Depuis plus de 70 ans, époque de l’affaire Roswell, de folles rumeurs courent sur les crashes d’ovnis. L’une d’entre elles rapporte que des matériaux exogènes, aux propriétés remarquables, et qui auraient été récupérés, seraient étudiés par des agences gouvernementales et des sociétés privées. Sommes-nous réellement en possession de tels artefacts, objets inconnus créés de toutes pièces et venant d’ailleurs ? Leurs caractéristiques pourraient-elles nous affranchir du nucléaire, des énergies fossiles, libérer la conquête spatiale, et permettre ainsi un sursaut civilisationnel sans précédent ?
Premiers échantillons célestes
Revenons sur les cas les plus notoires de crashes d’ovnis. En juin 1947, les passagers d’une vedette garde-côte américaine en escale à l’île Maury (Washington) aperçoivent six gigantesques objets volants. C’est alors que l’un d’entre eux expulse des fragments de métal en fusion qui tombent dans l’eau et sur le rivage. Des échantillons auraient ainsi été récupérés par l’armée de l’air et analysés, notamment par l’illustre astronome et ufologue Jacques Vallée.
Puis, en juillet de la même année, le propriétaire d’un ranch de Roswell parcourt ses champs et découvre des débris métalliques étranges, portant des écritures indéchiffrables. Les militaires sont déployés sur place. La célèbre affaire est née. Des années plus tard, le major Jesse Marcel, qui fut impliqué dans le traitement de ces débris, racontera :
« Les fragments métalliques avaient l’épaisseur d’une feuille de papier d’étain. Ils avaient néanmoins une grande robustesse. Ils ne pouvaient pas être pliés ni brisés. »
Des artefacts auraient aussi été récoltés en 1957 à Ubatuba (Brésil). Jacques Vallée a pu les étudier, selon ses propres dires. D’après lui, leur ratio d’isotopes n’a pas d’équivalent sur Terre… ni même dans notre galaxie ! Soit une composition chimique de matériaux inconnus par le scientifique, et pas n’importe lequel. Informaticien et astronome ayant travaillé pour la Nasa, d’autres grandes entreprises américaines, puis pour le projet
Blue Book, suite auquel il fondera avec J. Allen Hynek un groupe international d’experts s’interrogeant sur les soucoupes volantes, c’est lui qui est choisi par Steven Spielberg comme modèle pour le personnage du « savant français » dans le film
Rencontres du troisième type. En tout, une cinquantaine de crashes ont été référencés dans la littérature ufologique… Plusieurs grands esprits, tels Edgar Mitchell, John Mack, Allen Hynek ont eu une intuition : et si le phénomène ovni provenait d’univers parallèles, d’autres réalités ou dimensions ?
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Découvrir notre odysséeÉtude d’une technologie exogène
Faisons un bond dans le temps pour arriver à décembre 2017. Des révélations sans précédent sont faites aux États-Unis. Le
New York Times dévoile l’existence d’un « mystérieux programme ovni du Pentagone » appelé AATIP (programme avancé d’identification des menaces aériennes). Puis trois vidéos d’ovnis tournées par des militaires sont déclassées par le département de la Défense. C’est la toute première fois que l’existence du phénomène est reconnue publiquement. L’armée américaine aurait sollicité des entreprises du secteur privé pour effectuer les recherches sensibles. Un certain Luis Elizondo, autrefois en charge d’AATIP, a affirmé que Bigelow Aerospace, une société leader en matière de conquête spatiale, stocke pour le compte du gouvernement des échantillons d’ovnis dans un entrepôt à Las Vegas.
