Par Joseph Davidovits
En 1935, à Karnak en Égypte, deux égyptologues français déterrent une fresque en piteux état dans les ruines du temple d'Aménophis, fils de Hapou, le plus éminent scribe et savant de l'Égypte, grand chancelier d'Amenhotep III, père d'Akhénaton et grand-père de Toutankhamon.
Quatre-vingts ans plus tard, l'auteur constate que le texte de cette fresque est repris mot pour mot dans la Bible, Genèse 41, lorsque Pharaon installe le Patriarche Joseph aux commandes du pays. Il s'agit ni plus ni moins du plus ancien écrit biblique découvert à ce jour, vieux de 3400 ans et personne ne l'avait remarqué auparavant !
Avec cette trace écrite, l'auteur révèle que le scribe Aménophis, fils de Hapou et le Patriarche Joseph sont donc une seule et même personne. Les prêtres du temple d'Aménophis, fils de Hapou étaient d'ascendance sémitique et leurs voisins immédiats, les artisans hébreux, bâtisseurs des tombes secrètes de la vallée des Rois, étaient des Égyptiens.
Leur proximité va sceller leur destin. C'est ainsi que de manière très surprenante nous découvrons la piste de Moïse et de son frère Aaron : un Moïse assez peu conforme à sa mythologie puisqu'il est le grand intendant de ce même temple.
Sur fond de complots, de changements de régime politiques, de grèves et des persécutions, nous verrons comment et pourquoi eut lieu l'Exode vers 1060 av. J.-C., soit 200 ans après Ramsès II.
La Bible a retrouvé ses racines en Égypte grâce au lien manquant qui permet de rattacher tous ces événements avec certitude. Cette nouvelle datation correspond aux données archéologiques et aux vestiges exhumés.
Biographie de l'auteur :
Le professeur Joseph Davidovits, inventeur de la chimie des géopolymères, archéologue, est connu du grand public pour sa théorie de construction des pyramides d'Égypte en pierre calcaire synthétique.