À l’âge de 5 ans, Annabel souffre d’une maladie intestinale incurable. Quatre ans plus tard, elle fait une chute terrifiante. Elle s’en sortira avec quelques égratignures, et mystérieusement guérie…
Depuis plus de quatre ans, Annabel souffre d’une maladie digestive incurable qui lui cause des obstructions intestinales chroniques. Combien d’intubations, de scanographies, de biopsies, de prélèvements sanguins, de pilules avalées ? Le 30 décembre 2011, alors qu’elle a 9 ans, elle sort jouer avec sa grande sœur dans le grand peuplier derrière la maison.
« C’était une aire de jeu, un château féérique et un safari tout en un », rapporte sa mère Christy Wilson Beam dans son livre
Miracles du paradis.
Assises haut dans l’arbre, à côté d’un trou qu’elles appellent « la grotte », elles entendent la branche craquer. En essayant de rebrousser chemin, Annabel tombe dans le trou… Le père, Kevin, monte avec une lampe pour récupérer sa fille. L’arbre révèle son secret : il est creux. Annabel a fait une chute de neuf mètres, la tête la première. Elle est immobile, recroquevillée en position fœtale dans la poussière. La mère appelle les secours. Kevin demande à sa fille de bouger un membre. Annabel lève un bras qui retombe mollement. Elle est vivante. Les secours ne peuvent ni descendre car l’arbre est trop étroit, ni le couper de peur qu’il ne s’écroule sur la fillette. Ils fabriquent un système de poulies et un harnais, en espérant qu’elle pourra l’enfiler. Le responsable voit qu’Annabel est maintenant assise. Annabel dira par la suite être allée au paradis, qui avait des portes dorées.
Annabel a fait une chute de neuf mètres, la tête la première.
Elle pensait être assise sur un nuage, mais
« c’est plutôt comme être suspendue au-dessus de l’univers », raconte-t-elle. Étant de confession chrétienne, elle rapporte avoir rencontré Jésus. La petite fille lui aurait demandé à voir les « créatures » qui ont le corps d’un lion et la tête d’un aigle.
« Il m’a dit non ! », s’exclamera-t-elle.
Par contre, « Jésus » lui aurait indiqué qu’elle devait s’en retourner, que ce n’était pas son heure et il lui aurait envoyé un ange le temps qu’elle soit secourue en précisant :
« À ce moment-là, Anna, tu seras tout à fait bien. » La petite fille raconte être « revenue » dans l’arbre avec l’ange qui a éclairé l’intérieur du tronc.
« Il avait plutôt l’air… d’une fée », précise-t-elle. Les deux seraient restés assis silencieusement, dans un halo de lumière. Au bout de deux heures, Annabel arrive à enfiler le harnais envoyé par les secours.
Elle apparaît dans la lumière des projecteurs sous un tonnerre d’applaudissements. Les secouristes ne trouvent pas de fractures. Immédiatement emmenée aux urgences en hélicoptère pour une batterie de tests, Annabel en ressort le lendemain avec seulement quelques égratignures. Au cours des mois qui suivent, les médecins doivent se rendre à l’évidence : Annabel est guérie de sa maladie intestinale. Les parents parlent d’un « miracle ».