S’il y a bien une certitude concernant le boson de Higgs, c’est que cette particule fait décidément couler beaucoup d’encre. Après l’annonce euphorique de sa probable découverte en juillet dernier, des recherches ont émis l’hypothèse d’un dédoublement de cette particule, semant alors le trouble sur la validité des résultats tant célébrés. Aujourd’hui, cette « particule de Dieu » pourrait annoncer la fin de l’Univers !
Lors de la conférence annuelle de l’American Association for the Advancement of Science (AAAS) qui s’est tenue à Boston du 14 au 18 février dernier, le physicien Joseph Lykken a déclaré que la très médiatique
« particule de Dieu » pourrait annoncer…la fin de l’Univers. En effet, la masse du boson de Higgs est un ingrédient clé, d’abord pour comprendre comment l’Univers est né il y a quelques 13,7 milliards d’années, mais aussi pour prédire son évolution future. Evaluée par différentes expériences à 126 gigaélectrons-volts, elle indiquerait que l’Univers serait fondamentalement instable et qu’il finirait par s’achever.
« Les calculs nous disent que dans plusieurs dizaines de milliards d'années, il y aura une catastrophe », a indiqué Joseph Lykken cité par Reuters. Néanmoins, il faut d’abord s’assurer que la particule découverte en juillet est bien celle du boson. En décembre dernier, les résultats de l’expérience Atlas faisaient part d’un dédoublement imprévu laissant entrevoir la possibilité qu’il y ait en réalité, non pas un, mais deux bosons de Higgs, remettant ainsi en cause la théorie même de cette particule. D’autre part, une différence d’1% concernant sa masse remettrait en cause cette nouvelle prédiction. De nouvelles actualités qui n’ont pas fini d’évoluer et montrent que la science n’en a jamais fini de sa quête.
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