Comprendre la synchronicité

Critères de repérage de la mémoire en maturité

Je me déplace dans la vie en créant du mouvement
Le mouvement active le processus d’expression des formes variables de la pensée

Processus de déprogrammation « Je suis mes mémoires »
Lorsque nous admettons que ce qui se vit à l’intérieur de nous produit les éléments à l’extérieur, notre esprit devient collaboratif et disponible à la compréhension. Nous sommes curieux à l’égard de cette théorie et pressés d’en vérifier la véracité, à l’idée d’avoir un métier épanouissant ou des activités satisfaisantes, de belles relations en nourrissant l’espoir que la chance frappera à notre porte. Ces souhaits ont traversé nos pensées.
Mais nous n’avons pas de conviction véritable de notre capacité à produire cela, ou à apprendre à créer un environnement intérieur qui viendrait embellir notre relation aux choses et au monde, autant que nous faciliter l’accès à l’harmonie et au bonheur.
Le sujet de la mémoire cellulaire prend sa source ici et s’enracine dans la douce conviction qu’il est possible de sevrer la persistance des conditionnements par la fidèle exploration de soi. L’invitation est lancée, soyons conscients et décidés à être constants dans la lucidité du « MOI TERRESTRE » désireux d’éveil et de notre beau « SOI lumineux » qui attend qu’on vienne le cueillir, la source d’amour de ce tout intérieur.
Cette exploration semble complexe et s’inscrire dans une démarche pénible, parce que nous n’avons pas le temps, nous sommes trop occupés par le quotidien, la vie… Il n’en est rien, nous sommes venus sur Terre pour cette exploration de nous-mêmes et pour porter un regard sur la voie d’exploration de notre lumière. N’est-ce pas une sorte d’hygiène de l’esprit qui nous rend déjà heureux de comprendre pourquoi nous le faisons ? Si nous le pratiquons régulièrement, cela révélera assurément la meilleure partie de nous-mêmes au fil du temps. Concevoir que l’expérience de la vie, au quotidien, va servir notre réalité intérieure nous demandera un peu de temps. Les synchronicités nous amusent parfois, nous laissant interrogatifs sur le sens des messages, alors qu’ils sont des éclairages subtils, pas toujours simples à décoder. Néanmoins, ils traduisent en scénarios, images, événements, des bribes d’histoires de ce qui se dit dans nos cent mille milliards de cellules. Gourmands de compréhension, nos neurones s’agitent, veulent trouver la source d’information par la réflexion. Est-ce possible ? Partiellement, car la racine du programme n’est pas dans l’axe de la réflexion cartésienne. Par la voie du ressenti et la petite voix intérieure, le chemin sera assurément plus éclairant. Vient alors la curiosité nécessaire. Mais ces synchronicités ne sont pas seulement des clés de démonstration d’un lendemain meilleur, elles sont l’émanation de nos désirs, de nos ambitions. Les symboles, les rencontres, les événements qui jalonnent ces synchronicités sont les produits de la matérialisation possible de nos rêves, de ce qui nous anime, de ce que nous sommes. C’est notre divin intérieur qui s’exprime, prêt à éclairer le futur de nos désirs sincères et profonds.
Où commence le programme ? Chez nos ancêtres ? Dans un espace hors de ce temps ? Là où sommeillent nos vies antérieures amies de notre évolution ? Dans cette ample exploration, nous allons apprendre à piocher les points d’informations qui révèlent nos mémoires les plus anciennes, là ou résonne l’écho de notre âme qui appelle dans sa bienveillance à notre propre libération, et le vivant est disponible à cette belle compréhension.
Alors que je m’apprêtais à poser le clavier de l’ordinateur et à m’autoriser une pause face à la mer, j’ai reçu le message suivant :
« La douce discipline est un ordre divin. » Nous ne devons jamais baisser les bras, notre vie peut s’embellir pas à pas. Les signes extérieurs parlent de notre infini monde intérieur.

La cartographie des croyances

Les mémoires sont les souvenirs de réalités hors de l’espace-temps.
La première étape nécessaire pour déprogrammer nos programmes limitants c’est d’être capable de repérer une mémoire en considérant le premier principe : toute mémoire est de l’énergie.

