Serait-il possible de saisir des esprits et autres
densités, invisibles au regard, par le biais de la photographie ? Pour la première fois, Inexploré se penche sur le phénomène des orbes. Accidents techniques ou manifestations paranormales ?
«
L’œil de l’appareil, comme on le sait, est plus perçant que l’œil humain », affirmait Louis Darget, fervent défenseur à l’aube du XX
e siècle de la photographie spirite. Selon ce dernier, les photographies de spectre permettent d’apporter la preuve de l’extraordinaire capacité qu’aurait la plaque sensible à être impressionnée par des rayonnements invisibles... Les temps ont changé et la technique a évolué, notamment avec l’avènement du numérique, mais ces phénomènes visuels qui impriment de leur marque mystérieuse l’image demeurent difficiles à appréhender. En effet, dès lors que l’on saisit une image avec un appareil photo, ne se place-t-on pas
de facto en porte-à-faux par rapport à la réalité ?
Plongée en zone grise
Depuis les débuts d’
Inexploré, nous avons reçu beaucoup d’images qui font partie de cette catégorie des photos de l’étrange. Si nombre d’entre elles s’avèrent surprenantes, elles n’offrent cependant pas matière à un article. Nous n’avons donc rien publié jusqu’à présent sur ce sujet « limite », aussi complexe que délicat à traiter, malgré notre appétence pour l’extraordinaire. Deux documents richement illustrés, intitulés
Au-delà de notre regard, transmis par Danielle Noirot, psychanalyste, nous ont pourtant poussés à changer d’avis. Ils diffèrent de ceux reçus précédemment par l’abondance et la variété des phénomènes visuels photographiés à l’aide d’un smartphone : des sphères, des voiles, des halos, des formes artistiques et autres colonnes de lumière... «
La lumière donne à voir mais plus encore, elle donne à penser », clamait le chef opérateur Henri Alekan. Les photos de Danielle Noirot nous ont donné à penser, et nous sommes allés la voir en reportage. L’idée, ici, n’est pas de juger à proprement parler ses clichés, car Danielle Noirot dédie ses photos «
au service d’autrui » dans un élan d’ouverture de conscience, sans chercher à imposer sa vision. En outre, il est difficile de jauger les perceptions d’autrui... «
Il s’agit de ma vérité, je ne dis pas que c’est “La” vérité. Chacun trouvera, ressentira ce qui sera juste pour lui. Aucune interprétation n’est donnée sur les photos », nous confie Danielle Noirot. Difficulté aussi de trouver à ces photos une explication purement rationnelle, scientifique ou technique. Si on les réduit à cette seule dimension, c’est un sujet impossible à traiter... Il s’agit donc ici d’un témoignage à prendre en tant que tel. Il a pour mérite d’ouvrir notre esprit à d’autres dimensions. Comme pour tous les mystères que nous posons sur la table, des spécialistes y apporteront leur regard.
Essence-ciel
Le rideau de la nuit tombe. C’est l’heure bénie où Danielle Noirot dégaine son smartphone, un iPhone 10, et commence ses prises de vue, le plus souvent dans son petit jardin. Nous sommes à ses côtés avec le photographe Olivier Seignette. Des photos, Danielle Noirot en a pris des milliers, concédant une passion addictive. Il lui arrive de se relever la nuit pour immortaliser les énergies qui se matérialisent devant son objectif. «
Toute ma vie, j’ai cherché à voir, à entendre, à ressentir, à comprendre ce que l’usage ordinaire de mes sens ne permettait pas. La vie m’a fait évoluer vers la psychanalyse puis différentes techniques énergétiques et vibratoires », confie-t-elle. À trois ans, enfant précoce, elle essaie déjà de révéler ce qui se cache derrière les mots. «
On n’est pas psychanalyste, on naît psychanalyste... » Un voyage initiatique à Abadiania au Brésil, il y a dix ans, la conforte dans la certitude que ses yeux ne voient que peu de choses. Outre de déconcertantes rencontres avec des entités, elle y découvre la puissance du pouvoir de l’intention. Une baignade dans une cascade est au programme ; craignant le froid, elle diffuse une intention de chaleur... qui lui fait percevoir l’eau, fumante, chaude «
comme un bain ».
Un jour, Danielle Noirot décide de « percer le voile », et commence à prendre des photos. «
Ces clichés furent une surprise, une sidération puis une certitude de l’existence d’autres densités invisibles au simple regard », témoigne-t-elle. La bascule se fait en nature. Après avoir rencontré un « initié » à Lourdes, elle accomplit un processus de guérison d’une forte douleur au pied, via un travail de reconnexion avec la Source. Le mal la quitte. En promenade au milieu d’arbres majestueux, elle demande la preuve que ce pied est bien guéri. «
Je prends deux photos avec mon portable sans regarder. Des orbes verts apparaissent sur la photo, peut-être provoqués par le soleil, sauf que les orbes verts sont symboles de guérison. » Selon sa perception, les orbes sont de petites sphères de couleurs variées, contenant des entités. «
J’y perçois la marque de personnes décédées. » Dans d’autres manifestations visuelles saisies avec son portable, à l’image de sphères plus grosses, elle détecte plutôt des signes célestes de l’Univers, d’autres galaxies. «
Si presque toutes les énergies viennent du ciel, plus récemment, alors que ces manifestations s’intensifient dans ce monde en pleine mue, sont apparues des énergies terrestres. Dans un dessein d’alliance avec les énergies cosmiques », postule-t-elle.
Ces clichés furent une surprise, une sidération puis une certitude de l’existence d’autres densités invisibles au simple regard.
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