Sur la grande île de Hawaï, depuis mi-juillet 2019, des milliers d’opposants à la construction d’un télescope géant sur la montagne sacré Mauna Kea défendent une réalité spirituelle face à la logique d’un projet scientifique ambitieux. Reportage chez les protecteurs du volcan.
Nature
Stéphane Allix
L’archipel se mobilise. Les drapeaux indépendantistes hawaiiens flottent à l’arrière des voitures tandis que nous roulons sur la Highway 200 en direction de l’ouest. La route monte en permanence depuis la ville côtière de Hilo, à l’est de la grande île de Hawaï. En à peine quelques dizaines de kilomètres ma fille Luna et moi sommes passés du niveau de la mer et d’un décor de tropiques, à un paysage désertique à près de deux mille mètres d’altitude. La route passe entre les deux imposants volcans emblématiques de l’île : le Mauna Loa au sud et le Mauna Kea au nord, respectivement 4 170 et 4 207 mètres d’altitude. Mauna Kea est la contraction de Mauna a Wākea. Mauna signifiant « montagne » en hawaiien, Mauna a Wākea désigne la « Montagne de Wākea », Wākea étant pour les Hawaiiens « le père du ciel », « le père céleste ». Ce lieu majestueux est l’endroit le plus sacré d’Hawaï. L’accès à son sommet a longtemps été exclusivement réservé aux Ali’i, aux chefs traditionnels, dont certains sont enterrés sur le volcan dans des sites funéraires sacrés. Contrairement à d’autres volcans plus au sud de l’île, le Mauna Kea n’est plus en activité depuis 4 500 ans.
Le Mauna Kea encore partiellement voilé de nuages, depuis le site de protestation.
Si on le mesure non pas depuis le niveau de la mer mais depuis sa base au fond de l’océan pacifique, le Mauna Kea est la plus haute montagne du monde. Sa silhouette est massive, ses pentes douces. Tandis que nous approchons, le sommet est encore caché dans une épaisse couverture nuageuse, comme une gigantesque couronne blanche.
Et puis soudain, alors que le ruban d’asphalte traverse des coulées de lave millénaires, nous apercevons au loin un attroupement de centaines de personnes, de véhicules, de tentes et de drapeaux flottant dans le vent. À l’intersection de la Highway 200 et de la route d’accès au sommet du Mauna Kea, croisement d’ordinaire désert, c’est l’effervescence depuis la mi-juillet.
En raison de sa position géographique et de l’atmosphère raréfiée et sèche au sommet du volcan, ainsi que d’une très faible pollution lumineuse, l’endroit est un lieu idéal pour l’observation astronomique. En 1968 l’université de Hawaï s’est vu confier la gestion exclusive de l’endroit et autorisa l’installation d’un premier télescope. Au départ, le projet ne prévoyait la mise en œuvre que d’un observatoire unique, mais bientôt, un deuxième fut construit. Dès la fin des années 1970 lorsqu’un troisième télescope voit le jour, nombreux sont ceux qui commencent à s’alarmer, notamment de l’éventuel l’impact environnemental négatif de telles installations. En effet, la montagne représente un espace écologique fragile. Pourtant, aujourd’hui se sont… treize télescopes qui y ont été érigés. Chaque projet a suscité des réticences chez les Hawaiiens ; ce qui se passe depuis quelques semaines n’est donc pas le premier conflit.
Pumehana Cabral, une des kia’i de la première heure sur le site du blocage.
Je me gare en bordure de la route, et Luna et moi nous mettons en quête de la tente « informations » dont on m’a indiqué l’emplacement. Des nombreux volontaires sont déjà en pleine activité malgré le froid et l’heure matinale. Tente « informations », tente « cantine », tente « accueil des bénévoles », tente « matériel », etc. l’organisation est maintenant bien rodée après plus d’un mois d’occupation pacifique du site. On nous dirige vers la tente « média » où je fais la connaissance d’une membre de l’équipe, Pumehana Cabral, une jeune femme énergique aux yeux en amande, protectrice de la première heure comme elle me l’explique :
— Nous ne sommes pas des protestataires mais des « protecteurs », des kia’i en hawaiien. Les protecteurs du Mauna Kea.
