Comment un mauvais regard peut-il contenir tant de pouvoir ? Pour se débarrasser du mauvais œil, la première chose à faire est de le comprendre ! L’auteure Sandy Tatoo 2.0 publie aux éditions Contre-dires un ouvrage consacré intégralement à ce phénomène vieux comme l’humanité. Dans cette bonne feuille, découvrez quelques pages de Mauvais œil : adieu et à jamais !
Perceptions
Audrey Hoover / Unsplash
Le mauvais œil d’hier… Depuis le berceau de l’humanité
Commençons par une petite définition synthétique du mauvais œil.
Il s’agit d’un mauvais sort destiné à porter préjudice à une personne. Paradoxalement, il peut aussi être provoqué par « trop » de compliments, « trop » d’admiration ou de louanges (« je veux trop être comme lui·elle », « sa vie est trop bien », etc.) exprimés. L’analyse est ici évidente : l’avalanche de compliments trahit l’envie, mais dévoile également, par un simple regard, un « trop » de jalousie et d’envie, ou de colère (« je le·la déteste », « je ne comprends pas sa réussite, ça me rend violent·e à l’intérieur de moi », « il·elle a trop de chance, ce n’est pas normal par rapport à moi », etc.). Il est dit que ce sortilège, qu’il soit volontaire ou involontaire, provoque ensuite des troubles dans la vie de la personne qui y est exposée, tels que des faiblesses physiques, des maladies, des dépressions et des blocages à répétition qui sont absolument incontrôlables et imperceptibles tant qu’elle n’en a pas conscience.
Ce phénomène existe depuis le berceau de l’humanité et fait la part belle à la matérialisation des croyances. Non, ce n’est pas une erreur de dire qu’il se rencontre déjà à la préhistoire, et même avant. Il a pris toute sa force à partir du néolithique, où les premiers clans d’hommes et de femmes sédentaires ont voulu se distinguer progressivement entre eux, pour évoluer intellectuellement et socialement.
C’est vers 10 000 avant Jésus-Christ, avec la sédentarité, que les hommes et les femmes ont créé des villages et ont naturellement cherché à développer tous leurs savoirs communs. Ils ont aussi rapidement compris qu’il fallait établir des règles et s’y conformer pour apprendre à vivre ensemble et être utiles les uns aux autres, que ce soit par les inventions techniques ou l’utilisation intelligente de leur environnement pour mieux contrôler leur approvisionnement en nourriture, se protéger et assurer le développement des populations. Pour que tout cela fonctionne, les premiers humains, dont nous sommes tous et toutes les descendant·es, ont eu besoin de mettre en place une hiérarchie qui dicterait les règles à suivre, les liens et les niveaux de ces nouveaux groupes sociaux.
Selon mes propres analyses et celles de plusieurs sources documentaires que j’ai pu étudier lors de l’écriture de ce livre, sans oublier mes souvenirs de cours d’histoire à l’école, je crois que cette évolution d’entraide « bien intentionnée » au départ a rapidement fait naître des différences négatives et contrariantes entre les êtres humains. Ces différences ont créé de nouveaux comportements et de nouveaux états émotionnels inconnus de tous et toutes à ce stade de l’histoire de l’humanité : ils ont apporté au quotidien des hommes et des femmes de nouvelles sources d’information et d’interrogation qui ont donné naissance aux forces surnaturelles positives et négatives de l’invisible.
En créant, volontairement ou non, ces différences, les premiers hommes ont développé la jalousie et le besoin de créer des envies. L’un des problèmes, aujourd’hui encore, c’est que cela a nécessairement engendré une envie de compétitivité toxique pour avoir des biens et du pouvoir que ce soit pour une raison de survie, de conquête ou pour se démarquer.
C’est cette supposition qui m’amène à vous soumettre l’hypothèse suivante : le juste équilibre et le respect d’autrui ne sont finalement pas dans l’ADN des hommes et des femmes, à la racine même de leur existence terrestre – hypothèse que j’applique uniquement à l’humain primaire non philosophique ou spirituel, j’insiste sur cela ! En revanche, grâce à leur développement intellectuel et émotionnel, les humains ont rapidement compris l’injustice, l’impuissance et les limites de leurs mauvais comportements. En tirant les leçons de leurs propres déboires, ils ont su qu’ils faisaient fausse route et qu’il était vital de réfléchir et agir avec bon sens, afin d’apprendre à se canaliser, pour maîtriser au minimum leurs pulsions primaires potentiellement chaotiques, les dépasser et les effacer par des actions et des raisonnements stratégiques, plus sages et efficaces pour leur avenir commun. Je pense même que c’est à cette période de l’histoire que l’évolution de la conscience humaine a commencé. En tout cas, que l’on retrouve les premières preuves de l’organisation sociale des hommes.
L’apparition de cette part comportementale très primaire, incertaine, sombre et négative des premiers êtres, les a obligés à apprendre à identifier et à faire la différence entre le bien et le mal, les bonnes et les mauvaises actions, la justice et l’injustice et, bien plus tard, ce qui est moral et ce qui ne l’est pas.
Bien sûr, les tragédies de l’humanité ne sont pas toutes issues des mauvaises intentions que l’on a attribuées trop facilement aux nombreux diables et aux vilaines pensées, en particulier pour nous décharger de nos propres responsabilités humaines. Cependant, c’est bien à cause de ce type d’énergies et d’intentions néfastes que les forces et les croyances dans les puissances du tristement célèbre mal se sont développées, existent et perdurent aussi puissamment aujourd’hui encore, en nous et envers autrui. Je n’ai pas de preuve tangible, mais je serais prête à parier sur le fait que la naissance du tristement célèbre mauvais œil est bien la conséquence des intolérances et des jalousies des humains entre eux.
Plus les Hommes ont évolué, plus les différences entre eux sont devenues importantes, et plus le mauvais œil et la jalousie ont pris de la force et de la place dans nos vies.
Si vous avez envie d’en apprendre davantage sur les racines, l’histoire, les fondements et les différentes études sur le mauvais œil, je vous invite à étancher votre curiosité par des recherches sur le web. De nombreuses sources bien documentées vous y attendent.
Quant à moi, je m’arrête là, car je souhaite surtout, dans ce livre, vous inviter à porter un regard plus actuel, plus moderne et à bannir toute langue de bois sur ce sujet reconnu comme hautement délicat. Croyez-moi ou non, pour l’avoir observé de très près, il l’est ! [...]
Mauvais œil : adieu et à jamais !, Sandy Tatoo 2.0, éditions Contre-dires, 2024, p.11 à 15.
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