Quelles réflexions pouvons-nous mener lorsqu'autour de nous tout est plutôt sombre ? Actualité, crise économique, climatique et sanitaire, période anxiogène, comment conserver un esprit joyeux dans cette noirceur ?
Art de vivre
Michelle Leman/Pexels
Que l’on discute météo ou actualité à la machine à café, il est un constat sur lequel on n’a en général aucun mal à s’accorder : « Il n'y a pas de quoi se réjouir. » Il faut dire que l’époque nous gâte : Covid, guerres, catastrophes, réchauffement climatique, souffrances économiques, matérielles et psychiques… Comment être joyeux en pareilles circonstances ? En a-t-on le droit ? Cultiver la joie, est-ce seulement possible ? Est-ce ignorer les maux du monde ou contribuer à les soigner ?
Citée parmi les émotions primaires aux côtés de la colère, de la peur et de la tristesse, la joie est la seule émotion agréable qui fasse contrepoids aux trois autres. Est-elle la plus puissante, pour être capable d’éteindre les trois premières ? Ou la plus vulnérable, car menacée par trois ennemies ? La joie est assez puissante pour soulever un stade de supporters quand leur équipe marque un but, faire lever les bras et hurler le vainqueur sur la ligne d’arrivée, sangloter les nouveaux parents qui découvrent le visage de leur enfant, piquer un sprint aux amoureux vers le lieu des retrouvailles… L’hormone qui nous inonde est la dopamine, celle du plaisir immédiat, procuré par un objet extérieur. La joie est alors irrépressible, exubérante, s’empare du corps et nous fait tout oublier : c’est l’euphorie.
Un peu de chimie…
La joie qui nous accompagne plus durablement, quelques heures ou quelques jours, parce que notre équipe a gagné ou que l’être aimé est auprès de nous, met en jeu un cocktail plus complexe : la dopamine, ce « shoot » de plaisir-récompense, mais aussi l’ocytocine, hormone du lien à l’autre et de la confiance, la sérotonine, qui équilibre la dopamine en apportant régulation de l’humeur et sérénité, et les endorphines, responsables de l’effet antalgique et de l’euphorie liées à l’activité physique. « Pour être joyeux, il faut prendre sa D-O-S-E ! », c’est l’astuce mnémotechnique de Fabrice Loizeau pour retenir les quatre hormones de la joie. Comment provoquer la joie en soi en stimulant ces hormones, malgré les mauvaises nouvelles qui nous assaillent ? Il propose une réponse : le yoga du rire, dont il est ambassadeur et enseignant.
« Le corps entraîne la joie, et la joie entraîne le corps. En yoga du rire, on applique un rire comme un exercice. Le cerveau ne fait pas la différence entre rire simulé et rire naturel : il suffit de rire quinze minutes d’affilée pour sécréter les hormones de la joie. En 1988, une étude a prouvé que des personnes à qui l’on projetait un film en leur demandant de tenir un stylo entre les dents, les forçant à imiter un sourire, appréciaient davantage le film que ceux qui devaient tenir le stylo bouche fermée ! Le rire réveille les connexions neuronales, sous IRM on voit littéralement tout le cerveau s’illuminer. Après une séance on se sent heureux, joyeux, et des études réalisées en milieu professionnel montrent que le discernement et la qualité des décisions sont meilleurs après avoir ri. Par une pratique régulière, on gagne en productivité et on accepte mieux les difficultés. On apprend physiquement à lâcher prise. Cependant, il existe une joie invisible plus durable, à cultiver en soi, qui, je pense, ne répond pas au même cocktail hormonal. Pour aller dans cette direction, j’ai cofondé l’école du positif, qui intègre également la méditation de pleine conscience et la psychologie positive. »
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