Et s’il était possible d’envisager l’avenir écologique sans paniquer ? Certains chercheurs nous livrent les clefs d’une
« happy ecology ».
Art de vivre
Malchevska / Shutterstock
D’éco-anxieux à « éco-heureux », il n’y a qu’un pas. Et si cette éco-anxiété n’était que le catalyseur d’une prise de conscience moteur de changements ? Face à une planète qui tremble, s’essouffle et s’étouffe, l’anxiété nous étreint, quand elle ne nous éteint pas. Comment gérer, psychologiquement et concrètement, ces mues et envisager l’avenir sans se laisser envahir par le scénario du pire ? Comment retrouver la force, la joie et l’envie d’agir pour célébrer la vie dans un monde qui se meurt parfois ?
Nos experts nous confient les clefs « pratiques » d’un monde où il fait bon vivre en se mettant au diapason des mutations intérieures et extérieures.
« Notre tâche n’est pas de réparer le monde entier d’un seul coup, mais de nous déployer pour restaurer la partie du monde qui est à notre portée », écrivait Clarissa Pinkola Estés.
1. Écouter et gérer nos émotions
Passéiste ou futuriste, notre mental nous joue des tours ! Et si s’ancrer dans le présent nous ramenait les pieds sur une Terre où le vert de l’espoir l’emportait sur l’enfer de nos idées noires ? C’est ce que nous proposent certains auteurs, chacun à leur manière.
L’éco-anxiété est cette anxiété dite « environnementale » ressentie face aux enjeux climatiques et écologiques (catastrophes naturelles, dérèglements climatiques…). C’est un sentiment « naturel », nous rassurent Élodie Georges, neuropsychologue, et Arnaud Gauthier, médecin, auteurs de Dépasser son éco-anxiété(1).
Dans un monde en constante mutation qui fait voler en éclats tous nos repères, la peur nous gagne et la joie se perd. Si certains se sentent prisonniers de l’éco-anxiété, cette « peur par anticipation d’un événement catastrophique environnemental, explique Theodore Roszak, d’autres ressentent une certaine “solastalgie”. Ce sentiment douloureux, une perte de réconfort, proche de la nostalgie », ou « une détresse rétrospective », comme la qualifient Élodie Georges et Arnaud Gauthier. Pour transcender cette peur qui paralyse et dépasser ce sentiment d’impuissance qui démoralise, nous pouvons nous reconnecter à notre nature émotionnelle pour en gérer les messages corporels et agir dans un subtil accord entre notre propre nature et la Nature.
Comment s’y mettre : quand l’éco-anxiété déconnecte de soi, de sa propre nature et du monde, il s’agit d’être à l’écoute de ce qui se joue en soi pour se « retrouver ». Pas à pas. Faire une pause et dresser le constat de ce qui ne va pas pour se reconnecter à ce qui nous met en joie. Élodie Georges et Arnaud Gauthier nous invitent à « découvrir une autre manière d’être au monde », en alignant nos valeurs, nos besoins, nos intentions et nos actions. Ils nous accompagnent à chaque stade de notre évolution : l’observation, l’acceptation, le lâcher-prise et l’action. Nos experts conseillent
« d’effectuer les exercices dans l’ordre proposé, sur une période minimale de trois semaines », en précisant que « certains pourront ensuite vous servir toute votre vie ». Plus qu’un jeu, c’est un art d’être et de vivre plus « éco-heureux » !
Observer : dans l’instant, se mettre en position
de « soi observateur » de « soi » face à une situation. Observer nos émotions, nos pensées, nos croyances limitantes, notre corps, nos comportements et nos distorsions cognitives pour en
« prendre conscience » et nous désidentifier de nos émotions. Passage obligé pour passer à l’action en pleine possession de notre vraie nature. Accepter : « L’acceptation, c’est sortir de la lutte
contre les pensées », expliquent Arnaud et Élodie. En acceptant ce qui se joue en nous – pensées, émotions – et en identifiant nos comportements et stratégies de fuite ou d’évitement, nous en prenons naturellement conscience.
Ecrivain, biographe, parolière et scénariste, Stella Delmas est une spécialiste des histoires humaines, des portraits et des fictions. Amoureuse des gens, amoureuse des mots, Stella Delmas est attachée à la recherche du bonheur et du bien-être. Elle a déjà écrit : sur le bonheur, Pour que chaque jour soit un bon jour (Pocket – 2020), sur la méditation, 100 méditations minute et Méditer pour être heureux (Larousse - 2018), sur le bien-être au quotidien, Un moment rien que pour soi (Larousse – ...
À
retrouver
dans
Inexploré n°64
Magnétisme
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