Entre science et innovation, des infos surprenantes sont au programme de cette période du 30 mars 2023 : une boule de métal géante découverte au centre de la planète, la création de « bio-ordinateurs » à base de cellules cérébrales humaines, des piles et des baskets « naturelles », des populations E.T. qui pourraient envoyer des sondes proches de la Terre.
NATURE – une boule géante 20 000 lieues sous la Terre
Alors que se préparent des séjours sur la Lune et sur Mars, on en apprend encore sur notre bonne vieille Terre. En effet, selon une découverte récente, son centre serait constitué d’une gigantesque boule de métal.
Alors que deux sismologues de l’université nationale australienne étudiaient les ondes sismiques, ils ont mis en évidence, à l’intérieur du noyau central, un «
noyau interne plus profond » d’une grosseur de 644 kilomètres. Les scientifiques précisent que cette structure pourrait s’être formée après un «
événement mondial important du passé » en rapport avec une modification tectonique massive, voilà des centaines de millions d’années. Que faire avec cette découverte ?
Mieux connaître le noyau terrestre permet de mieux comprendre les courants de convection en provenance des profondeurs qui génèrent le champ géomagnétique. Ce dernier «
protégeant la vie sur Terre des rayonnements cosmiques nocifs », d’une certaine façon, cette structure métallique aurait joué un rôle dans le développement de la vie telle que nous la connaissons. Existe-t-elle d’ailleurs, aussi, à des dizaines de kilomètres sous la surface terrestre ? Quelles surprises nous attendraient, si nous avions la possibilité de faire un voyage au centre de la Terre ?
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Découvrir notre odyssée LABORATOIRE – après l’IA, l’IO
Alors que certains parlent de l’humain augmenté, inversement, des machines pourraient profiter de notre matière grise pour mettre l’intelligence artificielle au chômage... Même si cela peut poser des questions éthiques, nous pourrions, bientôt, assister à la naissance d’ordinateurs conçus à partir de neurones humains.
En effet, pendant que l’IA fait débat, des chercheurs pensent à tirer les ordinateurs vers le haut, en les transformant en IO. Cette intelligence organoïde, alimentée par des cellules cérébrales humaines vivantes, pourrait même, un jour, dépasser tout système artificiel, affirment les scientifiques américains de l’université Johns Hopkins. Déjà, le 13 janvier 2020, une équipe avait fait part de ses recherches, alors que ses membres étaient parvenus à créer le premier robot vivant, à partir de cellules issues d’embryons de grenouille. De son côté, depuis 2012, Thomas Hartung transforme des cellules de peau humaine en sorte de cellules souches embryonnaires, puis en cellules cérébrales pour en faire des ordinateurs à neurones. Les organoïdes sont des créations intelligentes constituées de cellules nerveuses, qui seraient capables d’avoir de la mémoire, et d’apprendre en continu. Avec ces versions simplifiées d’organes fabriqués in-vitro, le professeur Hartung explique que l’IO pourrait «
prendre des décisions rapides sur la base d’informations incomplètes et contradictoires ». L’IO pourrait-elle avoir un libre arbitre ? Quoi qu’il en soit, d’après des membres de l’équipe de recherche formés en bioéthique, l’IO ainsi que les bio-ordinateurs ont encore un énorme chemin à parcourir, pour pouvoir éventuellement concurrencer l’IA, ou les êtres humains. Car, si l’artificiel est au service de la société, le vivant doit-il servir le matériel même finalement, au profit d’un humain ?
INITIATIVE – des baskets à la pomme et des piles bio
Sur une planète souillée par des polluants de toutes sortes, des accessoires écolos quotidiennement le jour, en vue d’un quotidien plus vert. C’est le cas des baskets véganes de Nantes, et des piles biochimiques imaginées en Rhône-Alpes.
Avec les Nantais William Lambert et Stéphane Raud, l’art de fabriquer des chaussures est préservé, leurs baskets protégeant, à leur façon, la planète.
Made in Europe à 100 %, grâce aux matières premières sélectionnées par Panorama, cette jeune marque française peut proposer des chaussures véganes, éthiques et stylées... Et ça marche ! Elles sont conçues avec du plastique issu de bouteilles repêchées en mer, et avec des épluchures de pommes. Et si ces dernières ne sont pas bio, on ne peut que saluer la démarche écolo !
En Isère, la start-up BeFC giéroise a peut-être mis en route la pile du siècle, en utilisant notre technique biologique. Comme l’explique la manager de la société, Marie Berthuel, «
un être humain va respirer de l’oxygène tous les jours, manger donc s’approvisionner en sucre et créer de l’énergie ». Cette technologie a été copiée : avec du sucre, des enzymes et du papier carbone et cellulose, une réaction chimique produit de l’électricité. De plus, avec zéro métal et zéro plastique, la pile est en quelque sorte biodégradable. Cette innovation chargée de bonnes intentions – elle pourrait remplacer la pile bouton – est susceptible d’être exportée à l’international.
INSOLITE – des sondes envoyées sur Terre par des vaisseaux-mères
Depuis la création, en juillet 2022 de l’AARO (
All-domain anomaly resolution office, bureau de résolution des anomalies dans tous les domaines) et après l’affaire du ballon espion, les ovnis – qu’ils soient spatiaux, volants, submersibles ou hybrides – sont très suivis par les sphères politiques et médiatiques. D’après un sondage
(1) récent, selon 28 % des Français interrogés croient en l’existence des ovnis (contre 33 % en 1982). Du côté du Pentagone, on conçoit d’ailleurs que la planète puisse être visitée par des créatures venues d’ailleurs. En effet, dans un document publié récemment – le
Physical Constraints on Unidentified Aerial Phenomena – est évoquée la possibilité que des sondes envoyées par des extraterrestres explorent le système solaire. Cependant, les auteurs de l’étude Sean Kirkpatrick (directeur de l’AARO) et Abraham Loeb (professeur à Harvard) pensent que les astronomes ne pourraient pas remarquer ces mini-sondes, car elles ne refléteraient pas suffisamment la lumière du Soleil.
Du reste, en général, les PAN (phénomène aérospatial non identifié) n’ont pas forcément le comportement attendu par les scientifiques. Un sujet à observer de près, puisqu’avec les créations visuelles via l’intelligence artificielle, les hologrammes de plus en plus précis et la prolifération d’aéronefs en tous genres, il faut faire le tri.
(1) Enquête IFOP –
Américains vs Français : qui croit le plus en quoi ?