Au vu du nombre de témoignages civils, scientifiques et gouvernementaux, peu de doutes subsistent quant au fait qu’une technologie exogène aux propriétés surprenantes soit à l’étude depuis plusieurs décennies. Fabrice Bonvin, psychologue, ufologue et auteur de nombreux ouvrages sur les ovnis, explique que ces derniers défient les lois de la physique :
« Leurs performances aérodynamiques sont étonnantes, puisque le phénomène peut aller extrêmement vite. J’ai pu observer un ovni en forme de cigare faisant des virages à angle droit, avec une accélération fulgurante. Un équipage qui s’y trouverait serait pulvérisé en un quart de seconde. A priori, ils font aussi fi de la gravité, c’est comme s’ils avaient une sorte de champ antigravitationnel autour d’eux. Ensuite, ce sont des phénomènes souvent extrêmement lumineux, sans équivalent avec ce qu’on trouve sur Terre. »
Leurs déplacements paraissent aussi défier les lois de la thermodynamique, puisqu’il n’y a pas de résistance de l’air ni de l’eau. Dans beaucoup de cas, ils semblent même pouvoir passer à travers des montagnes, et se dématérialiser.
Une technologie télépathe ?
Cela irait même bien plus loin. Pour l’ufologue Fabrice Bonvin, le phénomène ovni n’apparaît pas n’importe comment ni dans n’importe quelles conditions.
« Les ovnis anticipent nos réalisations. La première grande vague référencée date de 1896 aux États-Unis. C’est la vague des Airships. Les engins observés à l’époque avaient la forme de ballons dirigeables, l’apparence de ce que nous allions produire 10 ou 20 ans après, mais avec des caractéristiques aérodynamiques d’ovnis. Il s’est passé la même chose avec les triangles volants qu’on a observés dans la vallée de l’Hudson (USA) en 1982, avant que ne soit révélée l’existence du F-117, un bombardier furtif. »
Les appareils créeraient leur propre « bulle d’espace-temps ».
Se fonder sur la forme des engins ne mènerait nulle part, puisque le phénomène serait polymorphe et s’adapterait aux époques dans lesquelles il se produit.
« La conscience joue un rôle important. Les ovnis s’adaptent à nos connaissances scientifiques, nos représentations cognitives individuelles, collectives et sociales », ajoute-t-il.
L’astronaute Edgar Mitchell est arrivé aux mêmes conclusions. Avec la fondation FREE, il a mené la plus grande étude sur les contacts des intelligences non humaines auprès de plus de 3 000 experiencers ou abductés, dans 110 pays. L’étude conclut que
« nous sommes en présence d’un phénomène qui peut modifier l’espace-temps […] Il apparaît que les occupants d’ovnis contrôlent ce que nous pensons et ce que nous percevons, pouvant épouser l’apparence qu’ils souhaitent. Ils sont également capables d’induire des sorties hors du corps, des épisodes de “temps manquant”, transporter les experiencers dans d’autres dimensions ou réalités, et peuvent tout autant choisir d’être visibles comme invisibles ». Ainsi, 48 % des sondés ont rapporté que l’engin semblait « vivant », et « piloté » par l’esprit de ses occupants.
Vers une physique hors du temps
Ces particularités incroyables trouvent-elles une explication dans le cadre de nos connaissances en physique ? Lors d’une conférence en juin 2018, le Dr Hal Puthoff, en charge d’étudier les matériaux stockés à Las Vegas par Bigelow Aerospace, a apporté des précisions concernant certains échantillons. Testés avec divers processus (ultrasons, ultraviolets, radars à haute fréquence, tests thermonucléaires…), ils enverraient une onde permettant de
« changer les propriétés de l’espace-temps telles que la relativité générale les décrit. Nous pourrions ainsi voyager plus vite que la lumière »… Sa conclusion ? Les appareils créeraient leur propre « bulle d’espace-temps ».
