L'Auteur
Florence QUENTIN
Egyptologue, Journaliste et Ecrivain
Née à Saint Étienne dans une famille de journalistes, Florence Quentin a eu la révélation de sa « vocation égyptienne » à 12 ans, lors d’un voyage dans la Vallée du Nil. C’est ainsi qu’après un bac littéraire classique, elle s’inscrit dans une des rares chaires d’égyptologie française, à Montpellier (Université Montpellier III) où elle suit les cours de François Daumas, ancien directeur de l’Institut Français d’archéologie orientale du Caire (IFAO). Elle complète son enseignement à Paris IV-Sorbonne puis écrit plusieurs essais sur l’Égypte ancienne et collabore à des ouvrages collectifs. Elle analyse à plusieurs reprises les raisons de la fascination qu’exerce cette civilisation sur l’imaginaire occidental.
C’est dans cet esprit qu’elle a publié en 2012, chez Albin Michel, Isis l’éternelle, biographie d’un mythe féminin et qu’elle a dirigé un ouvrage collectif dans la collection « Bouquins » (Robert Laffont) sur le thème : Le Livre des Égyptes (1024 pages, 50 contributeurs), paru en janvier 2015. Elle a également publié en 2019 Dans l'intimité de Toutankhamon (First Editions).
Depuis 20 ans, elle est aussi journaliste professionnelle et a collaboré aux hors séries du Nouvel Observateur, du Monde des Religions et du Point. De 2005 à 2013, elle a été collaboratrice régulière pour Le Monde des Religions dont elle a assuré la rédaction en chef en 2012.
Depuis janvier 2014, elle est rédactrice en chef de la revue-livre (mook) Ultreïa!, qui traite de voyages, spirituels ou réels, de philosophie, d'écologie, d'ethnologie et d'art. Elle a aussi enseigné l’histoire des religions à l’Ecole supérieure de commerce de Montpellier et fait régulièrement des conférences.
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Par Florence Quentin
Quel est le point commun entre Cléopâtre, l’empereur romain Hadrien, le philosophe Plutarque, la Vierge Noire de Notre-Dame du Puy, Cagliostro, Robespierre, Bonaparte, Goethe, Novalis, Nerval ou encore Nietzsche ?
Une déesse égyptienne aux multiples métamorphoses : Isis. Depuis l’ancestrale déesse Asèt (son nom égyptien que les Grecs transcrivirent en Isis), cette fresque historique montre la pérennité d’un mythe qui a hanté non seulement l’imaginaire antique, des rives du Nil jusqu’aux confins de l’Empire romain, mais aussi celui des Modernes.
C’est ainsi qu’on retrouve la déesse préférée des pharaons sous les traits à peine masqués de Vierges romanes, puis dans la franc-maçonnerie et les fêtes de la Révolution, sur la proue du bateau des armoiries de Paris, et dans les multiples évocations de « l’Isis voilée » du Romantisme.
Adossé à des références historiques, archéologiques et littéraires solides, cet ouvrage nous montre à quel point nous sommes encore imprégnés de cette figure idéale de la Femme salvatrice, née il y a cinq mille ans.