Mouvements – Pensées – Énergie

Je me déplace toujours dans la vie en créant du mouvement. Lorsque nous marchons dans la rue silencieusement, nous exprimons de la pensée. Nous pouvons créer différentes sortes de pensées, comme la répétition de phrase, la dramatisation de nos d’idées[sic], la rumination silencieuse ou à haute voix… Quoi qu’il en soit, on ne peut pas ne pas produire de la pensée, et si je suis le produit de mes pensées alors je diffuse l’énergie qui lui ressemble.
Prenons un exemple…
Dans la rue, je marche, je suis en colère, je sens la colère, je me déplace dans cette colère… Les états de ce moi tourmenté ouvrent des fréquences de la colère, vont faire émerger de manière automatique des pensées qui justifient cette colère, qui lui donnent raison. Cette colère prend de la place dans votre moi. La récurrence du sentiment négatif ressenti ou verbalisé va se raccorder à d’autres sentiments de même nature entendus chez les parents, grands-parents voire au-delà. Les cellules se souviennent car elles ne sont pas soumises à la loi du temps, c’est la raison pour laquelle nous ressentons parfois une sensation qui nous fait dire « j’ai un nœud dans le corps et cela ne m’appartient pas ». La prise de conscience que ce que nous vivons est EXCESSIF est[sic] ANORMAL comme, par exemple, de la panique avant la prise de parole, à l’idée de faire des choix, l’impossibilité de développer la foi. Ces états verrouillés du MOI et l’excès constaté dans la mesure où nous acceptons de considérer que cela est anormal sont les éléments notoires d’une MÉMOIRE À MATURITÉ. Tout jaillissement d’un déséquilibre ingérable en soi est le moment idéal pour la lecture des mémoires prêtes à la TRANSMUTATION.
L’alchimie de ce processus mémoriel est étonnante. Force est de constater que la pensée limite la perception nouvelle de la réalité.
Les pensées qui traversent le mental envoient des signaux aux cellules comme des flèches verbales ressemblant à de la substance d’informations, découlant de ces pensées. Celle-ci engendre automatiquement des sensations physiologiques liées à l’expression de ces pensées. Reprenons l’exemple de la colère. La pensée ainsi que la sensation de se sentir en colère vont déclencher une condition physiologique dans le corps. Cette colère réveillée alimentée à son tour par des pensées concomitantes va renforcer le sentiment négatif engendré par le souvenir qui produira instinctivement l’énergie négative de ce processus. Dans le corps physique cela crée un champ d’informations, connecté à d’autres champs d’informations où siègent les blocages archaïques, car le corps n’oublie pas, il n’est pas sous l’emprise du temps, il l’abolit…
Le constat de cette forme de rétroaction de la pensée montre les éléments suivants :
1. Les causes anciennes de NOS MAUX « produisent des effets dans le présent ».
2. Les émotions négatives d’hier résonnent et coulent dans les flux cérébraux. Et sont actualisées par nos propos et nos émotions.
3. Maux d’hier et mots d’aujourd’hui se reflètent vers le futur projetant l’essence de ce mot et de ceux qui lui ressemblent.
4. Le futur probable est engendré par les chimères de l’ancien réel.
Ce cycle non vertueux source d’emprisonnement nous invite à la compréhension du système et à nous extraire de ce tourbillon mental et émotionnel dans lequel nous plongeons avec trop de facilité. Nous responsabiliser sur « le bavardage intérieur » ainsi que sur la consolation de nos émotions négatives peut permettre à notre organisme de ne pas subir les fléaux psychiques, les désordres physiques ou l’affaiblissement de notre énergie vitale.
On voit aussi que le corps physique est relié à ses corps énergétiques notamment les corps éthérique, émotionnel, causal, spirituel et divin et ce que nous appelons l’Aura. Dans ces couloirs énergétiques invisibles à nos yeux sont stockées des informations ancestrales ou karmiques qui résonnent et sont reliées à notre conscience et bien sûr à nos pensées. L’état général de ces couloirs ainsi que leur couleur va dépendre de notre conscience directement liée à eux. L’emballement émotionnel lié au découragement, à la tristesse, à la colère… va affecter ces zones, les affaiblir par les poussières psychiques générées par les pensées. Le nettoyage de ces zones est fondamental. Il en résulte que le corps se branche à cet état soigneusement élaboré par les pensées primaires : « c’est toujours pareil », « je vis toujours la même chose ». Telle situation attachée à un souvenir, au vécu ou à une expérience viendra nourrir le raisonnement dans le présent : « ça me rappelle ce qui s’est passé »… La formulation linguistique devient une attache au réel et le mental fait une démonstration de sa formidable capacité à combiner les informations, à nous brancher à ses pires excès, à relier et jumeler les scénarios, les événements, les sensations, produisant finalement un NŒUD psychique, limitant notre capacité à voir autrement.
La première étape passe par l’observation. Qu’est-ce qui se dit en vous ?
Quand vous marchez dans la rue, quand vous êtes à la maison, quand vous êtes simplement en train de vivre dans le silence, qui êtes-vous ? Parce qu’il faut oublier l’idée que lorsqu’il ne se passe rien en vous, ou quand vous vous taisez, il n’y a pas d’informations. Les mémoires sont présentes et vous leur donnez de la maturité dans le présent par la permanence des pensées négatives ou similaires au programme. Vous faites vivre le programme en fonction de ce que vous nommez ou ressentez. Cela veut dire que si vous êtes en colère, vous donnez vie à l’énergie de la colère. Il en est de même pour toutes les attitudes ou tous les ressentiments, tout état de conscience dans lequel vous vous situez, y compris dans le silence, vous MANIFESTEZ.
À nos yeux, l’énergie distribuée est immatérielle à première vue, invisible parce que nous croyons que la pensée est volatile, qu’elle s’essouffle avec le temps et meurt dans les couloirs de notre existence.
En réalité, la pensée a sa forme émergente à travers nos schémas ou nos représentations.
Plus notre langage intérieur est focalisé sur nos styles de pensées issus du passé expérimenté ou ressenti, plus nous donnons de la texture à la forme ainsi qu’à l’énergie distribuée. Avec le temps nos pensées créent une forme, la forme de notre existence et ses contours gracieux ou disgracieux. Cette forme singulière issue d’un mixage d’idées, de souvenirs, de sentiments, d’émotions, se révélera telle une « forme conscience » multicouches qui ne sait plus où placer le réel ou la perception de la possibilité de vivre autrement et mieux cette réalité.
La substance psychique issue de notre essence, de nos racines et de notre histoire d’âme, peut avec le temps se cristalliser, se densifier, jusqu’à devenir de la « MATIÈRE-ÉNERGIE ». Cette « matière intangible » sera l’expression de notre programmation intérieure et la version tangible un assortiment d’événements malchanceux, une panoplie de pensées négatives, un trop grand nombre de personnes néfastes rencontrées sur le chemin de l’existence… La scène ferait frémir, et pourtant ne serait-elle pas le kaléidoscope d’un appel de l’âme à aller mieux et à vivre un autre réel ?