Une idée corroborée par Philippe Guillemant, ingénieur physicien au CNRS. Il a pu établir des ponts entre sa théorie sur la flexibilité de l’espace-temps et les comportements des ovnis. Son approche bouleverse complètement notre vision du monde…
Pour nous permettre de comprendre le cadre dans lequel elle s’inscrit, le scientifique nous dit que « la matière, l’espace et le temps sont des illusions. La matière se réduit à des vibrations ; l’espace n’existe pas tel qu’on le perçoit, car il est non local, courbé, troué, et même pixellisé. Enfin, le temps n’a pas la fonction de création du futur dans le présent qu’on lui attribue, puisque le futur est déjà créé ». Sa théorie, encore appelée « double causalité », impliquerait que le futur, bien que déjà déployé, reste flexible et peut donc influencer le présent. La notion d’« épaisseur de temps » est aussi centrale dans son approche. Il faudrait se représenter le temps comme de l’espace, avec une certaine épaisseur liée à notre conscience.
D’après lui, si les ovnis sont capables de se déplacer à des vitesses vertigineuses, d’apparaître et de disparaître, ou de traverser des objets, c’est qu’
« ils arriveraient dans notre espace-temps au sein d’une épaisseur de temps tellement dilatée qu’ils resteraient immatériels, avant d’augmenter petit à petit leur densité pour pouvoir s’insérer matériellement dans notre réalité. Depuis l’extérieur de notre réalité, ils verraient cette dernière comme de l’espace : les événements, notamment du futur, leur apparaîtraient en mouvance perpétuelle. C’est comme s’ils étaient au-dessus d’une carte spatiotemporelle et qu’en l’éclairant localement, ils créaient une bulle contenant l’histoire dans laquelle ils s’insèrent. Tout en étant dans cette bulle, ils peuvent alors choisir de se densifier pour se montrer à nous ».
La conscience, au cœur du débat ?
Pour Philippe Guillemant, cet « effet Oz », soit la sensation d’un temps arrêté ou suspendu lors de rencontres, serait la preuve que les intelligences extraterrestres font appel à la dilatation du temps. Il arrive en effet que des témoins aient la sensation que tout mouvement et bruit autour d’eux cesse au moment de la rencontre avec un ovni.
« Le phénomène vous met dans sa bulle, et votre propre temps est alors dilaté. Les mouvements deviennent imperceptibles, car à l’intérieur d’une fenêtre temporelle dilatée dans laquelle une voiture se déplace, par exemple, la voiture s’évapore car elle est partout à la fois. » Afin de mieux comprendre, l’ingénieur propose d’imaginer une technologie pour sortir de l’espace-temps. Comment fait-on ?
« On fait en sorte d’empêcher la décohérence », explique-t-il.
« La décohérence, c’est lorsqu’un objet reçoit un rayonnement de son environnement qui l’informe sur sa position. À ce moment-là, l’objet est inséré dans l’espace-temps, car sa position 4D est créée. »
Il serait possible pour un ovni d’empêcher le rayonnement extérieur d’informer l’espace-temps sur sa position, en utilisant un rayonnement quantique qui lui fait perdre cette information. L’objet se retrouve alors partout à la fois dans une bulle quantique, il n’est plus intégré à notre réalité, son épaisseur de temps est dilatée, la gravité disparaît et il finit par se dématérialiser et devenir invisible. Comment serait alors pilotée cette technologie ? Fabrice Bonvin relate que
« des témoins qui ont vu l’intérieur de ces engins ont constaté que ceux-ci sont vides. Il n’y a pas de commandes, de leviers, de boutons ». Pour Philippe Guillemant, cela ferait sens :
« Dans ce temps dilaté, vous n’êtes plus sous l’égide des lois de la mécanique, mais de la conscience, qui est à l’origine de la mobilité des ovnis. Il n’y a donc ni système de propulsion ni résistance de l’air, puisqu’il n’y a plus à subir les lois de la thermodynamique. Il faut tout de même disposer d’une technologie qui permette que l’engin fonctionne comme une extension organique du pilote, en lui transférant les ondes quanto-gravitationnelles de sa conscience. »
Une question subsiste toutefois : comment expliquer que des traces de technologie hautement avancée, car pilotée par l’esprit, aient pu être récupérées ? Et si ces intelligences voulaient volontairement nous laisser découvrir la véritable nature de notre réalité-matière ?