Par Christelle Dubois
La fin de vie est l'un des instants les plus notables de notre existence. Que la vie se poursuive après, sous une autre forme, ou que le néant nous attende ne change rien au fait que nos derniers instants revêtent une importance considérable. Cela est valable pour nous-mêmes bien sûr, dans la manière dont vont se dérouler ces mois, ces semaines où ces heures. Comment appréhender l'échéance ? Comment faire face à la souffrance physique comme psychologique ? Comment dire au revoir ? Que dire ?… Mais cela est également valable pour nos proches qui voient le temps de la séparation approcher sans savoir ni quoi faire ni quoi dire. Et pourtant, malgré l'inéluctabilité de ce moment, on est confrontés à un silence assourdissant. La mort est un objet de crainte, de déni et de peur. Elle est redoutée, tant par le personnel soignant que par les familles, et évidemment par les principaux intéressés : ceux qui partent. Mais au-delà de l'appréhension légitime, au-delà de la tristesse évidente de toute séparation, l'instant de la mort peut-il être vécu différemment ? Peut-on être actif ? Peut-on participer, voire améliorer sa fin de vie ? Cela sert-il d'ailleurs à quelque chose ? Ces questions, et bien d'autres, sont posées par Christelle Dubois dans cet ouvrage. Et les réponses que vous allez découvrir dans les pages qui suivent sont précieuses. Préface de Stéphane Allix et postface de Jean-Jacques Charbonier.