La tradition taoïste Da Xuan pourrait nous aider à nous recentrer sur l’instant présent et à soulager nos angoisses, omniprésentes en ces temps de crise sanitaire et sociale. Serge Augier, héritier de cette tradition ancestrale, nous transmet 3 outils méditatifs pratiques à mettre en place pour retrouver cette sérénité d’esprit que nous recherchons tous...
Art de vivre
Getty Images // Bertrand Linet
La crise sanitaire et les nombreux changements sociétaux qu’elle implique pèsent sur le moral des Français !
Face à ces bouleversements et à la pression induits par le monde d’aujourd’hui, on constate une nette augmentation de troubles, tels la dépression, le stress, l’anxiété, les problèmes de sommeil ou de digestion... Comment faire pour retrouver la sérénité ?
Le taoïsme est une pratique de culture de soi qui nous demande d’explorer la manière dont nous fonctionnons, notre relation à nous-même et au monde. S’il a couramment comme objectif l’évolution spirituelle, l’expérience a montré que certains exercices de méditation ou de relaxation avaient une influence positive sur les troubles psychiques. Ils sont donc particulièrement préconisés dans une période comme celle que nous traversons. Dans cet objectif, Serge Augier, héritier de la tradition Da Xuan, partage trois exercices simples et efficaces pour revenir à l’essentiel.
La tradition taoïste Da Xuan a été créée en 510 à Kunlun (plateau tibétain). Elle a pour particularité d’être non culturelle et non religieuse : il s’agit d’une méthode d’évolution universelle de l’être humain ancrée dans la vie active, et qui prend en compte nos aspects physiques, émotionnels, énergétiques et magiques. La méditation proposée ici est l’héritage du « texte de la vision de l’interne », qui date de l’époque de la dynastie chinoise Tang (de 618 à 907).
À l’époque déjà, le monde vivait de profonds changements, générant pression et stress, et le texte proposait 18 méthodes pour ramener le pratiquant à lui-même. Comment éliminer l’inconfort, le mal-être ? Il faut revenir à l’intérieur, plutôt que de se perdre dans l’extérieur, et se désidentifier de l’image que l’on a de soi. En étant dans l’instant présent, nous vivons mieux que projetés dans le futur ou attachés au passé. Nous pouvons alors constater que « là », ça ne va pas si mal que ça : « je suis en vie, je respire, mon corps fonctionne… »
La méthode a la particularité de nous ramener à notre présence : rester totalement immobiles nous permet de nous rendre compte de l’endroit où nous sommes. Observer notre respiration, qui ne s’arrête jamais, nous ancre totalement dans le moment. Enfin, la dernière étape, poser nos mains sur notre torse ou notre ventre, permet d’éviter de nous projeter vers l’extérieur : en sentant leur chaleur, nous fixons notre attention sur nous-mêmes. Alors, la hiérarchie de ce qui est important ou non change.
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