De tout temps explorateur, l’humain a aujourd’hui de plus en plus les capacités de voyager à la rencontre d’autres formes de vies. Mais avec quels vaisseaux va-t-il explorer l’Univers demain ? Les avancées technologiques ou bien les connaissances des possibilités de l’esprit seront-elles à l’œuvre ? De multiples questions s’élèvent face à cet avenir proche, qu’une série de trois petits films vient interroger.
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Je suis persuadé que nous sommes très loin de maîtriser, de connaître, de savoir tout ce qui existe au-delà du matériel et du physique », souligne Jean-François Clervoy, astronaute senior à l’intelligence éclairée et parfait amoureux de la série
Star Trek, dans un documentaire consacré aux liens entre les Terriens et l’espace – produit et réalisé par INREES TV. À voyager dans les lumières inouïes de l’Univers, à visiter la beauté silencieusement ordonnée du ciel comme on avance en fluidité sous une pluie d’étoiles, ce nouveau documentaire en trois temps intitulé
Le jour où les Terriens sont devenus extraterrestres étonnera jusqu’au spectateur le plus incrédule.
Jean-François Clervoy raconte ainsi, l’émotion intacte, la montée de ses larmes en observant la Terre flotter dans l’espace. Il dit la soif de connaître l’Homme qui, par nature, veut toujours explorer plus loin. Viser la Lune, Mars, puis sortir de notre système solaire et, qui sait, de notre galaxie. C’est l’enjeu. L’Homme construira demain d’impeccables vaisseaux spatiaux pour découvrir et conquérir de nouvelles planètes. C’est dans son ADN astronomique. Nous sommes les enfants des étoiles.
Il n’y a qu’à se souvenir que les atomes constituant nos corps humains sont à quatre-vingt-dix pour cent identiques à ceux des étoiles. Pour cette raison, peut-être l’homme est-il capable par sa lumière organique de se faire voyageur astral pour promener sa conscience dans l’immense Univers. «
Le voyage astral est un processus encore mal compris, mais qui ouvre à des potentialités extraordinaires », annonce la voix off du documentaire. «
Grâce au véhicule “conscience”, les limites n’existent plus. Alors une infinité de mondes exogènes s’ouvrent à nous. »
Le corps humain se fait ainsi corps astral. Le voyageur devient enfant dans l’éclat du mystère. Par la source d’informations nouvelles qu’il intègre dans son corps biologique, une fois l’expérience spatiale terminée, le voyageur astral change son rapport au monde. Les notions de temps et d’espace évoluent par la révélation d’univers constellant de beauté.
Marc Auburn explique qu’il peut cibler la zone du ciel qu’il veut visiter – une étoile, un nuage de gaz, une constellation, un vortex, une galaxie. «
Il y a des sens qui n’existent pas dans le corps biologique, mais qui existent dans le corps astral », observe-t-il encore. Le corps astral n’aurait pas de limites de vitesse pour évoluer dans un espace sidérant de lumières. Un Cosmos si merveilleux à voir qu’il serait hasardeux d’en attribuer la beauté au hasard.
Nous vivons sur un miraculeux atome bleu de mer à l’échelle de l’Univers, où la vie a pu naître, et renaître, grâce à l’exacte concordance de facteurs subtils. Lorsque l’âme s’y meut dans un élan astronautique ou baudelairien, cet Univers n’est pas si noir qu’on l’imagine. Sa dominante est blanche comme un rideau d’étoiles avec des jeux de lumière dont la poésie fait frémir, des teintes nuancées et des nuages de gaz fluorescents qui évoluent dans les couloirs du temps.
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