Grâce à une caméra conçue pour observer les rayons cosmiques, un chercheur a filmé des images qui attesteraient de la présence lumineuse d’un « ange » dans son laboratoire. Retour sur une expérience scientifique étonnante.
La plupart des traditions spirituelles mentionnent la présence d’anges aux côtés des humains. Ces êtres bienveillants n’attendraient même que notre appel pour se manifester et nous guider sur nos chemins de vie, voire en nous apportant guérison physique et psychique. Mais qui, hormis un esprit fantasque perdu dans ses rêves, pourrait prétendre photographier ces êtres invisibles – pour peu qu’ils existent ? C’est pourtant le projet fou dans lequel s’est lancé le D
r Gary Schwartz, un scientifique pur et dur. Professeur de médecine et de chirurgie à l’université d’Arizona, auteur de près de 500 articles scientifiques (certains parus dans la prestigieuse revue
Science), il n’accorde de crédit qu’aux statistiques issues de la recherche. Mais il affirme aussi que
«
l’intégrité scientifique consiste à suivre les données là où elles vous conduisent », même si le chemin qui se révèle n’est pas celui auquel le chercheur s’attendait. Quand on lui demande comment il peut sérieusement vouloir prouver l’existence des anges, Gary Schwartz rectifie immédiatement.
«
Je ne cherche pas à prouver leur existence, mais à offrir aux anges – s’ils existent – la possibilité de prouver eux-mêmes leur existence. » Il précise :
« Mon rôle, en tant que scientifique, est de fournir les conditions les plus fiables et sensibles pour découvrir des données. Je ne suis que l’expérimentateur, le reste leur appartient. »
En proposant aux anges de se manifester, il leur permet donc de devenir des collaborateurs actifs. Étonnant renversement de perspective. Le D
r Gary Schwartz est familier des mondes invisibles : depuis plusieurs décennies, il mesure les capacités psychiques des guérisseurs et des médiums. C’est d’ailleurs dans le cadre de cette recherche qu’il a découvert que de nombreux guérisseurs disaient ne pas être seuls, et se sentir soutenus par un guide invisible lorsqu’ils pratiquaient guérison énergétique ou acte médiumnique. Gary Schwartz n’a jamais voulu inclure ce paramètre, car c’était un challenge suffisant d’obtenir des fonds universitaires pour des recherches portant sur les médiums... Il n’allait pas y ajouter un guide invisible ! Pourtant un jour, le chercheur a constaté qu’une
« volonté provenant d’ailleurs » semblait vouloir interférer avec ses propres recherches. Face à l’insistance de cette entité – un ange prénommé Sophia, lui apprit un médium –, Gary Schwartz a décidé d’aller plus loin...
Les anges et la lumière
Gary Schwartz est parti du double constat que les textes sacrés de plusieurs traditions parlent des anges comme d’apparitions lumineuses, et que par ailleurs nous ne voyons qu’une infime partie du spectre lumineux. Nos yeux sont en effet incapables de percevoir la plupart des ondes qui se propagent autour de nous, notamment les rayons X ou les rayons gamma. C’est l’émission de ces très hautes fréquences que Gary Schwartz a décidé de mesurer dans son laboratoire, grâce à une caméra utilisée en astronomie et pourvue d’une lentille ultrasensible, à même de capter les rayons gamma et les rayons cosmiques. Ces derniers, émis par les étoiles, nous environnent à chaque instant puisqu’ils traversent la matière. Invisibles, ils pénètrent aussi bien le sol planétaire que nos maisons, dont ils traversent murs et toitures.
Ainsi, une chambre noire ne l’est que pour nos yeux car au niveau de la réalité subtile, elle est emplie de lumière cosmique (tout comme le ciel brille de la lumière de milliards d’étoiles que nous ne voyons pas à l’œil nu). Une fois la caméra installée dans la chambre noire de son laboratoire, le chercheur invite donc l’ange Sophia à manifester sa présence lumineuse. Pendant 30 minutes, la caméra filme les rayons cosmiques puis l’ange est invité à quitter la chambre noire. Des images témoins, filmées avant et après, servent de points de repère pour mesurer l’influence du supposé ange sur la lumière cosmique (donc invisible) sporadiquement présente autour de nous. Ensuite, l’expérience est renouvelée mais c’est une défunte, Suzy, qui est invitée à son tour à entrer dans la chambre noire. Le but est non seulement de déterminer si un être invisible peut signaler sa présence en générant de la lumière, mais aussi de mesurer d’éventuelles différences entre les entités. La forme, l’intensité de la lumière sont-elles les mêmes quand c’est un ange qui se trouve dans la chambre noire, ou quand c’est un défunt ? L’analyse des variations lumineuses est ensuite effectuée par un logiciel de traitement d’images.
Afin d’exclure les phénomènes parapsychologiques classiques (par exemple, du simple fait de sa présence et de ses attentes, le chercheur pourrait influencer les données), l’expérience est par la suite répétée en aveugle : elle a lieu la nuit et c’est un programme informatique qui choisit, de manière aléatoire, l’heure et l’ordre de passage (de l’ange ou du défunt), qui lance les invitations et qui donne les instructions aux « cobayes » invisibles.
Le chercheur invite l’ange Sophia à manifester sa présence lumineuse.
Une force extérieure a bien aidé le chercheur
Les résultats obtenus par le D
r Gary Schwartz et son équipe, publiés dans la revue scientifique
Explore, sont stupéfiants. Ils démontrent rien moins qu’une force extérieure a bien répondu à leur invitation. En effet, la lumière cosmique qui règne dans la chambre noire est plus intense et change de forme lorsque l’ange ou le défunt sont supposés s’y trouver. C’est à peine croyable, pourtant les résultats sont sans équivoque. En outre, l’intensité est plus forte avec l’ange qu’avec le défunt, et la forme du motif lumineux change elle aussi. Les tests en aveugle vont dans le même sens, et montrent que ces résultats ne sont pas dus à la présence du chercheur. Une intention étrangère (une conscience ?) interagirait donc avec le dispositif mis à sa disposition.
Au-delà de la performance technologique, ces données fournissent un faisceau d’éléments éminemment convaincants. Leur analyse soulève mille questions : les anges et les défunts génèrent-ils eux-mêmes une fréquence lumineuse, ou au contraire agissent-ils sur les fréquences invisibles présentes autour de nous, en créant des motifs particuliers avec ces lumières et en en modulant l’intensité ? Les esprits agissent-ils sur les propriétés des flux d’électrons directement dans les capteurs de la caméra, tout comme, affirment les mystiques, les anges pourraient agir sur les procédés biochimiques de notre cerveau pour y imprimer une image ou une idée ? Quels facteurs (électroniques, environnementaux, voire spirituels) augmentent ou inhibent le procédé ?
Ces résultats invitent à poursuivre les recherches, mais les données recueillies par Gary Schwartz démontrent qu’il est désormais techniquement envisageable de tester l’hypothèse selon laquelle il existerait des anges autour de nous qui seraient disposés à nous aider – jusque dans nos recherches scientifiques. Grâce aux technologies disponibles aujourd’hui, il est à présent possible de mener cette recherche de manière empirique...