— Expliquez-moi. Qu’est ce que cette montagne représente pour vous ?
— C’est la montagne de notre créateur. Elle est le centre de cette île, mais aussi le cœur du peuple hawaiien. C’est un endroit où nous croyons que nos ancêtres résident, ainsi que nos dieux. C’est un endroit à la fois énergétique et spirituellement puissant. C’est la raison pour laquelle il nous faut le protéger à tous prix.
— Quel est votre lien avec ce lieu ?
— Il y a certains endroits où l’on va pour se connecter avec nos ancêtres, et pour moi le Mauna Kea est un tel lieu. En venant ici sans doute avez-vous senti une énergie différente. Vous sentez la présence de ceux qui sont venus avant nous. Cela nous donne une responsabilité pour ceux qui viendront après nous. Celle de protéger cet espace.
— En quoi ce projet de télescope géant pose-t-il problème ?
— Cet endroit est particulièrement spirituel pour nous, mais d’un point de vue purement environnemental la montagne est également un aquifère, une gigantesque réserve souterraine d’eau pour tous les habitants de cette île. Depuis cinquante ans on construit des télescopes sur cette montagne, ce qui nécessite des fondations qui menacent les réserves d’eau, en plus de désacraliser la montagne.
Kalani, un hawaiien géant engagé depuis les premiers jours dans la défense du site sacré.
Le projet du Télescope de trente mètres, le TMT, qui mobilise l’opposition actuelle est le fruit d’une collaboration internationale dirigée par l’Université de Californie et le California Institute of Technology regroupant un consortium d’universités et d’instituts aux États-Unis, au Canada, en Chine, en Inde et au Japon. Il vise à mettre en œuvre un télescope doté d’un immense miroir de trente mètres de diamètre et certains des plus grands capteurs du monde. Pour les promoteurs du TMT, les conditions atmosphériques et la position de Mauna Kea font du volcan hawaiien le lieu idéal pour la construction d’un tel observatoire qui deviendrait ainsi le plus grand télescope au monde. Le coût de ce projet scientifique hors norme est évalué à 1,4 milliard de dollars.
Le Mauna Kea a été choisi comme site du TMT en 2009. Après des années de procédures, la construction devait démarrer en 2015, mais déjà des manifestations avaient empêché le début des travaux, suite à quoi la Cour suprême de Hawaï avait annulé le permis d’installation du télescope. Les négociations ont repris, sous de fortes pressions, et il a été notamment envisagé de conditionner la construction du TMT au démantèlement et au retrait des télescopes du sommet qui sont en cessation d’activité. Il y a actuellement treize télescopes au total, et cinq étaient donc susceptibles d’être démantelés avant que le TMT ne commence ses opérations ; cela ne s’est pas concrétisé. Pumehana fulmine :
— À plusieurs reprises il a été dit que les télescopes qui ne sont plus en fonctionnement seraient démantelés, mais ça n’a jamais été fait. Voilà trop longtemps que des choses sont annoncées et ne sont pas respectées. Aujourd’hui, ils veulent construire un télescope de trente mètres, ce qui équivaut à un immeuble de 18 étages, sur une superficie de 5 hectares. Sur cette île, aucune construction n’est autorisée pour une telle hauteur.
Saddle Road, axe est-ouest traversant la grande ile de Hawai’i. Les kia’i (protecteurs) bloquent la route d’accès qui mène au sommet.
