Vers votre liberté énergétique

Une amie médium, Béatrice Maître, rappelle que nous ne sommes pas des Playmobils et qu’il peut être intéressant de prendre de temps en temps une douche des corps subtils, de la même façon qu’on se nettoie de la crasse physiologique, des bactéries, des champignons…

Comment éviter d’être parasité par des entités ?

Les personnes qui, consciemment ou inconsciemment, sont dans « le don de soi » excessif donnent un pouvoir aux entités d’entrer dans les corps subtils de leur aura. Elles se donnent « corps et âme » aux autres, sans se respecter elles‐mêmes, et la vulnérabilité qui en résulte peut être une raison suffisante à ce que le champ aurique ait des failles. Être dans le sentiment de donner constamment sans compromis peut être, dans certains cas, une faiblesse. La personne peut devenir, pour une âme errante, « une marionnette à manipuler ».

Par ailleurs, avec un taux vibratoire bas, une personne offre un terrain plus favorable à une intrusion d’entité. Les substances nocives inspirées, injectées ou ingérées par une personne font baisser son taux vibratoire. L’intrusion de l’entité étant favorisée par la loi de résonance – on attire ce qu’on vibre – une entité addicte de son vivant peut alors facilement intégrer l’aura d’une personne ayant une ou plusieurs addictions. Si un individu est concerné par une forte addiction (tabac, drogue, alcool, nourriture, sexe, jeux d’argent…), il devient un capteur d’entités, ces dernières pouvant profiter du mode de vie de leur hôte et continuer à se délecter des effets, notamment, des substances qu’il consomme. Elles pourraient, d’ailleurs, avoir tendance à maintenir, voire amplifier une addiction et/ou un vice à l’insu de la personne concernée. Une surconsommation inhabituelle peut être un signal à prendre en compte…

Dans les cas de traumatismes psychologiques ou physiques (accidents, abus, violences diverses, maltraitance ou manque) pendant l’enfance ou au cours de la vie, le mal‐être engendré et l’énergie faible d’une personne peuvent favoriser l’intrusion d’entités dans son aura. L’affaiblissement de notre énergie à cause d’une maladie grave (physiologique ou psychique) crée également une porte ouverte à toutes ces âmes errantes.

D’après Anick Lapratte, notre âme a fait le choix, avant notre incarnation, de s’affranchir des nœuds karmiques, et d’élever davantage notre lumière et/ou de développer nos capacités extrasensorielles. Cela est entendu régulièrement chez les thérapeutes, médiums et autres accompagnants de vie. Dans ces conditions, nous devrions être de moins en moins des aimants à fantômes, même si certaines âmes seules sur la terre ferme pourraient avoir besoin de se nourrir des bonnes énergies d’une personne lumineuse.

Par ailleurs, dans le cas des individus bien équilibrés à tous points de vue, quand les corps subtils sont parasités par des entités, des conséquences d’ordre émotionnel peuvent se faire ressentir. Ainsi, une personne récemment « squattée » pourrait manifester des comportements instables, changeants, comme une forme de bipolarité, ou avoir de nouvelles habitudes (bonnes ou mauvaises). Une timidité excessive, presque maladive, pourrait venir d’une entité ayant elle aussi eu des problèmes de communication, de confiance en elle. Cela peut aussi venir d’un traumatisme dans l’enfance ou d’un blocage karmique dû à une vie antérieure : un personnage public condamné à se taire, une personne brûlée sur le bûcher pour avoir prédit l’avenir, ou qui a été maltraitée pour avoir divulgué des informations. En faisant un travail thérapeutique, un nettoyage karmique ou une libération d’entité, petit à petit, ou très rapidement – c’est différent pour chacun –, la confiance reviendra. Pour ce faire, il faut aussi parfois « se faire violence », braver ses doutes, faire confiance, et passer à l’action sans attente de résultat. Dans le cas d’une prise de parole en public, même si cela se traduit par une prestation timide, un pas a été franchi et des retours encourageants et positifs pourraient même venir de certaines personnes de l’auditoire. Grâce à cette légère prise de risque, on se prouve à soi‐même que c’est possible et on se sent de plus en plus à l’aise au fil du temps.

Plus facile à dire qu’à faire ? Alors il faut peut‐être s’adresser aux personnes compétentes pour se faire aider. Dans le cas d’une timidité maladive, un psychologue pourrait déceler le traumatisme qui expliquerait ce blocage lié à une mauvaise expérience. Si c’est une vie antérieure ou un parasitage, des thérapeutes comme Maria et José pourront vous aider à comprendre le problème et à y remédier.

