On sait l’incidence sur la santé de l’air qu’on respire ou de ce qu’on ingère. Pour le Docteur Tadeusz Nawrocki, qui interviendra au Congrès Quantique Planète le 17 novembre 2013, d’autres influences subtiles entrent en jeu. Explications.
« Pourquoi dans certains dialectes celtes, n’existe-t-il qu’un seul mot pour désigner le bleu et le vert ? » Le Docteur Nawrocki adore les anecdotes de terrain ; car aussi farfelues qu’elles paraissent, elles révèlent une réalité scientifique.
« L‘œil est une électrode qui se sature sous l’effet d’une trop forte charge en fer, ce qui peut entraver la vision de deux couleurs chromatiquement proches, explique-t-il.
Chez les Bretons de souche, on retrouve cette tendance à l’hémochromatose, ou excès de fer dans l’organisme. Il suffit de prélever un peu de sang à la personne pour qu’elle distingue à nouveau, durant quelques jours, le bleu et le vert. »
Comment expliquer ce trouble ? Pour le médecin, c’est du côté du sous-sol qu’il faut chercher.
« Les découvertes du prix Nobel de médecine Jean Dausset ont montré que les caractéristiques de notre sang dépendent de l’endroit où nous vivons et surtout d’où ont vécu nos ancêtres. En Bretagne, le magnétisme terrestre est très fort. La charge du sous-sol aurait induit un excès de fer chez les populations, qui se serait inscrit dans les gènes. »
Il y aurait donc une interaction entre le vivant et son environnement, capable de laisser une empreinte ?
« Plusieurs expériences ont révélé que des cellules biologiques mises en culture continuaient à réagir comme le milieu dont elles étaient issues, ou gardaient une trace des substances avec lesquelles elles avaient été en contact, affirme le Dr Nawrocki.
Cette capacité de mémoire a été soulignée par le prix Nobel de médecine Luc Montagnier lors d’une Conférence à Lugano en 2007. Ceci rend compte d’une sensibilité des cellules au signal et à l’information, ainsi que d’une possible communication entre les éléments du vivant. »
En physique quantique, le phénomène est connu : quand on sépare de plusieurs kilomètres deux photons qui ont été associés, l’un continue à savoir parfaitement ce que fait l’autre…
Réseau de potentialités
Difficile dès lors de conserver une approche morcelée de la nature : par un jeu subtil de connexion et de transmission, tout y interagit, tout peut y entraîner des évolutions.
Pour Tadeusz Nawrocki, il est donc temps de sortir d’une médecine qui
« coupe tout en tranches » et traite simplement les symptômes, pour remonter aux causes originelles, en tenant compte de la spécificité de chaque individu, de son terrain génétique et de son environnement.
« La maladie doit être conçue comme un accident évolutif qui englobe le cadre de vie, y compris dans ses composantes géophysiques, atmosphériques et électromagnétiques », estime-t-il.
Le médecin a ainsi remarqué qu’en Bretagne, où il a passé toute sa vie professionnelle, la pollution électromagnétique induite par l’installation d’une antenne avec prise de terre à proximité d’un élevage pouvait entraîner des troubles de santé dans le cheptel, ainsi que chez ses propriétaires. Autre cas : celui de sa femme,
« orthodontiste », qui, à force de manipuler des plombages,
« s’est intoxiquée ».
« Le trouble s’est développé en elle parce qu’elle est déjà porteuse d’une difficulté à absorber certains nutriments, précise Tadeusz Nawrocki.
Dans le vivant, tout est lié ; un changement d’environnement peut activer des fragilités inscrites dans notre ADN ; et un souci à un endroit du corps peut faire surgir, par un jeu de causes à effets, des pathologies à d’autres endroits. »
Réalité globale
Depuis quarante ans, le mystère de ces intrications passionne Tadeusz Nawrocki, l’amenant à jongler entre son activité de médecin de campagne,
« au contact du terrain », et la recherche – du laboratoire d’embryologie et de cytologie de la faculté de Brest à celui de biologie moléculaire et de pharmacodynamie de l’université de Paris-Sud. Diplômé de cancérologie, de médecine prédictive et d’anthropologie médicale, formé à l’homéopathie et à l’acupuncture, il a aussi travaillé avec des physiciens russes sur les processus d’information dans les cellules.
« L’Ordre des médecins me reproche de pratiquer une médecine ésotérique, parce que j’utilise des méthodes qui n’ont pas été encore été adoubées en France », admet-il…
Pour autant, il continue à enchaîner les expérimentations, observer, tirer le fil, extrapoler, persuadé que la vie est un réseau de potentialités où tout participe, sous des airs aléatoires, à construire l’ensemble.
« Ma propre existence est quantique », sourit-il du haut de ses 76 ans.
« Lorsque j’ai quitté les mines du Nord à 15 ans pour entrer dans la marine nationale à Brest, je n’avais pas idée de devenir médecin. Mais par ce biais, j’ai participé à des missions humanitaires et me suis formé aux techniques de radar », deux composantes fondamentales dans le
« déterminisme » qui l’a poussé à faire des études médicales et à s’intéresser au transport électromagnétique de l’information.
« Je travaille aussi depuis de longues années avec un sismologue géophysicien, dont j’ai découvert qu’il était marié à la nièce de mon premier commandant à l’Ecole des mousses. Ce genre d’intersection conforte dans l’idée qu’il y a une cohérence globale. Chaque partie porte en elle la totalité, et de chaque partie dépend tout le reste. »
Conférence du Dr Tadeusz Nawrocki à Reims le 17 novembre 2013, dans le cadre du congrès Quantique Planète