Le 30 octobre 2018, une décision de la Cour suprême de Hawaï autorise finalement à nouveau la construction. Cette décision de justice donnant raison aux promoteurs du TMT s’est appuyée notamment sur une étude d’impact environnementale affirmant qu’étant donné la pollution déjà existante, la dégradation qu’apportera le projet serait insignifiante, m’explique Pumehana. Un rapport de la NASA publié en 2005 révélait que 35 années d’activité astronomique sur la montagne avaient en effet causé « des dommages considérables, substantiels et néfastes ». Les risques de pollution de la nappe phréatique ne sont pas négligeables : l’exploitation des télescopes conduit notamment aux déversements de liquides toxiques, d’eaux usées et de mercure dans l’environnement. La pollution de la nappe phréatique serait irréversible et affecterait l’eau potable de l’île sur plusieurs générations. Pour Pumehana, comme pour les milliers de protecteurs campant au pied du volcan, c’est inacceptable.
— C’est un décret dangereux car il déclare en substance que dans la mesure où la montagne a déjà été polluée et désacralisée, il est possible d’y construire à nouveau. En laissant faire une nouvelle fois, cela permettrait que cet argument soit employé à nouveau dans l’avenir, sur d’autres sites sacrés. Aussi, depuis la mi-juillet, les gens sont là pour protéger ce lieu.
Le 10 juillet, le gouverneur David Ige annonçait que la construction du TMT sur le Mauna Kea allait commencer dans la semaine du 15 juillet. Dès le vendredi 12, les premiers protecteurs arrivèrent discrètement dans plusieurs voitures à l’intersection de Saddle Road et de Mauna Kea Access Road afin d’empêcher les équipes de construction d’atteindre le sommet pour commencer les travaux. Le lundi 15 juillet, la foule compte des milliers de personnes rassemblées pacifiquement dans un froid glacial. Les kūpuna (les anciens), se placent en première ligne. Le 17 juillet, au troisième jour et, bien que les manifestations se soient déroulées dans le calme, les arrestations commencent et 33 kūpuna sont interpellés. Nombre de policiers chargés de l’opération sont issus des mêmes communautés que les protecteurs. Ils se connaissent parfois personnellement. Il y a beaucoup d’émotion.
— La première semaine, on a bloqué la route d’accès au sommet. Précise Pumehana. Certains protecteurs se sont enchaînés à des grilles de métal anti-bétail sur la route, afin d’empêcher les machines de monter pour démarrer la construction.
Trois fois par jour, à 6h, midi et 18h, devant la tente des Kupuna, les anciens, installée sur la route bloquée, se tiennent des cérémonies de chants et de danse (hula). Parfois un ancien prend la parole.
La présence massive des manifestants a permis de stopper le démarrage des travaux, et a également contraint les autres observatoires à cesser leur activité. L’objectif immédiat des protecteurs est d’arrêter la construction du télescope et leur combat commence à dépasser les frontières de l’archipel hawaiien. Des manifestations de soutien ont eu lieu aux États-Unis ainsi que dans plusieurs états du Pacifique. Mauna Kea et son caractère sacré résonne chez plusieurs peuples indigènes mais aussi parmi les scientifiques. En effet, des centaines d’astronomes du monde entier ont signé une lettre publiée dans la revue Nature qui s’oppose aux arrestations de manifestants et à la manière dont le projet a été engagé. Dans Nature, on peut lire : « De nombreux scientifiques se sont prononcés contre la construction du TMT à Hawaï, invoquant la nécessité d’écouter les voix autochtones. Ils comprennent un certain nombre d’étudiants et de chercheurs affiliés à des institutions travaillant sur le TMT. Le président de l’Université de Colombie-Britannique à Vancouver, qui participe au projet TMT en tant que membre de l’Association canadienne de recherche en astronomie, a demandé un moratoire de 60 jours sur le projet. »
L’astrophysicien franco-américain Franck Marchis astronome à l’Institut SETI a publié sur le site Cosmic Diary : « J’aime l’astronomie et la science – mais je comprends aussi le patrimoine et l’importance culturelle du Mauna Kea pour les gens d’Hawaï. Avec nos yeux rivés sur le prix et sur la course actuelle vers des télescopes toujours plus grands et plus nombreux sur le Mauna Kea, je crains que nous ayons oublié que nous sommes des invités. Nous avons été invités dans la maison de quelqu’un. Et nous rendons cette extraordinaire hospitalité en piétinant des traditions sacrées. »
Les sénateurs Bernie Sanders et Elizabeth Warren, ainsi que des célébrités telles que Leonardo DiCaprio, ou Bruno Mars ont exprimé leur soutien aux protecteurs. Dwayne Johnson (the Rock), d’origine samoane ou l'acteur hawaïen Jason Momoa (Aquaman) se sont rendus sur le site de protestation au pied du Mauna Kea pour se joindre au blocus.
