Une prière murmurée accompagnée de quelques gestes des doigts :
voici le « médicament » qu’applique gratuitement René Blanc
à ses patients. Fumisterie
de grand-mère ? Effet placebo ? Enquête sur un barreur de feu.
Santé corps-esprit
Stéphane Allix
Nuit et jour, le téléphone sonne chez ce grand Savoyard au regard clair, pas moins de six appels quotidiens, de France, de Suisse, mais aussi d’Espagne, d’Italie, de Belgique, et même parfois des États-Unis. À l’en croire, René a un secret, « le secret », comme on a coutume de dire en Haute-Savoie pour désigner le don des barreurs de feu : quelques paroles murmurées accompagnées de gestes discrets qui peuvent atténuer le feu des brûlures et accélérer la cicatrisation, parfois à des centaines de kilomètres de distance. Pour cela, René n’a besoin que du prénom de la personne et de la localisation de la zone blessée.
Un secret bien gardé
« Je ne peux pas dévoiler les secrets de l’intervention, mais je sais que je suis quelquefois surpris moi-même de ce que je fais et des résultats que j’obtiens », confie le « retraité », qui travaille essentiellement par téléphone, sans connaître le visage de ceux qu’il aide et sans rien leur demander en échange.
Comme tout secret qui se respecte, celui des barreurs de feu se transmet. René tient le sien de sa mère, qui l’avait elle-même reçu d’une grand-tante. Au-delà, la trace se perd. Les parents de René avaient une boulangerie-épicerie dans la Vallée Verte, à une trentaine de kilomètres du village où il habite aujourd’hui. Quand elle n’était pas occupée à tenir la comptabilité du commerce ou à prendre soin de ses enfants, sa mère « barrait le feu », grâce à des prières contenues dans « un paquet d’enveloppes » remis sans cérémonie à son fils René, âgé alors d’une vingtaine d’années. À l’intérieur, des mots écrits de sa main, que René recopiera à son tour lorsque les feuillets commenceront à s’abîmer.
Jusqu’au début des années 1970, René Blanc emploie son don « à une petite échelle ». À cette époque, il commence à travailler à l’hôpital de Thonon. C’est une religieuse qui dirige les urgences. Un jour, un grand brûlé arrive en ambulance. René Blanc barre discrètement le feu, avant que le blessé reparte vers Lyon. Le lendemain, l’ambulancier demande à la religieuse : « Qu’est-ce que vous lui avez fait au petit hier ? Sur le trajet, il ne se plaignait plus. » Elle comprend vite que René est intervenu. Par la suite, elle fera souvent appel à lui, imitée par ceux qui lui succèdent à la tête du service.
À cette reconnaissance succède une renommée, venue sans que René ne s’en rende compte. Il y a environ cinq ans, une émission de la radio suisse romande le fait connaître. Une chaîne de télévision française prend le relais. Quelques heures après la diffusion du reportage, le standard téléphonique de l’hôpital de Thonon est saturé. (...)
Écrivain et réalisateur, Stéphane Allix est devenu journaliste en rejoignant clandestinement, à 19 ans, en 1988, les résistants afghans en lutte contre l’occupant soviétique. Durant les années 90, il a voyagé à travers le monde, couvert plusieurs guerres, réalisé des films, et écrit plusieurs livres.
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