Par Lytta Basset
Dans Ce lien qui ne meurt jamais, Lytta Basset racontait comment elle avait fait l'expérience de contacts avec son fils aîné mort par suicide à l'âge de vingt-quatre ans. Mais la théologienne protestante, à la fois par discrétion et parce que sa formation ne l'avait pas préparée à de tels aveux, n'avait alors pas tout dit des circonstances qui l'avaient amenée à témoigner.
Quinze ans plus tard, elle ose révéler ce qu'elle appelle « l'Événement improbable » qui l'a « remise dans le courant de la vie ». Loin de toute motivation sensationnaliste, si elle s'est décidée à prendre la parole, c'est pour aider ceux qui traversent le deuil d'un enfant à ne plus se dire qu'on « ne s'en remet jamais ». Validant l'existence des VSCD - « vécus subjectifs de contact avec un défunt » - elle relit la littérature sur ces questions délicates, en faisant toujours le lien avec les différents récits évangéliques autour de la Résurrection.
Un témoignage proprement extra-ordinaire et un essai courageux.
Biographie de l'auteur :
Lytta Basset, conférencière et théologienne protestante suisse, a réussi à élargir le public traditionnel de la théologie chrétienne avec des essais pourtant exigeants comme Le Pouvoir de pardonner, Guérir du malheur, Moi je ne juge personne ou La Joie imprenable.... En 2007, elle a encore augmenté son audience avec son témoignage sur le suicide de son fils, Ce lien qui ne meurt jamais, devenu best-seller. Elle a reçu le Prix des librairies Siloë et celui du Syndicat des libraires religieux. Ses derniers ouvrages sont Oser la bienveillance (2014), La Source que je cherche (2017) et Faire face à la perversion (2019).