Sur notre chemin, nous pouvons parfois nous sentir entravés
par d’anciens liens, schémas ou même relations. Voici quelques astuces pour se libérer et pour décider librement de notre vie.
Santé corps-esprit
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Le monde de demain, nous n’avons plus que ça en tête ; aiguillonnés par un puissant besoin de changement, nous sommes fortement enclins à quitter des modèles obsolètes. Toutefois, si notre ardent désir d’effectuer un saut quantique est bien réel, il semblerait que de nombreux freins existent, à commencer par nos liens d’attachement à des personnes, des situations, des comportements... Alors même que la situation ou la relation ne nous convient plus, y mettre un terme n’est pas si simple. En jeu, des mémoires, des attachements, des loyautés invisibles, qui viennent interférer dans notre évolution. « Évoquer des liens négatifs renvoie immédiatement aux relations qui nous épuisent, accompagnées de sensations diffuses de contrôle, de peur, de possessivité, de rancune », commente la médium Lila Rhiyourhi, spécialisée dans « la coupure de liens toxiques ». Qu’êtes-vous prêt à libérer, pour rêver d’une nouvelle façon d’être ? Quels anciens schémas êtes-vous prêt à lâcher, pour décider librement de votre vie ?
Des allumettes pour libérer nos émotions
Se défaire et guérir des blessures émotionnelles est au cœur de la pratique de Jacques Martel. Thérapeute et conférencier québécois, il s’est notamment illustré par une technique créée en 1993, devenue incontournable dans la libération des liens toxiques : « les petits bonshommes allumettes ». Puissant outil de transformation fondé sur la sphère émotionnelle, il a pour spécificité d’agir sur notre subconscient, là où sont logés nos attachements. Cette approche permet de travailler sur des liens avec des personnes, mais aussi des situations, ou un lieu... Une précision : elle ne peut, en aucun cas, être utilisée pour d’autres personnes que vous !
Comment s’y mettre : Prenez une feuille blanche. Dessinez-vous à gauche en bonhomme allumette avec tête/corps/ bras/jambes, et écrivez en dessous vos prénom et nom de famille. Dessinez l’autre personne, ou la situation en cause (problèmes d’argent, d’amour, de lieu) à droite. Vous allez tracer deux cercles, le premier autour de chacun des deux personnages, puis un deuxième, plus grand, autour des deux. Ressentez les deux parties en présence. Puis représentez les liens d’attachement, en traçant des lignes entre les deux, reliant les sept chakras. Une fois cette étape terminée, prenez des ciseaux et coupez la feuille en deux, au milieu des lignes, en conscience. Puis lâchez prise. Pour « activer » cette action énergétique, prononcez à voix haute : « Voilà, c’est fait ! » Pour compléter, vous pouvez brûler les deux bouts de papier. Prenez un temps d’intégration.
Les prières pour terrasser notre dragon
De tout temps, les hommes ont eu recours à la prière et à une aide divine pour mettre fin à une situation difficile. Anges comme archanges sont une expression de la source qui nous accompagne, c’est-à-dire le divin, l’Univers, ou plus largement notre dimension spirituelle. Une manifestation angélique est la façon dont ce plan tend la main vers nous et nous accompagne d’un soutien aimant dans la densité de notre vie terrestre. « Ainsi, quand nous avons besoin d’aide, nous pouvons les appeler, y compris pour rompre des liens toxiques », recommande la médium Lila Rhiyourhi.
Il faut finalement entendre par liens négatifs tout ce qui nous attache à des peurs, des doutes, des dysfonctionnements.
« Nous laissons parfois certaines personnes se nourrir de notre énergie, que ce soit en entretenant des conflits, ou bien des situations d’emprise », ajoute-t-elle. Sur ce plan de l’invisible, il existe un archange dédié pour « trancher » ces liens : Mickaël, représenté avec une épée, en train de terrasser le dragon.
Comment s’y mettre : Procurez-vous une bougie de neuvaine, cylindrique et dédiée à l’archange Mickaël. Formulez intérieurement votre demande. Puis allumez-la, de préférence à la lune descendante, propice à l’élimination de négativité. Il faudra la laisser brûler pendant neuf jours sans interruption. Préférez un lieu de culte, inaccessible aux enfants et aux animaux. Et si vous le souhaitez, formulez une prière : « Archange Mickaël, je t’appelle, je te demande par la force de ton épée de couper chaque corde, chaque lien accroché à mes corps et mon aura, avec untel, et que chaque cicatrice soit soignée maintenant. » Remerciez. « Et lâchez prise », insiste Lila Rhiyourhi, pour laisser faire le processus.
Les mantras pour couper les liens karmiques
« Dans la tradition védique, une relation karmique n’est pas uniquement reliée à la notion de réincarnation et de vie antérieure », précise Stéphane Ayrault, enseignant en spiritualité et en méditation. Ainsi, notre karma serait lié à nos actions, nos pensées, que nous avons émises ou posées dans cette vie, et qui influent sur notre existence. Que ce soit les samskara, impressions du passé, qui laissent des empreintes, ou vasana, les désirs latents, que nous projetons, tout est karma. Un phénomène particulièrement exacerbé dans certaines relations. « Certaines semblent régies par nombre de difficultés s’exerçant à notre insu, impossibles en apparence à résoudre, et empêchant les deux parties de se rencontrer pleinement », commente l’enseignant. La science des mantras va agir de façon vibratoire, en « dissolvant » la négativité et les obstacles qui teintent la relation.