Deux idées importantes émergent :
Mémoire concave et scénario progressif

La mémoire est un miroir permettant la compréhension du scénario progressif.

On dit que la mémoire est concave car elle va nous inciter à chercher en nous-mêmes un ou plusieurs points d’informations. Il est possible que nous soyons totalement responsables de ce qui nous dérange dans l’existence.
1 . Cette prise de responsabilité nous ouvre un formidable potentiel de transformation si nous le voulons.
2 . Toute cette matière psychique intangible rejoindra le réel de nos expériences et de nos émotions ainsi révélées. C’est pourquoi la prise de conscience de ces phénomènes nous invite à intégrer deux idées importantes au-delà de nous proposer la purification de notre esprit.

Avant toute chose…

Je me rends disponible et je récite lentement (à prononcer avant chaque exploration intérieure et lecture des mémoires) :
Moi (prénom et nom), je demande à ma partie supérieure divine et immuable en moi ici et maintenant de me montrer les limitations de mon âme, les failles connues et inconnues de mes corps ainsi rassemblés, mes corps conscients et inconscients, les freins d’ici. Et d’ailleurs, les limites à guérir dans le présent ainsi que l’ouverture de tous les programmes utiles à mon évolution pour moi et au-delà de moi. Merci. [...]

Manuel d’auto-libération des mémoires cellulaires, Françoise Nallet, éd. Trédaniel, 2024, p. 27 à 34.