Jusqu’à quel point une espèce animale peut-elle avoir un impact positif sur son environnement ? Au Parc Yellowstone, le loups vont jusqu’à changer le comportement des rivières.
Nature
Jay (imagedirekt)
« Les loups, bien que peu en nombre, ont non seulement transformé l’écosystème du parc de Yellowstone, cette gigantesque région, mais aussi sa topographie », dévoile une vidéo postée par l’association Sustainable Man. En reprenant la place naturelle qu’ils avaient perdue dans un écosystème qui avait besoin d’eux pour se rééquilibrer, les loups ont eu par effet de ricochet des impacts insoupçonnés sur leur environnement. « Les cerfs ont commencé à éviter certains endroits du parc. Et immédiatement ces endroits ont commencé à se régénérer ». La végétation a repris ses droits. Une grande diversité de plantes, buissons, arbres, s’est développée. Par réaction en chaîne, oiseaux, loutres, ragondins, canards, belettes, renards et même les ours, ont élargi leurs territoires. Les castors, véritables ingénieurs écologiques, ont construit plus de barrages, au grand bonheur de nombreux poissons et reptiles qui y ont pris refuge. Les arbres et les buissons ont recouvert les zones sujettes à l’érosion et consolidé les berges des rivières. Celles-ci se sont ainsi régénérées et stabilisées.
Quelle leçon d’écologie ! La réintroduction des loups au parc de Yellowstone aux Etats-Unis en 1995 nous montre que chaque espèce constitue un maillon important dans l’écosystème dont il fait partie. Son influence ne se cantonne pas seulement à ses voisins immédiats dans la chaîne alimentaire mais, par répercussion, à l’ensemble de son environnement. Chaque être vivant fait partie d’un tout et l’équilibre du tout est dépendant du bon fonctionnement de chacun.
Titulaire d'un Master de philosophie, de diplômes de thérapie psycho-corporelle et d'homéopathie (Grande-Bretagne), Miriam Gablier s'intéresse particulièrement au potentiel humain et à l'intelligence du vivant.
Ses enquêtes sur les thérapies, la psychologie, la philosophie, la spiritualité et les sciences du vivant, lui permettent notamment de traquer les données se rapportant à la notion de conscience et à la relation corps-esprit.
Miriam Gablier est auteure de Les mystères de la conscience ...
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