Comment s’y mettre : Cette action est de type énergétique. Le mantra communément recommandé à cet effet est le Om Namah Shivaya, qui va stimuler la vibration des cinq éléments et rétablir un équilibre. La pratique consiste à psalmodier 108 fois le mantra, quotidiennement. « Pour enclencher le processus de libération, vous pouvez commencer par une session de 21 jours, un chiffre clé en neurosciences, pour créer de nouveaux circuits neuronaux », recommande Stéphane Ayrault. Dans l’astrologie védique, ce chiffre est sacré, il s’agit de la combinaison des neuf planètes principales, voyageant dans les douze signes du zodiaque, créant ainsi une profonde purification. Toutefois, ce mantra n’a aucun pouvoir sans votre entière participation ; la transmutation des obstacles demande un véritable engagement et une discipline. En clair, mettez-y tout votre cœur, l’ingrédient clé de transformation, en pratique énergétique.
Une purification pour se détacher des défunts
« Les sensations d’emprise ou d’envahissement de son espace, de ses pensées peuvent être dues à un attachement avec un défunt », décode la médium Bernadette Klein. Les signes sont souvent identiques : une présence, quelqu’un qui nous observe, des pensées qui ne nous appartiennent pas, ou encore des obsessions. Selon le degré de sensibilité de chacun, il est possible d’en ressentir plus ou moins les effets. « Ces liens d’attachement peuvent faire suite à un décès récent ou plus ancien, ils peuvent être également reliés à une mémoire d’un lieu », précise la médium. Dans tous les cas, un travail nous est demandé, le plus souvent d’ordre émotionnel, que ce soit un chapitre à clore, une blessure à revisiter... Lors de la pratique, vous pouvez également demander des informations pour être guidé.
Comment s’y mettre : Pour établir un contact avec un défunt, une bougie est nécessaire ; elle fait office de pont, de reliance entre le monde terrestre et l’au-delà, sa flamme permet d’être en contact. « Une fois la bougie allumée, exprimez au défunt, qu’il soit connu de vous ou pas, vos émotions, peines, joies, colères... Déposez ce qui n’a pas pu l’être, cette fois dans la paix et la sérénité », propose la médium. Prenez un temps d’intériorité, en vous-même. Dans le silence, de cœur à cœur, il est possible d’entendre des messages inaudibles dans le brouhaha. Laissez faire. Une fois que le processus vous semble complété, éteignez la bougie, en geste symbolique de la coupure du lien, signe que chacun peut poursuivre sa route. Remerciez. Cette pratique de nettoyage « éthérique » a pour effet immédiat de mettre à distance les interférences émotionnelles et s’accompagne d’une profonde pacification.
Un rituel pour nettoyer notre arbre généalogique
L’adulte que nous sommes devenus a grandi grâce aux mots aimants, encourageants, gratifiants de nos proches, ainsi qu’aux transmissions de nos ancêtres. Il arrive aussi que cet héritage soit parfois lourd à porter, que ce soit trahison amoureuse, échecs professionnels ou croyances limitantes. « Pour avancer, il arrive un moment où le temps de se libérer est venu. Le rituel du pardon est une pratique d’art-thérapie efficace sur le plan transgénérationnel, pour relâcher ce qui nous empêche et intégrer le cadeau du chemin que nous a fait parcourir cet ancêtre », propose Laurence Verrier, art-thérapeute. Ainsi détachés des entraves du passé, nous pouvons nous engager consciemment dans une vie qui nous ressemble vraiment.
Comment s’y mettre : Rituel de pardon. Vous aurez besoin d’un verre d’eau et d’une bougie. En nature, choisissez un arbre ancestral, symbole de votre lignée. Tracez au sol, à ses pieds, une roue de médecine, suffisamment grande. Placez-vous au centre. Repérez avec une boussole les quatre directions, est, sud, ouest, nord. Placez-vous face à l’est, le renouveau, et remplissez d’eau votre verre, symbole de vos larmes, de la purification des blessures. Laissez venir une phrase porteuse du bagage dont vous vous libérez, énoncez-la clairement, face à chacune des quatre directions, en versant un peu d’eau. Une fois le tour terminé, demandez à la Terre Mère d’accueillir vos larmes et de vous libérer, versez l’eau au centre. Puis allumez une bougie (de table) sur un socle, que vous tenez dans vos mains, symbole du feu intérieur et de la joie retrouvée. Vos racines profondément ancrées dans la Terre, connectez-vous à l’arbre, et à votre lignée. Appelez
l’énergie du pardon, pour libérer les liens d’attachement ; ressentez de la gratitude envers vos ancêtres. Quand le processus est complété, soufflez la bougie, remerciez.
Directrice de la collection l’Éveil du féminin et créatrice du blog uneaura4étoiles dédié à ce mouvement, elle suit des enseignements chamaniques et participe à des cercles de femmes depuis une quinzaine d’années. Catherine contribue au magazine Inexploré depuis plusieurs années en tant que journaliste. ...
À
retrouver
dans
Inexploré n°48
La roue des émotions
À vous qui êtes sensible… Et si pour une fois, nous faisions vibrer cette corde en conscience et avec bienveillance ?
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Pour cette rentrée particulière, Inexploré mag. vous propose de mettre en lumière la roue des émotions, étape indispensable pour mieux vivre le vortex de changements individuels et sociétaux que nous traversons…
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