Chaque lieu a son esprit gardien. Qui sont ces esprits qui protègent nos lieux, ces garants de leur histoire passée et de celle à écrire en leurs murs ?
Comment les contacter et s’allier avec eux pour couler ensemble des jours heureux dans un espace de vie harmonieux ?
Chaque fois que nous franchissons le pas d’une porte, nous entrons en zone protégée – et chasse gardée ! Depuis des millénaires, les cultures du monde entier honorent l’existence d’entités invisibles veillant sur les lieux. Si l’idée d’esprits bienveillants et protecteurs semble universelle, leur présence, elle, serait multidimensionnelle et revêtirait mille et un visages. Qu’il s’agisse de lieux sacrés, de vie ou de passage, les gardiens sont de toutes les parties : à la ville comme à la campagne et sur les sites à forte intensité cosmo-tellurique. Leur protection est notre discrète compagne. Mais ils choisiraient leurs demeures.
Appelés par la « signature énergétique » des murs et du site qui les abritent, ancêtres (maisons, appartements), divinités (lieux sacrés), archanges (colonies, maisons collectives, paquebots…),
devas, dragons, phénix – rarissime et selon les phénomènes géobiologiques – joueraient chacun leur rôle, forts de leurs liens en résonance avec leur nature et leur dimension. Si géobiologues et chamanes contemporains jouent sur plusieurs cordes pour communiquer et cohabiter avec eux, la physique quantique semble les accorder : loin des superstitions, nous vivons tous dans un monde d’informations interconnectées, auquel la relation entre l’énergie des lieux, ses gardiens et ses habitants ne ferait pas exception.
Les appeler, les ressentir
Alors, comment contacter ces gardiens ? Comme on le ferait avec un proche ou un ami. «
On ne protège que ce que l’on connaît bien », écrit le géobiologue Yann Lipnick, également bioénergéticien et auteur d’ouvrages sur le sujet. Tout part toujours d’une rencontre. Pour les connaître, «
il suffit de les appeler », assure-t-il. Ils répondent toujours, «
mais seulement si on les appelle », et à « leur » manière, singulière et plurielle. Ils sont nos heureux protecteurs uniquement «
lorsqu’on les sollicite avec le cœur », précise notre expert. Résidant sur un autre plan de conscience et vibrant sur une autre fréquence, il s’agirait d’apprendre leur langue pour leur parler, celle de la vibration. Si pour Yann Lipnick, tout est parti de l’intention d’engager une relation, une réelle communication ne s’est établie qu’en dialoguant avec l’invisible « régulièrement ».
«
Ce n’est qu’après être entré dans le chamanisme que j’ai su faire la différence entre illusions et réalité invisible… », nous confie-t-il. Tout le monde peut leur parler et les entendre, il suffit juste d’apprendre à les « ressentir », grâce à notre clair ressenti : cette capacité que nous avons de capter leur présence en écoutant les mouvements de nos corps subtils. Et cet apprentissage est possible, seul ou accompagné
par des êtres éclairés, messagers de ces gardiens qui les tutoient au quotidien. Nicolas et Aïcha Levachoff, élèves de Yann Lipnick, l’enseignent à l’école de l’harmonisation énergétique, Conscience de l’invisible, lors de voyages sur des sites sacrés.
Ils sont nos heureux protecteurs uniquement « lorsqu’on les sollicite avec le cœur. »
(...)