Par Michka
Qu’elle sillonne les mers sur le voilier construit de ses mains ou qu’elle se consacre à ses petits, qu’elle retourne à la nature dans la forêt de l’Ouest canadien ou fréquente le bitume parisien, cette femme qui a le goût d’explorer crée sa vie au moyen des idées et des croyances.
En 1995, elle avait déjà écrit trois livres sur son « amie et alliée », la marijuana, lorsqu’elle se retrouva, au cours d’un procès largement médiatisé, face à un respecté professeur de médecine, conseiller de l’Organisme Mondial de la Santé et qui, depuis plus de vingt ans, mettait en avant des recherches faites en dépit du bon sens, « démontrant » toutes la prétendue dangerosité du cannabis. Ce procès précipita Michka dans l’arène – il en fit une guerrière pacifique.
Tout comme il est traditionnel, en France, d’honorer une personne publique en lui dédiant une rose nouvellement obtenue, on a récemment célébré sa « contribution exceptionnelle à la connaissance du cannabis » en lui dédiant une variété d’herbe portant son nom, la Michka. Elle est la première femme à recevoir ce tribut.