Quand les écrans et les ondes envahissent notre quotidien, certains, comme David, découvrent à leurs dépens les effets néfastes de cette exposition continue… Face à cette intolérance électromagnétique, comment réagir ? En choisissant de réduire son exposition, David a renoué avec les plaisirs d’une vie plus humaine. Devons-nous repenser notre relation avec la technologie pour préserver notre santé et notre bien-être ?
Santé corps-esprit
Ravi Kumar / Unsplash
Le sujet de l’omniprésence des écrans dans notre quotidien est sur beaucoup de lèvres. Avec l’avènement de la technologie, notre société a connu un changement de mode de vie extrêmement rapide et, à bien des égards, déstabilisant. Aujourd’hui, les questions et les alertes se multiplient à propos des écrans. Depuis des années, les associations défendant les personnes plus sensibles à l’électromagnétisme agissent comme des sentinelles face à un processus qui semble ne connaître aucune limite. Créer des zones dénuées d’ondes électromagnétiques, mettre en place des gestes simples au quotidien… Leurs idées, empreintes de bon sens et d’originalité dans un monde hyperconnecté et de plus en plus désincarné, nous aident à réduire notre exposition aux rayonnements.
Pendant longtemps, l’image rattachée aux électrosensibles était celle d’une population sur laquelle se serait abattue une fatalité : ne pouvoir participer et jouir de l'environnement virtuel. Or, à plus ou moins long terme, nous pourrions tous être concernés et limités dans nos usages par l’apparition de symptômes au contact des technologies sans fil. En effet, on ne devient pas intolérant aux rayonnements électromagnétiques du jour au lendemain : il existe des seuils. La multiplication des différentes sources de rayonnement (passage à la 3G, puis à la 4G, et enfin à la 5G) a pour effet d’accélérer le phénomène. À l’instar de la consommation excessive de gluten ces dernières décennies, qui a amené une part non négligeable de la population à devoir le bannir et à opter pour des alternatives, l’exposition continue à des sources de rayonnement augmenterait les risques de voir se manifester ces symptômes.
Selon différentes études, les symptômes se traduisent par des pertes de mémoire et de concentration, des acouphènes, des troubles du sommeil, des douleurs articulaires, des perturbations du système endocrinien, un état dépressif, des problèmes cardiaques… D’après certains rapports, comme celui de Bio Initiative, la grande majorité des études révèle qu’une exposition aux ondes développe un stress oxydatif susceptible d’endommager l’ADN, et comptant parmi les facteurs principaux du cancer. De son côté, le Centre international de recherche sur le cancer, agence de l’OMS, catégorise cette exposition comme « probablement cancérogène(1) »… En étant exposé de manière continue, le corps n’arriverait plus à gérer le stress provoqué par les rayonnements. Et très souvent, les personnes victimes de ces symptômes traversent une errance médicale.
Les ondes, un vase qui déborde ?
David Steinmetz, âgé de 30 ans, est ingénieur de formation. Il y a cinq ans, en proie à de nombreux symptômes qui l’inquiétaient de plus en plus, tels que des maux de tête et une fatigue récurrente, il a effectué un test d’éviction de toutes les sources de rayonnement électromagnétiques pendant trois jours. À sa grande surprise, il s’est alors senti beaucoup mieux. « Pour savoir si l’on est concerné par l’électrosensibilité, il est intéressant de procéder à un test d’évitement, à l’aide d’un appareil de mesure : ne pas s’exposer pendant quelques jours, et voir s’il y a une différence. Ensuite, lorsqu’on arrête le test d’évitement, constate-t-on un retour des symptômes ? Je ne voyais pas les liens entre ces symptômes, notamment en étant immergé dans un bain d’ondes wifi dans mon travail à Bruxelles, alors qu’ils ont drastiquement diminué quand j’ai cessé de m’exposer. » Depuis, il a quitté la ville pour une maison en bois en pleine forêt. D’après lui, « il faudrait aborder le sujet comme une forme d’intolérance à force d’être exposé. L’idée principale est de s’exposer le moins possible, de manière préventive, pour faire en sorte que le vase ne déborde pas. »
Mais pour lui, les effets bénéfiques ne s’arrêtent pas là. « L’électrosensibilité dans une vie hyperconnectée, ce n’est pas un cadeau. Mais le fait de se détacher de ces écrans me permet d’avoir l’esprit beaucoup plus clair. Je ne suis plus dans ce brouillard cérébral, j’ai redécouvert les joies de la lecture, mais je suis aussi davantage dans le lien humain. » En somme, il découvre une vie moins stressante et plus humaine. Depuis, il milite pour une « hygiène électromagnétique » à travers son association Ma vie en mode avion, à la manière d’une hygiène corporelle ou alimentaire. Il compare la mise en place de quelques « bons gestes » à une douche ou au brossage quotidien des dents. Aux yeux de David, on sous-estime l’exposition domestique. (...)
Céline Chadelat est journaliste spécialisée dans les religions, la spiritualité, la santé et le bien-être.
Elle est autrice de trois livres dont le best-seller "Le Mois d'Or" et créatrice du compte instagram @lemoisdor.
Elle pratique la méditation depuis l'âge de 20 ans.
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