« Il n’y a pas de fatalité avec l’argent, mais des prises de conscience sur des schémas toxiques, notre valeur, et les moyens à mettre en œuvre pour changer », affirme Lila Rhiyourhi⁽¹⁾, médium, qui anime des ateliers sur ce thème. L’obstacle principal à la richesse n’est pas à rechercher dans une fatalité ou la loyauté de classe mais bien dans notre subconscient, cette force directrice cachée qui agit profondément en nous, et qui influence nos pensées et nos actions.

Ainsi, débusquer les obstacles est à notre portée pour explorer cette « fréquence » de la prospérité, agir selon de nouvelles lois, et réconcilier richesse et spiritualité. La clé : cesser de reporter la faute sur les autres, le système, les politiques, notre éducation... pour reprendre notre responsabilité, nous libérer et ancrer de nouveaux comportements.

Identifier vos croyances sur l’argent

« Les blocages que nous avons vis-à-vis de l’argent proviennent en partie de croyances issues de notre éducation », pose d’emblée Lila Rhiyourhi. Durant notre enfance, nous avons à notre insu intériorisé des pensées, des émotions, des comportements qui correspondent à des croyances spécifiques. La manière dont est utilisé le budget dans la famille impacte à coup sûr nos relations à l’argent. Difficultés à boucler les fins de mois, prioriser les achats utiles, économiser... Tout est mémorisé ! Parmi ces croyances, la médium a pu répertorier les plus courantes : il faut travailler dur, les riches sont arrogants, les promotions canapé... Y sont associés peur du manque, convoitise et sentiment d’être illégitime... La plupart de nos schémas sont irrationnels et n’ont pas été véritablement choisis. Toutefois, on peut en changer.

Pour commencer :
Prenez une feuille, un stylo, un chronomètre, et pendant une minute, notez tout ce qui vous passe par l’esprit lorsque vous pensez à l’argent. « Ne triez pas, n’écartez rien », recommande Lila Rhiyourhi. Une image, un souvenir vous vient ? Écrivez-le. Puis prenez un temps de méditation. Laissez remonter un souvenir négatif, ressentez l’émotion qui y est associée : peur du manque, jalousie à l’égard d’une personne riche, burn out professionnel. Permettez aux sensations physiques de se manifester. Accordez-leur une attention bienveillante. Ce sont des croyances que vous pouvez relâcher. Envoyez doucement votre respiration vers les tensions qui y sont associées, laissez le souffle les dissoudre. Poursuivez jusqu’au moment où vous ressentez de la quiétude. Ouvrez les yeux. Son conseil : dans les jours qui suivent, quand une croyance s’impose, recommencez. Son influence va s’alléger.

Activer la fréquence de la prospérité

« La prospérité financière est fonction de la valeur que l’on s’accorde », rappelle Lila Rhiyourhi. Il s’agit de mettre un terme aux jugements négatifs que l’on porte sur soi-même. Un préalable essentiel à la prospérité est la libération du sentiment de ne pas être assez bien, de ne pas mériter la richesse, de ne pas avoir de valeur. La médium est formelle : « Notre subconscient est en réalité très efficace, il s’emploie à nous maintenir en cohérence intérieure avec notre fréquence. » Savez-vous que 70 % des personnes les plus riches de la planète sont parties de rien ?⁽²⁾ Il s’agit donc bien de se donner une nouvelle autorisation, en vibrant la prospérité, en rayonnant notre valeur et notre capacité à prospérer. Si nous tentions une expérience ?

Pour commencer :
1. Prenez une bouteille en verre que vous remplissez d’eau minérale. Recentrez-vous en fermant les yeux. Rassemblez votre volonté de vivre l’abondance financière. « Mettez-y une émotion de joie », ajoute Lila Rhiyourhi, l’ingrédient secret, indispensable.
2. Prenez la bouteille dans votre main pour la programmer, avec un message. « Dès cet instant, cette eau permet à toutes mes cellules, à mes organes, à mon inconscient, de se libérer des pensées limitatives sur ma valeur. Dès maintenant, je m’autorise l’abondance financière, sous toutes les formes. » Buvez cette eau pendant 21 jours en conscience. Ressentez les changements, et ouvrez-vous aux opportunités. (...)