Par François Cheng
Comme ses Cinq méditations sur la beauté, ce texte de François Cheng est né d’échanges avec ses amis, auxquels le lecteur est invité à devenir partie prenante. Le poète, au soir de sa vie, s'exprime sur un sujet que beaucoup préfèrent éviter. Il se livre comme il ne l'avait peut-être jamais fait, et transmet une parole à la fois humble et hardie.
Il témoigne d'une vision de la « vie ouverte », en mouvement ascendant, qui renverse notre perception de l'existence humaine, et nous invite à envisager la vie à la lumière de notre propre mort. Celle-ci, transformant chaque vie en destin singulier, la fait participer à une grande aventure en devenir.
"Originalité de la pensée, concision et élégance du style. Cheng est un auteur fécond mais rare, un créateur à part."
Roger-Pol Droit, Le Point.
Biographie de l'auteur :
François Cheng est né en 1929 dans la province de Shandong et vit en France depuis 1949. Universitaire, poète, calligraphe, traducteur en chinois de Baudelaire, Rimbaud, René Char, des surréalistes, etc., auteur d’essais remarquables sur la poésie et l’art de la Chine, il a reçu en 1998 le prix Femina pour son premier roman Le Dit de Tian-yi publié par Albin Michel et le prix André Malraux du livre d'art pour Shitao : la saveur du monde. Son œuvre a été couronnée par le Grand Prix de la francophonie de l’Académie française. Il est le premier Asiatique à être élu académicien.