Contact extraterrestre, fantasmes et réalité de ces expériences pas comme les autres avec le fondateur de l’INREES, Stéphane Allix qui évoquera sa collaboration avec le psychiatre américain John E. Mack. John E. Mack, professeur de psychiatrie à Harvard a sans doute suivi un cheminement et un questionnement similaire à celui du Dr Powell en recevant comme patient ces hommes, ces femmes et même ces enfants prétendant être enlevé par des extraterrestres. Il s'en est livré à Stéphane Allix qui, avant de fonder l'INREES, avait fait le portrait de ce psychiatre hors norme dans son dernier livre. Extrait du livre « Extraterrestres: l'enquête ».
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<em>« Je restai interdit par la lecture du premier livre de John Mack, profondément désarçonné par la rigueur, le sérieux et la portée de son analyse. Sa légitimité, ainsi que sa grande expérience médicale, donnaient enfin la possibilité d’accéder à un tel sujet avec tout le sérieux qu’il requiert. C’est ainsi que j’allais découvrir l’ampleur d’un phénomène qui était loin de se cantonner aux Etats-Unis. Je fus ébahi par ailleurs de découvrir le nombre de personnes concernées, sans même parler de la notoriété de certains. Ainsi, par exemple, le Prix Nobel de chimie Kary Mullis révéla avoir fait lui-même une expérience de cette nature. Il écrira à son sujet : « Dire que c’était extraterrestre c’est présumer de beaucoup, dire que c’était étrange, c’est vraiment sous-estimer l’expérience. Ce fut extraordinairement étrange. »
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Je n’eus bientôt plus qu’une idée en tête : rencontrer John Mack ! La possibilité ne tarda pas à se présenter. Et je mis pour la première fois les pieds à Boston en septembre 2003, un dimanche soir. Ce fut le début d’une année de rencontres et de correspondance entre nous, qui allait s’achever par la mort accidentelle de John Mack, à Londres, dans la nuit du 27 au 28 septembre de l’année suivante.
Il habitait une magnifique demeure en bois de trois étages, typique de ce quartier. boisé de Cambridge, à l’angle de Brattle Street et de Mercer, à proximité de l’université de Harvard. Je fus instantanément frappé par la personne de John Mack. Je découvris un homme assez grand, dont on avait peine à imaginer qu’il allait fêter son soixante-quatorzième anniversaire trois semaines plus tard. Larges épaules, charpente athlétique, il émanait de lui une grande assurance, une vigueur communicative. Il faisait incontestablement dix ans de moins. Un front dégagé, le visage ouvert et avenant, sa peau mate semblait absorber chaque particule de lumière. Cheveux bruns discrètement grisonnants sur les tempes, regard bleu clair, John Mack possédait un certain charme, une élégance naturelle. Dans ces premiers instants, j’eus le sentiment qu’il était distant et d’un abord difficile, mais il allait se révéler progressivement d’une grande curiosité et d’une écoute très attentionnée. Son regard était à la fois intimidant et espiègle... »</em>