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Je
vais
bien,
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pas…
et
autres
messages
de
l’au-delà

L’au-delà est le quotidien d’Anne Tuffigo depuis l’enfance. Elle relate dans son livre Ces âmes qui guident nos pas : une médium accompagne nos vies, paru aux éditions J’ai Lu, son parcours atypique, ses expériences au quotidien et sa compréhension des mondes invisibles. Quelles questions taraudent ses consultants ? Quelles différences entre les concepts d’âme et d’esprit ? Comment les défunts cheminent-ils dans l’au-delà ? Éléments de réponse dans cet extrait.
Je vais bien, ne t’en fais pas… et autres messages de l’au-delà
Au-delà

Bienvenue dans l’au-delà


– Merci de me recevoir !
Marie accroche mon regard comme on s’agrippe au bras d’un inconnu au moment de tomber ; je sens chez elle ce mélange familier d’attente fébrile et de méfiance instinctive.
– Comment puis-je vous aider ?
Pour l’heure, tout ce que je sais d’elle c’est qu’elle m’est envoyée par sa psychothérapeute – par ailleurs, l’une de mes consultantes – et qu’elle désire entrer en communication avec son frère décédé.
– C’est lumineux chez vous…
Je souris toujours en voyant l’étonnement que génère mon environnement de travail, loin des clichés répandus par notre culture populaire et des stéréotypes de Madame Irma vous accueillant dans une pénombre inquiétante, un foulard multicolore noué dans les cheveux. Mon bureau est rempli de livres, de la lumière du jour, et de mon plus beau sourire. Je sais en effet l’inquiétude et la gêne qu’occasionne une telle démarche, entamée souvent dans le plus grand secret ; initialement par souhait de préserver les croyances de chacun, essentiellement parce qu’elle relève de l’intime, de l’envie tapie au fond de chacun d’entre nous d’ouvrir les portes d’un monde inconnu.
Elle glisse une photographie de son frère sur mon bureau ; les bords en sont jaunis, et je distingue un jeune homme à l’allure athlétique, le sourire franc, en train de découper un gâteau d’anniversaire sur une grande table familiale. Mais elle date des années 1980. Je comprends que cela constituera mon unique support de contact possible.
– C’est la seule photo que je possède de Romain…, me dit-elle, comme pour s’excuser.
– Pouvez-vous simplement m’indiquer la date de son décès, et son âge au moment du drame ?
Resituer l’échelle du temps, là où ce dernier s’est arrêté dans le cœur de toute une famille. Les réponses sont toujours bredouillantes, je le sais. Je n’aurai besoin de rien d’autre, ni de connaître la raison profonde qui anime ma consultante. À partir de cet instant, je dois être la feuille blanche sur laquelle recevoir les messages de Romain. Étymologiquement, le mot médium signifie « outil, canal, moyen ». Je me dois donc d’être cet outil de communication entre Marie et lui, d’être la factrice qui dépose le courrier. Et l’on ne demande pas au facteur de pleurer lorsqu’il vous dépose un recommandé, ou de se réjouir d’une lettre de vœux ! Marie pleure chaque jour l’absence de Romain, je le devine à ses mains qui se tordent et qui tentent de contenir ses émotions ; elle a déjà pleuré sur de nombreux divans de thérapeutes parisiens, elle ne souhaite pas se livrer aujourd’hui, c’est avec Romain qu’elle a pris rendez-vous. Je me fonds alors dans mon propre décor : je serai la voix, le souffle, l’énergie. Et c’est tout.
– J’aimerais savoir s’il va bien, s’il est tout seul, sinon, avec qui il est…
Ces questions, je les connais par cœur. Elles sont primordiales pour tous ceux qui vivent la déchirure causée par la perte d’un être cher. Le poète Birago Diop écrivait que les morts ne sont pas sous la terre, qu’ils ne sont jamais véritablement partis. Certes, mais où sont-ils ?
– Je vous dis tout ce que j’entends et ressens de Romain. Il est possible que je ne puisse répondre à certaines de vos questions, l’essentiel étant pour moi d’être fidèle aux réponses qu’il me donne, et de ne jamais inventer. C’est mon engagement envers eux, et le respect que je leur dois.
– Je le comprends tout à fait !
– Votre frère me fait ressentir une violente douleur à l’arrière de la tête, et je sens une force, comme un souffle puissant qui me pousse en arrière ; la vie m’a quitté à cet instant, me dit-il…
