Sourcier, c’est pas sorcier
Publié le 23/10/2013 - En pratique 4min
Comment trouve-t-on de l’eau souterraine ? Rendez-vous chez Bernard Blancan pour un cours express de sourcellerie. À vos baguettes !
Pixabay
« Comme beaucoup de citadins, j’ai mon robinet, pas de piscine à remplir ni de plantations à arroser. Mais se dire que l’on peut, avec un simple bout de bois, trouver de l’eau, donne envie de s’y frotter. » Pour Bernard Blancan, sourcier depuis 7 ans, le phénomène, aussi inexpliqué soit-il, n’a rien d’ésotérique.
« Ce n’est pas une histoire de don extraordinaire ! La plupart d’entre nous peut y arriver. Il suffit d’en avoir la curiosité et l’envie. » Pas besoin non plus de s’y connaître en hydrogéologie. « Au contraire, mieux vaut au départ ne rien savoir, pour être le plus ouvert possible au ressenti. » Car tout est là, dans la capacité à mettre un temps sa rationalité au placard pour « sentir la présence d’eau et repérer instinctivement l’endroit où elle circule le mieux ».
Pour amplifier ce ressenti, le sourcier utilise des baguettes. Les plus traditionnelles sont celles « de coudrier » – nom occitan du noisetier – « mais n’importe quel bois fait l’affaire, voire n’importe quelle matière, si elle n’est ni trop souple, ni trop rigide. J’ai d’excellentes baguettes en fer ou en PVC ! » L’important c’est la forme, « en Y ou en V », parfois en L. « À chacun de voir ce qu’il sent le mieux. » Et le pendule ? « Certains ne travaillent qu’avec. Personnellement, j’aime commencer avec une baguette classique, parce que le ressenti est plus fort. » Jusqu’à ne se fonder parfois que sur une sensation physique – un picotement dans les mains, par exemple. « Mais au départ, mieux vaut utiliser des objets qui semblent réagir à votre place. »
La baguette en Y ne s’empoigne pas comme un guidon. « Tenez-la paumes vers le ciel », puis pivotez légèrement les mains, de façon à ce que les pouces forcent sur la branche « comme pour l’écarter », tandis que les auriculaires appuient en sens contraire « comme pour la resserrer. Prenez le temps de bien y arriver », car c’est cet équilibre instable, où la baguette « frémit » tout en restant horizontale, qui lui permettra de réagir en temps utile. Sinon, rabattez-vous sur les baguettes en L, plus simples à manier, en prenant garde de les tenir parallèles au départ, sans serrer le poing, « pour qu’elles puissent pivoter ». (...)
Être sûr qu’on peut y arriver
« Ce n’est pas une histoire de don extraordinaire ! La plupart d’entre nous peut y arriver. Il suffit d’en avoir la curiosité et l’envie. » Pas besoin non plus de s’y connaître en hydrogéologie. « Au contraire, mieux vaut au départ ne rien savoir, pour être le plus ouvert possible au ressenti. » Car tout est là, dans la capacité à mettre un temps sa rationalité au placard pour « sentir la présence d’eau et repérer instinctivement l’endroit où elle circule le mieux ».
Trouver son instrument
Pour amplifier ce ressenti, le sourcier utilise des baguettes. Les plus traditionnelles sont celles « de coudrier » – nom occitan du noisetier – « mais n’importe quel bois fait l’affaire, voire n’importe quelle matière, si elle n’est ni trop souple, ni trop rigide. J’ai d’excellentes baguettes en fer ou en PVC ! » L’important c’est la forme, « en Y ou en V », parfois en L. « À chacun de voir ce qu’il sent le mieux. » Et le pendule ? « Certains ne travaillent qu’avec. Personnellement, j’aime commencer avec une baguette classique, parce que le ressenti est plus fort. » Jusqu’à ne se fonder parfois que sur une sensation physique – un picotement dans les mains, par exemple. « Mais au départ, mieux vaut utiliser des objets qui semblent réagir à votre place. »
Maîtriser la technique
La baguette en Y ne s’empoigne pas comme un guidon. « Tenez-la paumes vers le ciel », puis pivotez légèrement les mains, de façon à ce que les pouces forcent sur la branche « comme pour l’écarter », tandis que les auriculaires appuient en sens contraire « comme pour la resserrer. Prenez le temps de bien y arriver », car c’est cet équilibre instable, où la baguette « frémit » tout en restant horizontale, qui lui permettra de réagir en temps utile. Sinon, rabattez-vous sur les baguettes en L, plus simples à manier, en prenant garde de les tenir parallèles au départ, sans serrer le poing, « pour qu’elles puissent pivoter ». (...)
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- sourciers
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À propos
auteur
Audrey Mouge
À retrouver dans
Inexploré n°20
Guérir sa maison
Qui n'a jamais eu l'impression de ressentir de bonnes ou mauvaises ondes en entrant quelque part ? Des phénomènes subtils influenceraient-ils nos maisons ? Après avoir longuement enquêté sur la question, la journaliste Audrey Mouge a constaté combien des phénomènes invisibles provenant du sous-sol de la Terre, de nos technologies modernes ou encore de "mémoires parasites" pollueraient nos habitats, affectant potentiellement notre santé et notre bien-être. La géobiologie s'intéresse à ces influences subtiles, et elle permettrait de les neutraliser. Exploration de ce monde invisible, des lieux sacrés aux laboratoires scientifiques.
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