Par Jarvis Jay Masters
Jarvis Jay Masters est condamné jeune adulte à la prison pour braquage, après une jeunesse difficile et d’errance. Il rentre à la prison de San Quentin en 1981. Tandis qu’il purge sa peine, un gardien est assassiné et, malgré qu’il clame son innocence, il est reconnu coupable de complicité dans ce meurtre et condamné à mort. Il est dans le couloir de la mort depuis 1990, et il a passé 21 ans à l’isolement.
Face à l’enfermement, il a commencé à explorer le sens de la liberté authentique. Il a rencontré la voie de la méditation bouddhiste qu’il a commencé à pratiquer, et s’est engagé dans la non-violence et la paix après sa rencontre avec un maître tibétain en 1991 avec qui il a pris les vœux de bodhisattva (Chagdud Tulku Rinpoche). Pema Chödrön, avec qui il s’est lié d’amitié humaine et spirituelle, lui rend régulièrement visite. Elle dit de lui qu’il est « l’un de ses maîtres en compassion ».
Dans ce livre, on trouve des récits de vie en prison (parfois cocasses !), des poèmes, des échanges de lettres, des essais, qui rendent comptent de la violence et de la souffrance de la vie en prison et à l’extérieur, et du combat intérieur quotidien de Jarvis Jay Masters vers la paix, la lumière, l’amour. Il prouve que la voie de la compassion est une voie de résistance active possible, même au cœur d’un endroit aussi sombre que le couloir de la mort. L’écriture de son récit est simple, directe, ce n’est pas un « enseignement ». Pema Chödrön dit de ce livre qu’il est l’un de ses livres de chevet.
Jarvis Jay Masters est un auteur et poète Afro-américain né aux États-Unis en 1962. Il a remporté le prix PEN 1992 pour un poème, et a publié That bird has my wings : the autobiography of an innocent man on death row. Il a écrit de nombreux autres articles et poèmes. Il continue de faire appel pour prouver son innocence dans le meurtre du gardien de prison.