Une équipe grave sur du saphir un instantané de l’humanité, des scientifiques recréent la vie primitive en laboratoire et les membres d’une organisation veulent rendre libre l’utilisation de psychédéliques en France. Pendant ce temps-là, un heureux chercheur de trésors tombe sur LA pépite !
NATURE – psychédéliques : traditions extatiques pour tous
Ayahuasca, champignons à psilocybine, cactus à mescaline… dans certains pays comme la France, nous ne pouvons pas utiliser ces substances naturelles de manière légale. Pourtant, d’autres populations profitent des connaissances de leurs femmes et hommes-médecine pour en consommer librement.
En effet, les substances hallucinogènes sont depuis bien longtemps source de bien-être, et font même parfois office de santé pour l’être humain, tout autour de la planète. Si l’organisation Decriminalize Nature a été fondée en 2018 aux États-Unis, sa branche française a vu le jour ce 21 mars 2024. Leur mission : décriminaliser les psychédéliques, informer et éduquer le public sur les particularités des plantes et champignons enthéogènes et de ce fait changer les lois pour permettre d’y accéder en toute légalité. Comme mon correcteur d’orthographe ne connaît pas ce mot (enthéogène), je l’informe qu’il s’agit des substances psychoactives notamment utilisées en chamanisme. En considérant ces substances naturelles comme des instruments thérapeutiques plutôt que comme des drogues, Decriminalize Nature vise à faciliter l’accès à ces compagnons de la Nature de façon plus sécurisée, tout en encourageant la recherche sur leurs potentiels thérapeutiques. Utiliser des psychotropes pour favoriser des états modifiés de conscience devrait pouvoir être le choix de chacun, selon les membres de Decriminalize Nature France qui militent pour cette liberté. Leur credo : rétablir le lien avec la nature !
INITIATIVE – un sanctuaire de l’humanité gravé sur la Lune
Un rêve de gosse qui prend forme dans la matière : laisser une trace indélébile de l’humanité et de ses connaissances ! Pour qui ? Pourquoi ? Si l’être humain disparaissait ou si l’humain d’un futur lointain n’avait pas connaissance de ses ancêtres (nous), une bibliothèque pérenne de notre histoire – sous la forme de disques de saphir gravés au laser et déposés sur la Lune – pourrait s’avérer une solution aussi poétique que technologique.
Ce projet nous rappelle le disque d’or de la sonde Voyager, cette fameuse « bouteille à la mer interstellaire » destinée à d’éventuels extraterrestres. En partenariat avec la NASA, le projet Sanctuary on the Moon a pour but de préserver le patrimoine de l’humanité. L’objectif est de placer sur la Lune 24 disques de saphir qui contiendraient des milliards de pixels, immortalisant notre histoire en images. Pourquoi ne pas laisser ce mémorial sur Terre ? Le projet vient de l’imagination de l’ingénieur Benoît Faiveley, un natif de Bourgogne qui a grandi à Nuits-Saint-Georges et qui a commencé à se passionner pour la Lune en 1969, en entendant parler du cratère lunaire nommé Saint-Georges. Laisser une trace sur cet astre est devenu son obsession. Le savoir encyclopédique de l’humanité sera stocké dans un conteneur en aluminium ; les 100 milliards de pixels pourraient exposer les atomes, l’espace, la biologie, la Déclaration des droits de l’Homme… et même la pop culture. Le sanctuaire lunaire fait désormais partie des charges utiles du programme Artemis 2027. C’est dans une capsule de 1,4 kilo que sera envoyé dans l’espace cet héritage pour les générations futures, qui fait aussi office de carte de visite pour tout être de l’Univers visitant le système solaire.
LABORATOIRE – recréer la vie primitive en laboratoire
En biologie, nous mémorisons généralement les quatre principaux éléments constitutifs du vivant grâce à l’acronyme mnémotechnique « CHON » pour le Carbone, l’Hydrogène, l’Oxygène et l’Azote (représenté par le symbole N). Les compositions chimiques, qui sont à la base de la vie, suscitent un vif intérêt. Des scientifiques ont même entrepris de recréer la vie dans sa forme la plus primitive.
Dans les années 1960, l’idée émergeait déjà que la vie aurait pu naître d’un « monde d’ARN ». Selon cette hypothèse sur l’origine de la vie, la réplication spontanée de brins d’ARN primitifs aurait pu jouer un rôle crucial ; ainsi débuta une forme d’évolution darwinienne à l’échelle moléculaire. Plus récemment, des chercheurs du Salk Institute for Biological Studies aux États-Unis ont partiellement réussi à recréer ce processus d’autoréplication de l’ARN. Leur étude a démontré qu’une enzyme d’ARN spécifique pouvait produire des copies fonctionnelles d’autres brins d’ARN, tout en favorisant l’émergence de nouvelles caractéristiques au fil du temps. Gerald Joyce, coauteur de l’étude explique comment cette étude concorde avec l’hypothèse de l’origine de la vie à partir d’ARN : «
En révélant ces nouvelles capacités de l’ARN, nous découvrons les origines potentielles de la vie elle-même et comment des molécules simples auraient pu ouvrir la voie à la complexité et à la diversité de la vie que nous voyons aujourd’hui. » Ces résultats suggèrent encore que de simples molécules d’ARN ont été responsables de la création de la vie sur Terre. En revanche, si les chercheurs commencent à pouvoir faire la même chose que Mère Nature, il faudra certainement réfléchir à la manière dont ces créations artificielles pourraient éventuellement parasiter la création naturelle.
INSOLITE – une pépite d’or qui met la patate
Qui n’a jamais rêvé de chercher de l’or… et surtout d’en trouver ?
Un chasseur de trésors de 67 ans a fait une découverte remarquable lors d’une journée de détection de métaux en Angleterre, dans les collines du Shropshire. Alors qu’il était arrivé en retard et que d’autres amateurs étaient munis de matériel dernier cri, avec un détecteur de métaux considéré comme obsolète, il a tout de même repéré la plus grosse pépite d’or jamais découverte dans le pays. Surnommée « pépite de Hiro », elle pèse 64,8 grammes et est estimée à 38 000 dollars ! La détection de métaux est une activité qui a le vent en poupe. Les passionnés sont motivés par l’excitation de la découverte ainsi que par le désir de se connecter avec l’histoire à travers leurs trouvailles, grâce à du matériel de pointe. De son côté, l’heureux chercheur du nom de Richard Brock a souligné que l’équipement utilisé n’a pas vraiment d’importance, mais que c’est l’attention qui est essentielle. Une leçon inspirante à mettre en œuvre au quotidien !