Nous ne sommes pas deux pour cet entretien avec Sandra Huygen, docteure en sciences à l’étonnant parcours d’ouverture de conscience. Trois sublimes chiens thérapeutes nous éclairent de leur présence. Et nous sommes sûrement beaucoup plus, entre visible et invisible ! Ici, au cœur de la forêt d’Esneux, à l’orient de la Belgique, la terre vibre intensément. Nombre de thérapeutes ont élu domicile dans cette boucle de l’Ourthe, dont les rives et hauts lieux sacrés auraient été peuplés par les Esséniens (« Esneux » viendrait de là). Le chemin de Compostelle passe à cent mètres, et sous la tente berbère installée en forêt, espace de retraite et de soins, trois géobiologues n’ont pas réussi à mesurer l’énergie, tant le lieu vibre haut. Quintessence d’un entretien qui s’est littéralement « éternisé ».

En « voyageant » sur votre site Internet, on rencontre une Sandra Huygen plurielle, avec de multiples cordes à son arc. Comment vous présenter ?

[Rire] Avant tout, je me définis comme une maman épanouie de deux enfants. Les élever fait partie de mon Graal. Sinon, j’ai deux versions de Sandra. L’une est très cartésienne, dans une énergie plutôt masculine, puisque je suis docteure en sciences du vivant. J’ai aussi un MBA et un certificat de coach international. En parallèle, je sors d’une ascèse de quasi cinq ans durant laquelle j’ai œuvré à l’ouverture du féminin. Il y a une quinzaine d’années, j’ai vécu des expériences mystiques et énergétiques spontanées qui ont provoqué un shift très important. Je me suis retirée de la société pour entrer dans mes profondeurs. Et dans ces profondeurs, si vous me demandez de me définir, je suis au service du vivant. Ce parcours de vie singulier me permet de faire des ponts entre le visible et l’invisible, entre science et énergétique, au fil de soins, d’enseignements et en collaboration avec les universités pour mener des recherches. (...)