Pour lutter contre la pandémie de la Covid-19, les autorités
de santé ont fait le choix, dans la plupart des
pays, et souvent avec l’appui de comités scientifiques,
de vacciner en masse les populations avec un vaccin développé
de façon accélérée… Depuis le début, des voix
s’élèvent pour dénoncer lesdits vaccins. Aujourd’hui, au
vu de la multiplication des effets indésirables, des victimes
et leurs familles s’interrogent et tentent de s’informer
pour faire reconnaître les effets secondaires qui les
frappent. En parallèle, un certain nombre de médecins
jouent le rôle de lanceur d’alerte…
Une technologie incertaine
Si la plupart des médecins ont recommandé la vaccination
au début de la pandémie et se sont soumis à
l’obligation vaccinale, quelques milliers d’entre eux ont
refusé en raison du manque de recul quant à leurs effets
possibles à moyen et long terme. Il faut effectivement
se rappeler que ces vaccins ont été développés en moins
d’une année. Une situation qui a interpellé dès le début
le professeur Christian Perronne, infectiologue et
vice-président de 2009 à 2016 du groupe qui conseille
la politique vaccinale européenne de l’OMS : «
Les injections
anti-Covid ont été développées et produites industriellement
en moins d’un an, alors qu’une dizaine d’années
sont normalement nécessaires, ce qui est une première dans
l’histoire de la vaccinologie. Ce ne sont pas des vaccins, mais
des produits expérimentaux qui ont été administrés à des dizaines de millions de personnes sur la planète, sans aucune
prudence. » Le principe de précaution aurait-il été
bafoué ?
Ces vaccins sont en effet fondés sur une nouvelle technologie : des nanoparticules lipidiques encapsulant un ARN messager (ARNm) synthétique, modifié,
codant pour la protéine de pointe du SARS-CoV-2
ou protéine Spike, qui sert à déclencher l’immunité.
La protéine Spike permet ainsi au virus de la Covid de
pénétrer dans les cellules humaines. Malgré les nombreuses
expérimentations avec l’ARNm, il n’existait
aucun vaccin à ARNm homologué avant l’arrivée de
la Covid-19. De plus, aucune étude de génotoxicité
ne semble avoir été faite par les fabricants de ces vaccins
à ARNm. Ces derniers cachent-ils un risque ?
Le D
r Jean-Marc Sabatier, directeur de recherche au
CNRS, a en effet récemment découvert que l’ARNm
et les nanoparticules de lipides peuvent engendrer de
graves effets secondaires. «
Les ARNm utilisés pour les
vaccins ne sont pas naturels. Ils ont été modifiés pour être
stables. Ils ne restent pas au lieu d’injection dans le muscle
deltoïde, comme dit initialement. On les retrouve dans la
circulation sanguine. Toutes les pathologies que l’on voit
associées aux injections vaccinales sont les mêmes que celles
induites par le virus SARS-CoV-2. Une certaine proportion
de la protéine Spike produite par le vaccin est capable
de reconnaître le récepteur cellulaire ECA2 qui lui sert
de site de fixation lui permettant d’infecter les cellules et provoque ainsi potentiellement des pathologies similaires
à celles du virus ; le récepteur ECA2 est très présent au
niveau des cellules des organes reproducteurs masculin et
féminin, ce qui les rend très vulnérables au SARS-CoV-2.
Cette protéine Spike vaccinale va induire un dysfonctionnement
du système rénine-angiotensine et provoquer des
pathologies très variées dans différents organes (cœur, intestins,
organes reproducteurs, cerveau, etc.). En parallèle, il
existe des risques d’effets délétères potentiellement associés à
l’emploi de nanoparticules lipidiques (NP) dans certaines
compositions vaccinales, notamment les vaccins à ARNm.
En effet, divers types de NP sont capables de franchir des
barrières biologiques et d’exercer des effets toxiques sur des
organes tels que le cerveau, les reins, le foie et les organes
reproducteurs (testicules, épididyme, ovaires, utérus). »
Katalin Karikó, vice-présidente de BioNTech, coproducteur
du vaccin Pfizer, avait déjà en 2016 expliqué
au journal
StatNews ses inquiétudes sur l’ARNm et ses
vecteurs : «
Je dirais que l’ARNm est mieux adapté aux
maladies pour lesquelles un traitement de courte durée est
suffisamment curatif, de sorte que les toxicités causées par
les vecteurs sont moins susceptibles de se produire.(1) »
Des signalements croissants
Dès le début de la campagne vaccinale aux États-Unis,
en février 2021, puis en Israël, les signalements d’effets
indésirables (EI) graves explosent. En Europe, dès mars
2021, l’Agence européenne des médicaments (EMA)
constate que le vaccin d’AstraZeneca montre un «
surrisque
de cas de coagulation intravasculaire disséminée
(CIVD) et de thrombose veineuse cérébrale (TVC) chez
les personnes de moins de 55 ans ». De fait, ce vaccin est
largement abandonné dans les pays européens au profit
des autres vaccins. Mais qu’en est-il à ce propos ?
