Imaginez une ville équipée de toutes parts de systèmes intelligents, connectés, capables de détecter des informations, de les transmettre en temps réel et d’interagir, afin d’améliorer la gestion des ressources. Capteurs dans les sièges des transports publics, pour indiquer aux passagers, avant qu’ils ne s’entassent dans un bus bondé, combien il reste de places assises dans le suivant, à quelle heure il arrive, et quelles sont les alternatives à proximité – train, tram, vélo, covoiturage... Capteurs sismiques et d’humidité dans les villes soumises aux glissements de terrain, telle Rio de Janeiro. Capteurs sur les bacs à ordures, afin d’améliorer la traçabilité de la collecte – et adapter la facturation au comportement de chacun à l’égard des déchets. Capteurs sur les places de parking, permettant de savoir par GPS ou Smartphone où sont celles disponibles, et de réduire ainsi le niveau de stress et de dioxyde de carbone dans les villes - dont 30 % du trafic serait consacré à la recherche de stationnement.

Capteurs encore sur les lampadaires, comme à Oslo, capables de mesurer avec précision le niveau de luminosité, afin d’optimiser l’éclairage selon la météo et la saison, au gré des besoins réels de la population. Capteurs aussi sur les routes, à même de prévenir Bison futé en cas d’embouteillage en formation, la police et les secours en cas d’accident, les directions de l’équipement en cas de problème sur la chaussée, voire de récupérer l’énergie du soleil, de la pluie, du vent ou de la terre pour alimenter les véhicules électriques en circulation, illuminer la chaussée, contribuer à dégeler ou refroidir le bitume les jours de grand froid ou de grosse chaleur...



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