Il est important de comprendre que le mal‐être général fait descendre le taux vibratoire ; la colère envers soi ou les autres, la dévalorisation, etc., ne sont pas recommandés [sic]. C’est pour cela qu’il faut être le plus possible dans l’action et non dans la réaction. Il est vrai que l’on peut réagir lors d’une expérience désagréable, dite négative, en pestant ou en se manifestant négativement. Pour éviter cela, nous devons parfois trouver de nouvelles solutions et innover pour nous sortir le plus efficacement d’une situation donnée. Comme par habitude, on va utiliser les mêmes procédés pour les mêmes soucis, alors que de nouvelles façons de fonctionner face à un même problème donneront de nouveaux résultats, peut‐être plus efficaces que celles utilisées à l’accoutumée. Dans tous les cas, une prise de recul est nécessaire afin d’avoir un point de vue global sur une situation et pour la gérer sans animosité ni envers soi ni envers les autres. Là, comme dans diverses situations, il est important de se concentrer sur le moment présent plus que sur le résultat. Même s’il est bon de garder en tête son objectif, il faut savoir s’en détacher pour être dans l’ici‐et‐maintenant, sans pression supplémentaire. D’ailleurs, outre nos motivations et actions, le résultat est lui‐même assujetti à des paramètres extérieurs que nous ne maîtrisons pas forcément.

Comme le disait Luc Besson, « on peut être responsable de la qualité d’un film, pas de son succès commercial ».

Dans tous les cas, il est bon de savoir (se) pardonner en profondeur après une défaite ou un vécu particulièrement désagréable, et inversement, de s’octroyer le plaisir et la fierté de toutes nos petites réussites comme des plus grandes. Les petits bonheurs du quotidien sont ainsi aussi à apprécier et à remercier, car la gratitude envers ce que l’on vit semble pouvoir déclencher de nouvelles expériences et d’autres moments de grâce. Si votre bonheur du jour vient d’une tierce personne, le remerciement va de soi et doit être le plus sincère possible. D’ailleurs, si vous remerciez chaleureusement une personne qui vous a aidé ou qui vous a offert quelque chose, celle‐ci sera plus encline à renouveler ses attentions que si vos remerciements sont timides, voire inexistants. Il peut être entendu ici et là qu’il est bon de remercier trois fois, comme quand on met les trois émojis 🙏 🙏 🙏. Je pense que cela fonctionne de la même manière du point de vue énergétique. Faites‐en l’expérience par vous‐même ! Rien que l’attitude, parfois manifeste, de la personne que vous remerciez est un cadeau en elle‐même.

Quoi qu’il en soit, profitez de toutes les possibilités pour sortir de la tristesse, des pensées négatives et des émotions lourdes pour votre bien‐être, et pour éviter d’attirer à vous des entités en quête d’énergies basses. S’il est si difficile que cela de sortir d’un passage dépressif plus ou moins long et s’il vous semble que cela ne vous appartient pas – bien d’autres causes peuvent être à l’origine d’un mal‐être, d’une dépression ou de troubles émotifs –, il faut savoir que ce résultat est peut‐être dû à une entité qui vous parasite. Son influence peut être telle que quoi que vous fassiez ou tentiez de faire, votre goût de vivre est amoindri. Si une entité en est vraiment la cause, alors la solution serait de vous en séparer afin de retrouver la joie de vivre et d’être. Un indice de la possibilité d’être habité peut exister dans les changements de comportements, les schémas de pensées, et une fatigue mentale ou physique chronique et anormale qui ne vous permet pas de remonter la pente. Des cernes inhabituels, une peau fatiguée, voire des rougeurs peuvent être un signe également. On peut également s’interroger sur des personnes dites bipolaires ou schizophrènes, même si, là encore, il faut voir si les causes ne sont pas d’un autre ordre. Dans tous les cas, si entité il y a, lors de la libération, vous devriez vous sentir plus léger et dans un état de bien‐être particulier. Avec la thérapie par libération d’âme ou le dégagement spirituel, vos pensées devraient être moins envahissantes et vos nuits plus douces. [...]


Comment se libérer des esprits possessifs et des entités ?, Thierry Penin, 2024, éd. Exergue, p.91 à 96.