Si notre santé est affectée par l’état de la planète, l’environnement le plus
sauvage peut-il nous procurer du mieux-être ? Quand la nature nous
invite à un profond lâcher-prise…
Santé corps-esprit
johnwilhelm
« En plein coeur de la forêt landaise, à l’abri
dans ma petite tente que j’espère bien
étanche, la foudre déchire le ciel d’un
éclat de lumière dans un bruit fracassant.
L’atmosphère se charge d’électricité.
Alors que d’habitude j’ai une frousse
bleue des orages, là étrangement, toutes mes peurs
se dissolvent et mon souffle s’accorde au rythme
de cet incroyable spectacle son et lumière de la
nature, et j’en fais partie », témoigne Catherine.
« La nature sauvage aurait des vertus insoupçonnées
qui pourraient nous aider à mieux vivre »,
affirme Marie Romanens, psychanalyste. D’une
part, elle nous remettrait en contact intime avec
cette contrée psychique en nous qui échappe à
notre contrôle, à notre volonté, qui obéit à sa
propre loi, et dont nous nous méfions tant. Une
clé pourtant vitale de notre équilibre dans ce
monde formaté et compétitif, où chaque instant
et chaque événement semblent sous contrôle !
« Pour à nouveau se laisser toucher par cette part
sauvage sans nous mettre en danger et bénéficier
de ses vertus, l’idée maîtresse est de sortir de la séparation,
pour cultiver notre lien d’appartenance
avec la nature », nous indique le psychologue
Patrick Guérin, impliqué dans un désir de revitalisation
de l’existence, pour sortir de la seule
logique de la marchandisation.
Sortir du contrôle
« Nous pensons la nature en termes de maîtrise »,
prévient Marie Romanens. Il suffit de regarder
autour de soi pour voir notre mainmise sur elle.
Déterminé à se situer au niveau le plus élevé de la
chaîne du vivant, l’homme s’est extrait de la nature,
« or une des clés essentielles du changement
est de comprendre que nous sommes un élément
du système dont nous ne pouvons nous extraire »,
ajoute la psychanalyste. À ce titre, renouer avec
le sauvage pourrait nous indiquer le chemin de
ces retrouvailles, nous montrer que nous sommes
dans la nature comme la nature est en nous. Les
espaces non domestiqués, comme les massifs dunaires
des déserts, les falaises crayeuses, les forêts
majestueuses ou les océans infinis, sont autant de
lieux favorables pour que nous puissions lâcher
prise, sur notre désir de contrôle, nos ambitions,
l’avoir, le paraître, et notre compulsion à faire. Ils
font écho à cette part subtile et sauvage en nous,
souvent pressentie comme dangereuse – et pour
cause – et que nous avons tellement refoulée que
nous en ignorons tout. « À nos yeux, les désirs et les
émotions qui y sont associés, autant que les impulsions
créatrices, jaillissent telle une rivière en crue que l’on
ne peut arrêter, c’est pourquoi il est nécessaire de leur
faire barrage », décode Patrick Guérin. En réalité,
c’est dans cette ouverture sensible aux forces souterraines
que réside notre équilibre, pour qu’à nouveau
nous soyons branchés sur ce qui est à l’origine de la
vie, en nous et autour de nous.(...)
Directrice de la collection l’Éveil du féminin et créatrice du blog uneaura4étoiles dédié à ce mouvement, elle suit des enseignements chamaniques et participe à des cercles de femmes depuis une quinzaine d’années. Catherine contribue au magazine Inexploré depuis plusieurs années en tant que journaliste. ...
À
retrouver
dans
Inexploré n°28
Notre santé
Notre vision réduite du quotidien nous fait parfois oublier que notre corps est en permanence affecté par notre environnement. A chaque repas, nous mettons une bouchée de planète dans notre corps. A chaque gorgée d’eau, à chaque inspiration d’air aussi... Continuellement, la terre a un impact sur nous, et nous avons une incidence sur elle. La science nous montre que notre état de santé est modulé en grande partie par notre milieu de vie. Et si l’heure était venue de retrouver une certaine harmonie avec la nature ? Pour préserver la planète, mais d’abord pour rester en bonne santé.
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