– Oui, c’est exactement cela, s’écrie Marie. Il s’est allumé une cigarette au-dessus de sa gazinière, et apparemment il y avait une fuite.
– Romain sourit à vos propos. Il vous rappelle qu’il était très bon bricoleur. La fuite se trouvait dans son cœur, il n’avait en effet jamais supporté sa rupture affective, et il errait dans sa vie sans lui trouver grand intérêt. Il vous demande pardon, car il regrette son geste.
– Je le savais, dit Marie en serrant les poings. Pendant quinze ans les autorités ainsi que les assurances ont conclu à un accident, mais moi j’étais persuadée qu’il s’agissait d’un suicide.
– Votre frère ajoute que, lorsqu’il est tombé amoureux, cette jeune fille n’avait que seize ans. Malgré les promesses d’avenir qu’il lui avait faites, cette dernière, étant tombée enceinte, a subi l’ultimatum de toute sa famille : il lui fallait avorter et ne plus jamais revoir Romain. Il ne l’a plus jamais revue, tout comme une dispute familiale vous avait éloignés, quelque temps auparavant. Est-ce bien cela, Marie ?
Marie se met à pleurer ; je comprends alors que le sujet reste douloureux.
– J’en étais certaine ! La famille de cette jeune fille a tout fait pour nous cacher la vérité, ils m’ont affirmé qu’elle avait été hospitalisée pour un problème intestinal… Romain dit vrai pour ce qui concerne notre éloignement : j’ai dû suivre mon père au moment du divorce de nos parents, alors que mon frère est resté avec ma mère. S’est-il enfin pardonné son geste ?
– Il me dit avoir retrouvé sa petite fille de l’autre côté, celle qui ne vit jamais le jour ici ; il en est très heureux ; vous savez, les enfants mort-nés, les fruits des avortements, des fausses couches, nous les retrouvons dans l’au-delà, ils font partie de ces âmes qui ont joué un rôle terrestre sur notre chemin de vie. Il me dit également avoir été apaisé de retrouver votre frère aîné, décédé après Romain d’une longue maladie.
– Oui, mon autre frère, parti à Noël dernier ! Comme je suis soulagée de les savoir ensemble ! Il a tellement souffert, vous savez…
– Romain me dit avoir eu besoin de réfléchir à son geste, de comprendre ses choix de vie terrestre, et de continuer à veiller sur vous, et surtout sur cette femme avec laquelle il ne lui a pas été permis de construire. Il était très inquiet pour elle.
– Son inquiétude était justifiée, cette pauvre malheureuse est décédée quelques années après mon frère, d’une violente crise de diabète. Anne, pourquoi a-t-il mis près de trente ans à se pardonner ?
– Il n’avait vécu dans sa vie qu’une succession d’abandons et n’avait jamais pu dire au revoir à chacun d’entre vous : à son père tout d’abord, dans cette prise d’otage familiale lors du divorce, à vous ensuite, qu’il aimait par-dessus tout, à sa bien-aimée enfin, qu’il ne sut protéger malgré la volonté qu’il avait de la chérir et de protéger la vie qui grandissait en elle. En choisissant de mettre fin à ses jours, il s’ôtait définitivement la possibilité d’inverser le cours des choses et de pouvoir vous retrouver. Son frère lui a apporté, en le rejoignant, l’amour qui lui manquait pour dépasser et surmonter sa culpabilité. Il est en paix, Marie.
– Je vous remercie. Durant toutes ces années, la mort de Romain a pesé sur nous tous, mais encore plus sur mes épaules ; non seulement j’ai été privée de lui, mais la famille, déjà éclatée, ne s’est jamais recomposée ; je savais que l’on me cachait de nombreuses vérités. Quand j’ai évoqué l’hypothèse du suicide, on m’a toujours traitée de folle ! Aujourd’hui, grâce aux messages de mon frère, je comprends que j’avais toujours vu juste. Vous savez, j’ai passé de nombreuses années à essayer de dépasser la douleur causée par ce deuil douloureux et cette mort injuste, mais il me manquait un bout d’explication. Le plus déterminant. Pouvez-vous remercier Romain, et lui dire que je l’aime ?
– Marie, la force de notre pensée, l’amour que nous leur portons, le souvenir que nous entretenons sont déjà une façon de nous connecter à eux ! Et il est avec nous, dans cette pièce… Il est fier de me dire, tandis que je regarde sa photo, qu’il avait réalisé lui-même ce gâteau !
– C’est juste ! Il suivait une formation en pâtisserie et rêvait d’ouvrir son commerce. Merci, je vais pouvoir avancer désormais différemment dans ma vie.


