Quel est le sens de notre incarnation ? C’est à cette question que tente de répondre Emily Nicolle, autrice de l’ouvrage À la découverte des annales akashiques, publié chez Guy Trédaniel éditeur. Cette femme aux perceptions très tôt extraordinaires se connecterait à ce que l’on nomme les « annales akashiques », cette vaste bibliothèque qui renfermerait la mémoire de l’Univers. Dans cet extrait, elle nous relate ses canalisations avec son tout premier consultant et nous explique le sens qu’ont, selon elle, nos incarnations.
Âme du monde
Valdemaras D./Unsplash
Mes premières canalisations, et la compréhension du sens d’une incarnation
De retour chez moi, je continuai à capter les énergies de tout ce
qui m’entourait, à tel point que même le calvaire (vous savez, le
Jésus crucifié sur chaque place de village) me « parlait » quand je
passais devant.
À la fin de ma formation en lecture des mémoires akashiques, nous
avions eu comme consigne de commencer rapidement des consultations
afin de ne pas perdre ce qui avait été initié, ce que je fis : une
semaine plus tard, je réalisais ma première consultation.
On m’avait enseigné le déroulement d’une séance de consultation
des annales akashiques de la façon suivante.
Le « consultant » nous pose ses questions qu’il aura préparées ; nous
nous connectons aux akashas, et nous lui relayons les réponses
obtenues.
Cette façon de faire ne m’attirait pas : j’avais la possibilité de recevoir
les réponses avant de connaître les questions. Il y avait forcément
une raison !
Il me semblait plus intuitif de me connecter aux akashas avant même
la consultation.
Je recueillais ainsi directement auprès des maîtres et enseignants les
messages qu’eux-mêmes
souhaitaient transmettre.
J’imaginais que ce processus allait me permettre de dépasser la partie
consciente du consultant, ce qu’il avait pu identifier par lui-même.
À l’aide des guides, j’allais avoir une vision globale de celui-ci,
y compris
de toute la partie qui était, encore pour lui, du domaine de l’inconscient.
Et, pour ce faire, je n’avais besoin que du nom, du prénom du consultant
et, surtout, de ne rien savoir de lui. Je ne voulais pas que mon
mental interfère dans ce que je captais.
Lors de la préparation de mon premier rendez-vous,
il m’est apparu
une sorte de film ; j’ai tout de suite compris que j’étais dans une des
vies antérieures de mon consultant, Gérard.
Tout y était très détaillé, je captais tout des personnages qui apparaissaient
dans ce film : leur psychologie, leurs émotions. Je connaissais
tout d’eux, de leur début à leur fin. J’assistais à leur vie sans pouvoir
intervenir, mais tout en percevant des messages qu’ils m’envoyaient.
Je recevais des informations sur Gérard, sur son chemin de vie, le
but de son incarnation, des conseils… Et tout cela provenait d’une
origine que je ne pouvais identifier.
J’étalais les mots sur le papier sans en comprendre toujours le sens,
c’était assez fouillis.
Une fois la canalisation finie, j’appelai mon consultant en visio.
Je fis tout de suite une lecture de mes écrits à Gérard, sans savoir
pourquoi il avait voulu me consulter.
Il avait préparé une liste de questions. Il n’eut à en poser aucune,
ma canalisation répondait à chacune d’entre elles – et, qui plus est,
dans l’ordre !
Cette vie antérieure lui parlait, comme un souvenir oublié, comme
une sensation d’« inconnu connu ». (Ce terme d’« inconnu connu »
est revenu pratiquement à toutes les consultations que j’ai pu faire
par la suite.)
Tout avait du sens par rapport à ce qu’il vivait dans cette vie actuelle.
Son visage s’éclairait ; nous parvenions à établir des liens entre les
deux vies, nous discutions de son « chemin de vie » tel que rapporté
par les akashas, et de la façon de le réaliser.
Au bout de quelques canalisations, je suis parvenue à une lecture
assez précise du sens de nos incarnations, ainsi que de leur processus
d’évolution.
Lorsqu’une âme se crée, elle n’a aucune compétence – ni en bien
ni en mal.
Le monde subtil étant impalpable, elle doit s’incarner, être dans la
matière, pour éprouver, vivre des épreuves et en tirer des compétences,
ou non.
En effet, nous sommes tout-puissants,
et notre libre arbitre nous
permet de choisir le chemin que nous prenons. Nous sommes libres,
à tout moment, de nous réaliser, de valider nos compétences.
Pour qu’une âme fasse un cycle complet et valide toutes ses compétences,
nous devons nous incarner 300, 400 fois… – un peu plus, un
peu moins…, peu importe.
Autant de fois ? Oui, car notre mental prend (trop) souvent la main
sur nos décisions, et il nous faut parfois vivre plusieurs vies avant
de valider un acquis.
J’ai pu remarquer que la résilience, par exemple, était une capacité
particulièrement dure à valider. Il est difficile d’arriver à se relever
lorsque nous sommes à terre, et encore plus d’accepter d’avoir mal
pour progresser.
Il nous faut plusieurs vies pour trouver cette force littéralement
« surhumaine » en nous. « Surhumaine », oui, et c’est d’ailleurs sans
doute la raison ! Il faut sûrement se rapprocher du monde subtil (des
anges ?) pour acquérir cette potentialité.
Ça ne se juge pas, nous sommes dans la matière, nous souffrons,
ressentons. Parfois, la tâche est ardue, nous ne sommes pas prêts,
nous aurons besoin de nous réincarner pour aller au bout de notre
réalisation, encore et encore…
Nous devons aussi bien acquérir des qualités dites « négatives » que
« positives ». Pour acquérir la bienveillance, par exemple, j’ai observé
que nous devons au préalable passer par des vies au cours desquelles
nous travaillons notre malveillance.
L’ombre fait ressortir notre lumière.
Oui, nous le verrons dans les chapitres suivants, les personnes les
plus dévouées ont souvent été les plus viles dans une vie précédente !
Un cycle d’incarnation complet se termine lorsque nous sommes ce
que l’on appelle un « guide terrestre ».
Un guide terrestre est une personne qui est dans une bienveillance
ultime, elle ne juge pas, elle aime, elle comprend toutes les diversités
des caractères, des natures.
Un guide terrestre transmet son savoir, il accompagne et aide à la
réalisation de chacun d’entre nous.
Par sa façon d’être, de vivre, il représente, pour beaucoup, une
réponse, une orientation.
Une fois ce dernier stade réalisé, le guide terrestre bascule définitivement
(ou presque) dans le monde subtil. Ainsi, l’âme accomplie
aura une mission : guide spirituel ou autre chose – je n’ai pas pris le
temps, encore, d’aller explorer de ce côté-là.
À la découverte des annales akashiques, Emily Nicolle, Guy Trédaniel éditeur, 2023, p. 33 à 36.
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