En décembre 2021, la directrice de la surveillance de
l’Agence nationale de sécurité du médicament et des
produits de santé (ANSM) reconnaît l’ampleur des signalements,
lors de son audition par le Sénat
(2) : «
À
la mi-novembre, nous atteignons 110 000 déclarations
d’effets indésirables (EI) rien que sur les vaccins contre la
Covid, contre 45 000 tous médicaments confondus pour
une année normale. » Parmi ces EI, 25 % sont classés
comme « graves ». Des chiffres d’autant plus alarmants
que «
la sous-déclaration d’effets indésirables est récurrente
en pharmacovigilance », remarque-t-elle
(3).
Le nombre et la liste des effets secondaires recueillis par
la pharmacovigilance européenne n’ont cessé de croître
au cours de ces deux dernières années. Au 9 juin 2022,
le statisticien Pierre Chaillot relève : «
En Europe, ce sont
28 000 cas de décès post-vaccinaux qui ont été rapportés à
la pharmacovigilance, du début de la vaccination jusqu’au
17 juin 2022. Jusqu’alors, quelques dizaines de morts suffisaient
à stopper une campagne vaccinale ! » Il constate
aussi une corrélation entre les périodes vaccinales et les
taux de mortalité. «
Tous les âges sans exception ont connu une hausse de mortalité, les mois d’injection. Selon les relevés
d’EuroMOMO (European mortality monitoring),
depuis l’été 2021, le nombre de décès chez les 15-44 ans
est sorti de la moyenne normale calculée par le site. Il y a
trop de morts chez les jeunes Européens depuis cette date »,
signale-t-il. Des faits qui mériteraient d’être questionnés
dans une vraie position d’observation et de recul.
Une dangerosité peu à peu avérée
Les premiers signalements de myocardite sont apparus
en Israël chez des hommes jeunes après une deuxième
dose du vaccin Comirnaty. Le nombre de myocardites
et de péricardites enregistré sur le site de pharmacovigilance
européen EudraVigilance a aussi augmenté rapidement
dès lors que la population jeune a commencé
à se faire vacciner contre la Covid, à partir des mois de
juin et juillet 2021. La dangerosité des vaccins AstraZeneca
et Janssen a été rapidement détectée en raison de
graves cas de thrombose ayant engendré plusieurs
décès. Ces vaccins ne sont plus recommandés dans la
stratégie vaccinale en France.
Qu’en est-il donc pour les autres vaccins à ARNm ?
Les myocardites et les thromboses ont aussi été signalées
à la pharmacovigilance. Dès octobre 2021, le
docteur Jean Stevens, cardiologue retraité qui a exercé
dans le Tarn-et-Garonne, a constaté, en premier lieu
sur lui-même, «
les effets secondaires invalidants de la seconde
injection du vaccin Covid ». En clinicien avéré, il a
alors approfondi ses recherches et adressé aux présidents
des conseils de l’Ordre des médecins une lettre ouverte
par laquelle il les interpelle sur leur étonnant silence.