D’une âme à l’autre


Tous ceux qui me sollicitent pour entrer en contact avec un proche disparu sont taraudés par les mêmes questions : Comment va-t-il ? A-t-il souffert ? Qui a-t-il retrouvé là-haut ? Que fait-il ?
Ce sont d’ailleurs les premières informations que je reçois, car les défunts sont eux-mêmes pressés d’en témoigner et de rassurer leurs proches. Il est important pour eux de retracer leurs derniers instants de vie, quand bien même il me revient la délicate mission d’évoquer à nouveau des moments douloureux et marquants pour ceux qui les ont accompagnés dans le départ. Il s’agit d’un procédé identificatoire précieux, pour ancrer la séance et s’assurer que j’ai pu établir avec précision le contact. Je peux les voir, telle une image évaporée, semblable aux hologrammes, et aussi les entendre. C’est ce qu’Allan Kardec, surnommé « le pape du spiritisme » à la suite de la parution de son célèbre ouvrage Le Livre des médiums, nomme le périsprit, c’est-à-dire l’enveloppe semi-matérielle de l’esprit qui sert de lien ou d’intermédiaire à cette dernière entre l’esprit et la matière.

Les termes d’esprit, d’âme et de corps font partie du champ lexical spirituel et il n’est pas toujours aisé pour les néophytes d’en donner une définition claire, la littérature les déclinant indifféremment dans les textes : on parle « d’âmes qui vivent » pour désigner les habitants d’une ville, « d’esprits vifs » pour évoquer l’intelligence d’une poignée d’hommes et de « sortie de corps » pour définir les sorties astrales.

L’esprit, qui provient du mot grec pneuma, signifie « le souffle ». Le mot « esprit » désigne ce qui donne vie à un corps. C’est pourquoi dans la Bible, le mot hébreu rouah est rendu par la traduction « force vitale ». L’esprit est le siège de la conscience. Il pense, décide, raisonne et apprend. Il est le gardien des trésors humains que sont l’intelligence, l’imagination, la mémoire ou encore la logique. L’esprit dispose d’une certaine liberté à faire des choix, à suivre ses émotions et ses sentiments. Il est le locataire de notre corps ; il y réside un peu comme dans sa maison.

L’âme, quant à elle, provient du mot grec psukhê et signifie également « le souffle ». Elle est l’énergie qui maintient le corps en vie. Elle est notre partie divine, le moteur de notre corps. L’âme possède la sagesse et la connaissance absolue. Se connecter à elle, par la méditation ou la prière par exemple, c’est accéder à une part de vérité ; elle agit ainsi comme une sorte de médiatrice entre l’esprit et le corps. Elle est le pont entre la matérialité du corps et l’immatérialité de l’esprit.

