Par Caroline Duban
Dans l’Histoire des hommes, depuis Néandertal jusqu’à nos jours, il n’existe pas une mort, mais une multitude de façon de disparaître, que ce soit physiquement, socialement, mémoriellement, symboliquement, chamaniquement ou artistiquement.
De même, il n’y a pas une mort, mais de nombreux visages qui peuvent la rendre moins effrayante et plutôt joyeuse, comme la Catrina mexicaine, parfois sulfureuse, telle Maman Brigitte dans le vaudou, ou affreuse et torturée comme la pauvre Izanami japonaise... Il y en a tant qu’il est impossible de toutes les observer mais, à travers les siècles et les cultures évoquées dans cet ouvrage, vous pénétrerez dans un monde peuplé de souvenirs et de monuments laissés par nos ancêtres grâce à leurs écrits, leurs secrets enfouis sous terre et leurs constructions qui interpellent. César rapporte que les druides enseignaient à leurs élèves qu’un dieu tout-puissant les façonnait pour les renvoyer sur Terre après leur mort. Promesse de réincarnation, d’évolution spirituelle auprès des dieux, retour au néant ou à une source originelle étincelante... que se passe-t-il après la mort ? Au fil du temps, les peuples du monde ont décrit des phénomènes intangibles que seul le croyant peut matérialiser dans notre réalité.
Et si la véritable mort était l’oubli ? En ce cas, puissent ces lignes ouvrir un portail vers un infini aussi mystérieux que le sont les trous noirs de notre espace.
Franchirez-vous le pas ?