Par Jean-Pierre Willem
Depuis 50 ans, le docteur Willem parcourt la planète, découvre la nature, étudie les huiles essentielles dont il a découvert leur impact sur la santé. L’étude de la paléo-anthropologie l’a mis sur la voie du mécanisme d’Alzheimer et son traitement.
À l’origine, nos ancêtres se fiaient à leur odorat qui était leur « boussole », leur instinct de survie et d’adaptation pour identifier et écarter les aliments toxiques et autres molécules étrangères. Au cours des siècles, le cerveau a évolué en suivant les changements de comportements de l’Homme, au détriment des régions cérébrales favorisant l’acquisition des apprentissages et des émotions, en passant par le système olfactif.
Aujourd’hui, 95 % des personnes souffrant de la maladie d’Alzheimer présentent une perte d’odorat. En stimulant naturellement certaines régions du cerveau, qui génèrent la mémoire et les émotions, on peut limiter l’apparition des premiers symptômes. Pour restaurer le système olfactif, l’auteur propose le retour à l’alimentation crue (avec la cuisson, nous sommes passés du système olfactif au système gustatif) couplée aux huiles essentielles dont le parfum va stimuler la mémoire en allant directement dans le bulbe olfactif.
Ce livre passionnant nous démontre que la maladie d’Alzheimer n’est plus une fatalité. Une découverte qui pourrait permettre à quantité de personnes d’envisager le vieillissement différemment : dans la paix, la sérénité d’une longue route accomplie et le bonheur d’une autre vie avec... quelques années de plus.