Si quitter notre enveloppe terrestre est un changement d’état douloureux tant physiquement parfois qu’émotionnellement face au désarroi engendré par l’idée de quitter ceux que nous aimons, il y a toujours, aux portes de ces deux mondes parallèles, un comité d’accueil. Il s’agit bien souvent de personnes que nous avons connues et aimées, ou parfois de personnes appartenant à notre ascendance généalogique, que nous n’avons jamais côtoyées de notre vivant, mais avec lesquelles nous nourrissons un lien très fort. Les apparitions de Reine alors que je n’étais qu’une enfant en sont le parfait exemple, puisqu’elle était décédée bien avant ma naissance, et que l’album de photos de famille n’en contenait aucune qui m’aurait permis de m’imprégner de ses traits. Cela ne m’empêcha nullement de « savoir » intimement qui elle était. De fait, les âmes se reconnaissent entre elles, quelles que soient les apparences qu’elles aient pu revêtir ici-bas, et dont elles se sont évidemment délestées, ainsi que le fossé temporel qui les sépare. Il n’est pas rare, lors de mes séances médiumniques, que les défunts m’apparaissent sous une forme physique qui correspond à la période de leur vie où ils ont été le plus épanouis, le plus heureux. Un joli clin d’œil à une existence jalonnée d’épreuves, de laquelle on ne souhaite retenir que le meilleur.

Les défunts, delestés [sic] de leur corps terrestre, cheminent sur ce nouveau plan d’énergie pure et s’élèvent ainsi, gagnant successivement les différents plans vibratoires(1) ; ils cheminent chacun à leur rythme, de même que nous le faisons sur terre, en fonction de la vie qu’ils viennent de mener, du temps dont ils ont besoin pour apprendre à s’en délester, à faire le bilan de leurs choix de vie, de leurs réussites et de leurs échecs. À chaque étape de cheminement correspond un plan vibratoire précis, et l’âme choisit son rythme d’évolution et de progression. La vie et surtout la fin tragique de ma maman l’ont menée, dans un premier temps, à avoir besoin de se recueillir et de comprendre la dureté de son existence. Il n’était pas rare que nous nous donnions rendez-vous, lors de mes songes nocturnes, dans un endroit qui ressemblait à un parc, calme et isolé, où elle avait besoin de se rendre pour méditer et s’asseoir sur un imposant banc en marbre, qui reste et demeure encore aujourd’hui le lieu de nos entrevues.

Ainsi les défunts, selon les conditions de leur disparition – qu’ils aient souffert ou non, qu’ils nous aient quittés en conscience ou pas, apaisés ou en colère –, trouveront-ils plus ou moins rapidement l’énergie suffisante pour communiquer avec nous. C’est pourquoi je demande toujours de respecter un délai de quelques mois avant d’organiser une séance, non pas que nos proches disparus ne soient pas capables de se manifester au lendemain de leur disparition, mais simplement pour que je puisse recevoir des messages tangibles, clairs et le plus précis possible ; me limiter à dire « Oui, je le sens présent avec nous, il est bien mais il doit encore récupérer » se révèle frustrant et est ressenti comme une forme de punition pour mon consultant. Cette temporalité permet également à tous ceux qui sont confrontés au désarroi dans lequel nous plonge un deuil de prendre un peu de recul émotionnel. [...]


(1) Ce que nous appelons « plans », ce sont en réalité les corps subtils de la Terre. Tout comme les corps subtils sont des enveloppes d’énergie qui nous recouvrent, les plans vibratoires sont des sphères d’énergie qui entourent les corps célestes : au-delà du plan physique, qui est celui sur lequel nous évoluons, on distingue le plan éthérique, permettant de capter l’énergie diffusée par le plan terrestre, le plan astral, nommé la plupart du temps « bas astral », le plan causal qui est le domaine de l’Ego, le plan mental où l’on retrouve les formes-pensées et les égrégores, le plan bouddhique et enfin l’akasha, qui correspond à la Source Divine Primordiale.


Ces âmes qui guident nos pas : une médium accompagne nos vies, Anne Tuffigo, éd. J’ai Lu, 2018, p. 83 à 90.
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