À d’autres moments, les soutiens nombreux venus de l’ensemble du monde polynésien, mais aussi d’Hollywood, se présentent devant cette même tente.
En septembre 2015 au début des premières manifestions, Duane W. Hamacher, Professeur associé d’astronomie indigène et de Science à l’école de Physique de l’université de Melbourne avait écrit dans The Conservation : « Ce n’est pas une bataille entre religion et science. Les Hawaïens ne sont pas antiscience, ils ne cherchent pas à imposer leurs croyances traditionnelles aux autres, ni à étouffer l’avancement scientifique et économique. Ils s’opposent simplement à la construction d’un autre télescope sur leur montagne sacrée. Comment pouvons-nous avancer ensemble ? Nous pouvons examiner les collaborations réussies entre scientifiques et peuples autochtones sur d’autres projets. Le développement du radiotélescope Square Kilometre Array en Australie occidentale est le résultat d’une étroite collaboration et de consultations permanentes entre les astronomes et les propriétaires traditionnels de la terre. Nous, astronomes, devons reconnaître que nous n’avons pas le droit inhérent de développer le Mauna Kea. Et si un consensus ne peut être trouvé, nous devons être disposés à envisager un lieu différent pour le TMT. »
C’est en effet ce que demande les protecteurs, comme me le confirme Pumehana :
— La solution est de ne pas construire le TMT ici, qu’ils le construisent ailleurs. Il existe dans le monde d’autres endroits qui pourraient l’accueillir. Ce que nous voulons est que ce ne soit pas à Hawaï.
Un site de secours a en effet été envisagé dans le projet initial : l’observatoire Roque de los Muchachos à La Palma, une des îles Canaries en Espagne. Le ministre espagnol des Sciences, l’ancien astronaute Pedro Duque, a déclaré début août que le TMT y était le bienvenu. Mais le site de La Palma présente des inconvénients, notamment du fait de son altitude inférieure à celle du Mauna Kea. Ce site soulève également des questions environnementales. Je fais remarquer à Pumehana qu’il a été proposé que le TMT soit construit sur l’emplacement d’un des télescopes qui ne sont plus en service sur le Mauna Kea.
— Aujourd’hui nous n’avons plus confiance. On ne croit plus qu’ils feront ce qu’ils ont dit qu’ils feront, puisque ça n’a pas été le cas dans le passé. Mais même s’il mettait ce TMT à la place d’un autre, je pense que l’impact de ce nouveau télescope serait malgré tout considérable. Et si on laisse faire une fois ici encore, qu’est-ce qui empêchera que d’autres constructions suivent ailleurs ? Cet endroit est un pu’uhonua, un lieu de refuge en hawaïen. C’est un espace sacré. Un endroit où nous vénérons nos dieux et notre terre natale. Être ici en tant que protecteur est une forme de pratique spirituelle, un moment où nous retrouver ensemble. Nous serons là pour protéger notre terre aussi longtemps que cela sera nécessaire.
Le combat pour le Mauna Kea réveille l’ensemble du monde polynésien.
Une intransigeance qui désole ceux qui soutiennent l’installation du TMT à Hawaï, notamment pour les programmes éducatifs et les revenus financiers qui vont en découler, mais aussi pour les emplois qualifiés que cela va créer. Les sondages indiquent que chez les hawaiiens eux-mêmes, on compte une proportion importante de gens favorable au projet. Pour Julien Lozi, astronome français travaillant au télescope Subaru sur le Mauna Kea : « le TMT a passé plus de 10 ans à préparer les étapes nécessaires au niveau légal, mais aussi à engager des discussions dans la population. Le TMT a tout fait pour ne pas reproduire les erreurs du passé, et pour donner le plus d’opportunités possibles à la communauté locale. »
Pour les partisans du TMT, tant parmi la population locale qu’au sein de la communauté scientifique, une solution de réconciliation serait souhaitable, et elle ne doit pas obligatoirement passer par le déplacement du TMT en dehors d’Hawaï.
