Notre Terre, entité vivante, vibre.
Or, il semble que son taux vibratoire s’élève. Rebond post-Covid, entrée dans l’ère du Verseau ? Une vaste étude, menée par une centaine de géobiologues, se penche sur ce phénomène mondial.
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La Terre est plus qu’une simple sphère rocheuse », clame James Lovelock. On doit à ce biochimiste l’hypothèse Gaïa, formulée avec la microbiologiste Lynn Margulis. En écho aux peuples premiers, ils envisagent la Terre comme un être vivant. Un superorganisme symbiotique, en transformation constante. Ce système serait donc le creuset d’interactions, créatrices et destructrices.
Dans cette toile du vivant, on peut imaginer que tout ce qui la constitue vibre en résonance avec ce qui la traverse, du visible à l’invisible : les énergies du Ciel et de la Terre, les activités et les pensées humaines, les événements planétaires et autres informations... Avec un impact sur le niveau d’énergie vibratoire, global et individuel. Et si, à l’heure du péril de l’humanité, la Terre nous tendait une perche ? Avec cette élévation significative de son taux vibratoire, nous inviterait-elle à élever notre conscience afin d’apporter notre pierre à sa sauvegarde ? Sans apporter de réponse définitive, l’enjeu mérite que l’on s’y penche, dans l’élan de ce dossier dédié à la Terre mère.
Un taux qui questionne
Schématiquement, la géobiologie étudie l’influence de la Terre, dans sa globalité, sur tout être vivant. Les géobiologues, spécialistes de ces interférences entre l’énergie de l’Univers, de l’environnement et des individus, s’intéressent donc tout naturellement au taux vibratoire. Mais comment le définir ? «
La “vibration” de la Terre est cette onde de vie mêlant énergies telluriques, cosmiques et humaines », rapporte Christian Cransac, géobiologue passionné, coordinateur et référent d’une vaste étude consacrée à l’élévation du taux vibratoire de la Terre. Par nature intangible et empirique, cette notion « vibratoire » est souvent décriée. Les géobiologues travaillant sur la mémoire informationnelle, il y a forcément quelque chose qui échappe à notre rationalité... «
Pour mesurer ce niveau vibratoire, l’essentiel des évaluations réalisées en géobiologie s’effectue par la pratique de la radiesthésie, sur base de l’échelle de Bovis(1). Établie dans les années 1920 par André Bovis, radiesthésiste niçois, cette échelle de référence est toujours en vigueur », éclaire Christian Cransac.
Les outils de la radiesthésie (pendule, baguette...) donnent ainsi accès à des informations hors de portée des moyens traditionnels et scientifiques. Or, c’est ce côté non scientifique qui provoque l’incrédulité. Autre source de relativité, l’outil principal demeure le radiesthésiste. Récepteur, donc pont entre l’invisible et le visible, son énergie, ses perceptions, son intuition influent sur les mesures... jusqu’à les invalider ? Sauf que... «
Si l’on demande à différents géobiologues de mesurer, en ce qui nous concerne ici, le taux vibratoire moyen de la Terre (TVM), selon leur degré de ressenti, ils trouveront des résultats différents. Mais si on réalise cette mesure sur une date de référence et qu’on la refait à une autre date, le rapport entre les différents résultats trouvés par nos géobiologues reste le même (pour faire simple : l’un trouve 100 puis 200, tandis qu’un autre trouve 50 puis 100). Nous avons donc fait une moyenne entre les résultats mesurés par nos participants à cette étude, pour chaque date de référence, par continent, par pays, par océan. » Même sans être spécialistes ès énergies, nous sommes nombreux à ressentir, avec plus ou moins d’acuité, que « quelque chose » se passe sur le plan énergétique de notre planète. Pour le pire – accélération des catastrophes, augmentation des troubles dépressifs, de l’éco-anxiété, des insomnies... – et le meilleur, à l’aune de l’ouverture croissante de conscience.
La « vibration » de la Terre est
cette onde de vie mêlant
énergies telluriques, cosmiques et humaines.
L’enjeu vaut bien une étude
Tout est parti d’un constat... Christian Cransac et nombre de collègues géobiologues observent avec perplexité que dès la fin 2021, au solstice d’hiver, survient une augmentation considérable du niveau vibratoire, «
non seulement en Europe mais sur tous les continents ». Le taux vibratoire moyen de la Terre passe de 89 K Bovis au solstice d’été 2019 à 162 K Bovis au 21 décembre 2021 – chiffre qui a encore augmenté depuis. «
Autrefois, les mesures de niveaux vibratoires se faisaient en unités Bovis – le taux vibratoire de la Terre, lors de la création de cette échelle à l’aube du XXe siècle, n’étant pas très élevé (environ 3 000 à 4 000 unités Bovis). Puis il a progressé, mais lentement, jusqu’aux années 2010-2015, où il a commencé à monter davantage pour atteindre plus récemment 40 000 unités Bovis. Pour ne pas se perdre dans les chiffres, nous sommes donc passés à des mesures en kilos Bovis, en divisant par 1 000 (40 000 unités Bovis = 40 K Bovis). Or, au solstice d’hiver 2021, on a mesuré une incroyable hausse du taux vibratoire, avec une progression jamais observée depuis que nous faisons des relevés. » (...)