Monde d’en bas : inférieur

À quoi ressemble-t-il ?
Ici, le « bas » n’a rien de péjoratif. Ce n’est pas l’enfer chrétien ni le samsara védique. C’est un monde tangible, sensoriel, lié aux énergies telluriques. On y perçoit des paysages sauvages – steppes, savanes, forêts, lacs, mers, montagnes… C’est l’espace de l’instinct, de l’ancrage. Les esprits qui le peuplent sont essentiellement animaux, mais on peut aussi y percevoir des entités d’apparence humaine, tels ceux d’anciens chamanes. Tous sont dénués d’ego, détachés de la dualité entre le bien et le mal.

Comment s’y connecter ?
Débuter l’exploration des mondes subtils par celui d’en bas permet d’acquérir l’ancrage nécessaire à la découverte des autres. Les yeux clos, à partir de la visualisation d’un point de départ tel qu’un tronc d’arbre, un trou dans le sol, une grotte ou un point d’eau, sentez-vous descendre, via un tunnel par exemple, vers l’intérieur de la terre.

Quelles recommandations ?
Allez d’abord à la rencontre de votre animal de pouvoir, c’est-à-dire de l’esprit qui vous accompagnera dans tous vos voyages au cœur de l’invisible. Posez une intention au départ – sinon, l’expérience sera confuse. Si vous croisez des entités effrayantes, ne paniquez pas : les esprits du monde d’en bas sont là uniquement pour vous initier. Leur allure menaçante est le reflet de vos peurs. Dites-leur mentalement que vous les voyez, demandez-leur pourquoi ils sont là, ce qu’ils essaient de vous révéler. À la fin, remerciez-les.

Monde d’en haut : supérieur

À quoi ressemble-t-il ?
C’est un monde aérien, lumineux, lié aux énergies de douceur, de paix et d’amour. Les ambiances y sont célestes, éthérées, irisées ou pastel, les esprits majoritairement anthropomorphiques. On peut y voir des parents défunts, des personnalités décédées, des divinités, des maîtres spirituels issus de différentes traditions. Tous sont bienveillants, prêts à enseigner et à soigner.

Comment s’y connecter ?
Les yeux clos, sentez-vous vous élever au-delà du cosmos à partir d’un point de départ tel que le toit d’une maison, la cime d’un arbre ou le sommet d’une montagne, ou en visualisant une corde à nœuds, un ascenseur, la fumée d’un feu, un oiseau qui vous prend sur son dos… Une fois pénétré, le monde d’en haut se compose de différents niveaux.

Quelles recommandations ?
Nous avons tendance à vouloir tout de suite monter vers la lumière et le divin. Pourtant, tant que nous ne sommes pas à l’aise avec les énergies terrestres, le reste ne peut se développer convenablement. Formulez clairement votre intention. Demandez d’abord à rencontrer votre enseignant spirituel, à qui vous pourrez ensuite vous relier. Soyez clair sur la nécessité d’en revenir.

Monde du milieu : intermédiaire

À quoi ressemble-t-il ?
C’est la face invisible du monde matériel. Tout ce qui nous entoure, composé d’énergie, communique avec nous sur un plan subtil. On y trouve les esprits des éléments (l’eau, l’air, le feu, la terre), ceux de la nature (les plantes, les arbres, les pierres…), ainsi que le « petit peuple » (fées, lutins, ogres, ondines, elfes et autres gnomes) et les âmes des défunts restées liées à l’existence par une souffrance ou une action à terminer. Dans ce monde, les interactions énergétiques sont très denses. Les esprits y ont des personnalités, des désirs et des buts propres ; ils ne sont pas là simplement pour nous aider.

Comment s’y connecter ?
Par l’intention, la visualisation et le lâcher-prise, il est possible de se relier avec le versant spirituel de la réalité ordinaire. Ainsi, on peut ressentir l’énergie d’un arbre qu’on affectionne, qu’il soit juste à côté ou au fin fond de la Lozère, et travailler avec elle. Par ce biais, on peut aussi recevoir une information, apprendre à connaître les effets d’une plante ou vérifier psychiquement qu’une tante installée à l’autre bout du monde va bien.

Quelles recommandations ?
Du fait des ego et des jeux de pouvoir qui peuvent s’y exprimer, l’exploration de ce monde nécessite un discernement, une discipline. Certaines plantes peuvent par exemple prendre possession de nous si nous n’y prenons garde. D’autres réclament un enseignement spécifique pour devenir des guides. Attention également aux pratiques visant à communiquer avec des âmes errantes. Avec ce type d’esprit, il faut parfois négocier. Posez votre intention, puis sollicitez l’aide de votre animal de pouvoir. Écoutez-le, laissez-le agir, faites-lui toutes les demandes nécessaires pour assurer votre sécurité. Pensez à demander l’autorisation avant d’initier un contact et n'oubliez pas de remercier les esprits.