Durant la matinée, les nuages avancent et bientôt un brouillard se répand et enveloppe le camp. Le Mauna Kea est devenu invisible, on n’y voit plus à trente mètres, et une pluie glacée s’abat. Et puis un coin de ciel bleu réapparaît. Les nuages sont chassés aussi brusquement qu’ils sont arrivés.
Trois fois par jour, à 6h, midi et 18h, se tiennent devant la tente des anciens, installée sur la route bloquée, des cérémonies de chants et de danse sacrés. Lorsque la cérémonie de midi commence, il n’y a plus un nuage et le soleil nous inonde. Le sommet du Mauna Kea nous regarde alors. Trois jeunes filles bientôt rejointes par des dizaines d’hommes et de femmes entament une série de danses guidées par la voix puissante des maîtresses de cérémonie, et des tambours. Je suis frappé par la force presque surnaturelle des mouvements et de mots. Je ne m’attendais pas à ça. Je suis témoin d’une sorte de transe. D’autres forces sont à l’œuvre ici, c’est perceptible.
Chants et danses sacrés devant la tente de « anciens ». Je suis frappé par la force presque surnaturelle des mouvements et de mots. Je ne m’attendais pas à ça. Je suis témoin d’une sorte de transe. D’autres forces sont à l’œuvre ici, c’est perceptible.
Ému, je m’éloigne et retraverse la grand-route afin de monter sur une hauteur surplombant le campement des protecteurs. L’endroit appelé Puu Huluhulu est sacré, et son accès est restreint, mais j’ai été autorisé à y monter afin de prendre une photo du site de contestation dans son ensemble. Je suis essoufflé par ma courte ascension, ma tête me tourne quelques secondes. L’immense drapeau indépendantiste planté au sommet claque brutalement dans le vent violent qui balaie le promontoire. Je m’approche de la crête, en contrebas m’apparaît le campement, les voitures, les tentes, la zone de cérémonie remplie de danseurs dont les chants me parviennent, étouffés. Je lève la tête vers le Mauna Kea. Il est là, dans toute sa majesté. Le volcan dégage une indéniable force qui impose le respect. Et je réalise qu’à ses pieds, des milliers de femmes et d’hommes se battent pour que soit respectée cette dimension spirituelle dont notre monde « moderne » s’évertue à nier l’existence. Comment trouver le point d’équilibre entre respect de cette réalité immatérielle, et poursuite de la formidable exploration qu’offre la science moderne ?
L’auteur, Stéphane Allix sur le site des protecteurs du Mauna Kea à Hawai’i en août 2019, en compagnie de Kalani, un des Kia’i (protecteurs) de la première heure.
À travers ce combat, les protecteurs du Mauna Kea nous rappellent que des dimensions essentielles de notre réalité sont de nature spirituelle et qu’il convient de leur accorder une oreille un peu plus attentive. Alors peut-être une solution d’équilibre sera-t-elle en mesure d’émerger où science et spiritualité constitueront, non plus deux postures dogmatiques en opposition, mais deux regards complémentaires nourrissant respect et étonnement.
Écrivain et réalisateur, Stéphane Allix est devenu journaliste en rejoignant clandestinement, à 19 ans, en 1988, les résistants afghans en lutte contre l’occupant soviétique. Durant les années 90, il a voyagé à travers le monde, couvert plusieurs guerres, réalisé des films, et écrit plusieurs livres.
Depuis 2003, il est engagé dans l’étude et la recherche sur les conséquences de la révolution scientifique en cours, avec une approche comparée de disciplines telles que la psychia ...
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