«
Dans la tranche d’âge entre 15 et 44 ans, le rapport bénéfice-risque est à peu près égal à 1 (seuil maximal admissible), mais si on évalue ce même rapport chez les sujets sans “comorbidité”
(c’est-à-dire la majorité de cette population), il
grimpe à 3 (1.5 à 4.4), ce qui signifie qu’il est trois fois plus
toxique qu’efficace. Un parent ou un patient dûment éclairé de ces chiffres refuserait très certainement le vaccin.(4) »
Récemment, des appels internationaux ont été lancés
par plusieurs médecins pour suspendre les vaccins à
ARNm, en raison de leurs effets indésirables graves. Par
exemple, Retsef Levi, professeur au Massachusetts Institute
of Technology (MIT) et expert en analyse sur la sécurité
des médicaments, plaide pour le retrait du marché
de ces vaccins. Les preuves selon lesquelles «
les vaccins
à ARNm causent un niveau de préjudice sans précédent, y
compris la mort, en particulier chez les jeunes, sont de plus
en plus nombreuses et incontestables ». Selon lui, des implications
encore sous-estimées semblent évidentes : «
Une
étude de la Harvard Medical School a détecté dans le sang
d’enfants atteints de myocardite induite par le vaccin une
Spike entière, ce qui est une autre indication du mécanisme
sous-jacent de la nocivité, mais a en fait des implications
encore plus larges sur la sécurité du vaccin.(5) »
Bilan des signalements
Depuis le début de la vaccination à l’ANSM,
190 968 EI ont été déclarés. Selon les chiffres publiés
par l’ANSM, pour le vaccin Comirnaty de Pfizer/BioNTech, qui est le plus injecté, les « signaux confirmés » sont au nombre de trois : hypertension artérielle, myocardite et péricardite, saignements menstruels
importants. Toujours pour Comirnaty, au 25 août 2022, plus de 30 000 EI graves ont été signalés
en France, dont 1 544 décès, 9 400 hospitalisations,
961 cas d’invalidité et 36 anomalies congénitales. Parmi
ces cas graves, citons des embolies pulmonaires, des
troubles du rythme, des AVC, des purpuras thrombopéniques,
des troubles de l’audition, des syndromes
de Guillain-Barré, etc. Mais la liste ne s’arrête pas là.
Pour le vaccin Spikevax, cinq signaux sont confirmés :
hypertension artérielle, réaction retardée au site d’injection
(réaction locale douloureuse, érythémateuse,
prurigineuse), myocardite et péricardite, érythème
polymorphe et saignements menstruels importants.
Au 25 août 2022, on recense 5 671 cas graves
en France, dont 184 décès, 1 684 hospitalisations et
238 invalidités. D'autres effets sont en cours d'analyse : polyarthrite rhumatoïde, hépatite auto-immune,
anémie hémolytique auto-immune, zona, thrombose
cérébrale, cécité, etc.
(6)
Une énorme prise de risque
Christine Cotton, biostatisticienne, ancienne directrice
d’une société de recherche sous contrat spécialisée dans
la gestion des études cliniques, a analysé l’ensemble des
documents relatifs aux essais Pfizer sur le vaccin anti-Covid-19 Comirnaty. Elle a signé un rapport d’expertise
en janvier 2022
(7) dans lequel elle conclut que
«
l’essai comporte de graves violations aux recommandations
internationales telles que des effets indésirables graves
non mentionnés qui invalident les résultats ». Elle a été
auditionnée le 5 avril 2022, à huis clos, à l’Office parlementaire
d’évaluation des choix scientifiques et technologiques
(OPECST) sur les effets secondaires des vaccins
contre la Covid-19 ; elle y a demandé «
la suspension
immédiate de la vaccination, étant donné les risques identifiés
et les informations toujours manquantes. Continuer à
utiliser le vaccin Comirnaty en vie réelle constitue un risque
important pour la vie des personnes. »
Heureusement, les cas graves sont assez rares parmi la
multitude des vaccinés. Mais on ne peut plus nier la
réalité du problème. Même s’il n’existe aucune recette
miracle pour prévenir ces effets secondaires une fois que l’on est vacciné,
certains thérapeutes proposent des recettes pour
renforcer le système immunitaire face aux aléas, tandis
que des magnétiseurs offrent même de se « dévacciner ». Mais, en pratique, il est impossible de vérifier la validité de ces informations. On ne peut que recommander
d’être prudent, de consulter son médecin en cas
de symptômes inhabituels, et de signaler à la pharmacovigilance
tout effet secondaire qui pourrait apparaître, même plusieurs mois après un vaccin anti-Covid.
(1)
Ego, ambition, and turmoil: Inside one of biotech’s most secretive startups
(2)
Comptes rendus de la commission des affaires sociales
(3) L’
étude de Jean-Louis Montastruc publiée en 2016 dans le
Bulletin de l’Académie nationale de médecine montre que «
la non-déclaration des effets indésirables consécutifs à la prise d’un
produit de santé serait de l’ordre de 80 à 95 % », donc pour 5 % d’EI déclarés, il faut multiplier le
nombre de cas par 20 !
(4)
COVID19 / Vaccins : un cardiologue écrit aux présidents des conseils de l’Ordre et à tous les médecins de France
(5)
Pr Retsef Levi du MIT : « Stoppez ces vaccins dangereux ! »
(6) Tous les chiffres cités ci-dessus ont été collectés au 25 août 2022 et sont à retrouver sur le
site de l’ANSM.
(7)
Site de Christine Cotton